Guerre Iran Irak

FICHE : Guerre Iran - Irak (1980-1988)

[pic 1]Origine : La révolution islamique iranienne débuté en 1979 bouleverse le paysage géopolitique de la région. Le régime de Muhammad Reza Pahlavi mis en place en 1967 est renversé, précipitant avec lui la fin de la bonne entente entre l’Iran et les Etats-Unis. L'ayatollah Khomeiny instaure une république islamique nationaliste, anticapitaliste, antisioniste et anti-impérialiste, dont la législation s'inspire de la charia (la loi islamique).  Le nouveau régime iranien veut promouvoir le mouvement islamique révolutionnaire à travers le Proche-Orient, et appelle aussitôt les Irakiens chiites à se soulever à leur tour et à renverser le régime sunnite de Saddam Hussein.[pic 2][pic 3]

Cela provoque provoquent une dégradation rapide des relations entre l’Iran et l’Irak. Les deux états possédaient déjà des relations tendues, se disputant le rôle de puissance dominante de la région. La région du Khuzestan est au cœur de cette rivalité, possédée par l’Iran mais peulplée d’arabes et que l’Irak revendiquait comme sienne (riche en gisement d’hydrocarbures).

D’autre part, des conflits territoriaux persistent entre les deux pays, en dépit de la signature des Accords d'Alger en 1975 censés avoir défini leurs frontières.  

La guerre Iran-Irak s'est déroulée du 22 septembre 1980 au 20 août 1988. Elle éclate lorsque l'Irak, dirigé par Saddam Hussein, lance une attaque-surprise contre l'Iran de Rouhollah Khomeini. Cette guerre Iran-Irak est motivée par un désaccord sur le tracé de la frontière, et la menace d'une possible révolution islamique des chiites irakiens associée à une révolte des Kurdes soutenus par le pays voisin. Face à l'enlisement de la guerre, qui ne connaîtra pas de percée majeure, et aux pressions internationales, les deux pays mettent fin au conflit au bout de huit ans de combats. Cette guerre aura causé la mort de 700 000 à 1 200 000 personnes.

Accession au pouvoir du président soudanais Omar el-Béchir qui a dirigé le pays d’une main de fer durant 30 ans.

Sous Béchir, les militaires se sont accaparé le secteur économique et l’appareil sécurité. Au début des années 2000, lors de la découverte de ressources pétrolières dans le Sud du pays va mener à une période de grande croissance : exploitation des réserves pétrolière dans le sud du pays (75% des réserves) et raffinement au nord du pays. L’appareil de sécurité profite de cette nouvelle manne pour étendre sa domination en créant et s’accaparant des entreprises pétrolières.

En 2011, lorsque le Sud du Soudan obtient l’indépendance (capital : Juba), le pays doit faire face à la perte de la manne pétrolière.

Début des protestations populaires à partir de 2017, essentiellement dû à une grosse dégradation de la situation économique du pays, à une hausse du prix de la farine en 2019, un taux de 70% d’inflation par an. Les protestations réclament le départ de tout le système.

Le 22 février 2019, l’état d’urgence est déclaré. Omar el-Béchir est déchu de sa fonction et ne dispose plus de l’immunité qui le protégeait du mandat d’arrêt de 2009 pour crimes de guerres et génocides au Darfour.

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