L'éducation Grecque Et Hellénistique
Dissertation : L'éducation Grecque Et Hellénistique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar endlessend • 28 Février 2015 • 5 556 Mots (23 Pages) • 1 440 Vues
L’éducation grecque et hellénistique by Olivier Curty
La période classique va du 5ème siècle à la mort d’Alexandre (-323)
Hellénistique : Qui trait à la civilisation grecque durant une période allant de la mort d’Alexandre (-323) à la conquête romaine (-31).
Lundi 20 février 2012
Le 5ème siècle avant J-C (-499 à -400)
En Suisse, il y’a des forêts et quelques tribus celtes y habitent. Ils se situent dans les bois et ont bien sûr déjà entendu parler de la Grèce. Beaucoup de Celtes à l’époque s’engagent comme mercenaires dans les armées d’Alexandre et de ses successeurs. La Grèce est donc déjà assez développée à cette époque-là. Elle est constituée d’une foule d’Etats indépendants, les cités grecques. Elles sont composées d’une ville principale avec les institutions principales, le conseil, l’assemblée, etc. Autour, l’agriculture nourrit les paysans et les habitants des villes, composée soit d’artisans, de commerçants ou de gens suffisamment riches pour ne pas travailler. Le travail n’a pas la même valeur que chez nous, qui est un prestige social. Chez les Grecs, le travail est dévalorisant. Les grandes maisons de maître comportent très souvent une ferme qui sert à nourrir la population du château. Le phénomène est tel à l’époque. La ville, entourée par la campagne participe à la survie de la ville. On s’y rendait en cheval, en char ou à pied, restant des distances raisonnables.
Les citoyens de la ville sont donc, à cause du déplacement à faire, beaucoup représentés que ceux de la campagne.
Au 5ème et 4ème siècle, ces cités jouent un rôle politique. Elles sont maîtresses de leur destin et puis prennent des décisions qui les engagent. C’est l’époque où Athènes va devenir très puissantes et va se constituer un réel empire, c’est-à-dire va prendre de l’importance en annexant les cités autour de la mer Egée, les îles comprises, grâce à sa supériorité maritime. Cette confédération va s’opposer à une autre puissance, la cité de Sparte et ses alliés, dans la guerre du Péloponnèse. Elles s’affrontent de -431 à -404. Cela se termine par la défaite d’Athènes.
La population antique était formée de citoyens mâles et adultes. Les femmes et les enfants ne sont pas considérés par cette société très machistes. Les esclaves sont aussi très nombreux. On dit que la population, même si c’est très difficile de tirer des chiffres, était composée de 30'000 citoyens et 200'000 esclaves. Il y avait aussi des personnes libres, non-citoyens, métèques, isotèles et périèques. Cela aboutit à l’homosexualité antique. On faut plutôt parler de bisexualité, qui n’était pas la même que chez nous. La différence n’était pas entre la femme et l’homme et l’actif et le passif. Le jeune homme, jusqu’à 15 ans, jouait le rôle passif et l’adulte jouait le rôle de l’actif. Le contraire était extrêmement mal vu. Aristophane écrivit des pièces au 5ème siècle des allusions comiques et, entre autres, sur les vrais gays, qui jouent un rôle passif et dont on rit. L’éphébie, service militaire, accompli, le garçon est considéré comme un adulte, environ vers 20 ans.
On a des sources pour l’éducation grecque et pour la société très faible, au contraire de l’histoire moderne. Elles sont rares et disparates, on les utilise toutes quitte à les sur-interpréter. Elles ont été mille fois recopiées. Il y’a aussi les sources iconographiques (vases, fresques), l’épigraphie (écrits sur supports solides), la papyrologie (papyrus qui sont sauvegardés grâce au climat sec de l’Egypte).
La Grèce à l’époque hellénistique
Alexandre meurt très jeune, à 33 ans en 323. Cette date marque le début de l’époque hellénistique. Son père Philippe II et lui sont des rois de Macédoine, pays considéré par les Grecs comme à peine civilisé, acceptés que parce que la langue commune est le grec. Philippe II impose petit à petit sa domination sur toute la Grèce puis meurt assassiné en 336. En 338 il avait mis la main sur la totalité de la Grèce donc il en était fini du rôle politique des cités grecques, maintenant soumises à un royaume. Son fils de 20 ans, Alexandre II, dit Alexandre le Grand lui succède et va vouloir conquérir d’immense territoire en partant toujours plus à l’est en battant les Perses (Irak, Iran, Turquie). Il va pousser jusqu’à l’Afghanistan puis en Inde jusqu’à ce que ces soldats lui disent qu’ils étaient trop loin de chez eux et qu’il était le moment de faire demi-tour. Il revient en 323 jusqu’à Babylone où il meurt sans avoir revu sa patrie. Ensuite son armée revient jusque sur la côte de la Turquie, en face de la Grèce (Ionie). Que faire des territoires immense qu’Alexandre à conquit sans avoir le temps de mettre une administration pour les gouverner ?
Les successeurs d’Alexandre que l’on appelle les diadoques (successeur en grec) vont prendre les titres de rois et se répartir les territoires conquis. Ils vont s’organiser non s’en mal en ne cessant de lutter les uns contre les autres. Quand Alexandre est mort, sa femme était enceinte d’un fils né de manière posthume. Finalement il y a un massacre de la lignée d’Alexandre pour que personne ne puisse revendiquer une légitimité que personne d’autre n’avait. Idem pour le corps d’Alexandre, celui qui l’avait avait la légitimité donc il y a aussi eu des batailles pour récupérer le convoi funèbre qui a été détourné entre Babylone où il est mort et la Macédoine où il devait être enterré. En définitive, les lagides règnent en Egypte, antigonites en Macédoine et en Grèce et un de Sylie avec les antiochides.
On met la limite de cette période hellénistique en 31 av. JC, date de l’annexion des derniers territoires qui appartenaient à Alexandre, soit Cléopâtre et Antoine battus à Actium par Octave. En 27 le premier Auguste devient Imperator de l’empire Romain marque un changement institutionnel.
L’éducation et ses changements
Certains Grecs étaient prêts à s’expatrier très loin de la mère patrie mais ils se réunissaient toujours et vivaient à la grecque au milieu de population qui vivaient selon d’autres coutumes. Ceci marque un bouleversement des mentalités et donc de l’éducation grecque. L’éducation hellénistique mise sur pied par la grecque sera reprise par les Romains sans changement.
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