Du discours de Carrion-Nizas du 3 nivôse an X
Commentaire de texte : Du discours de Carrion-Nizas du 3 nivôse an X. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar selen simonnet • 27 Février 2021 • Commentaire de texte • 945 Mots (4 Pages) • 373 Vues
Commentaire
Sujet : du discours de Carrion-Nizas du 3 nivôse an X.
Comme disait Bonaparte « Rendre la République chère aux citoyens, respectable aux étrangers, formidable aux ennemis, telles sont les obligations que nous avons contractées en acceptant la première magistrature. » À la fin du 18ème siècle, Sieyès décide de renverser la Constitution de l’an trois. Pour se faire il décide de chercher du soutient auprès des banquiers Jeans-Frédéric Perrégaux et de Claude Périer qui lui avancent des fonds. Il trouve auprès Bonaparte un soutient militaire. Après l’échec du Directoire un changement de régime auquel les modérés, les jacobins et les royalistes attentaient voit le jour. Bonaparte à son retour d’Égypte fait un coup d’état le 9 et 10 novembre 1799 et met ainsi fin au Directoire et à la Révolution française, c’est le début du consulta. Carrion-Nizas de Marie Henry Francois Élisabeth fait partie des vingt-trois barons des États du Languedoc. C’est un homme politique, auteur et militaire; il devient officier de la cavalerie en 1789. Il vient à Paris après le coup d’état du 9 et 10 novembre 1799 et devient membre du traquant. Le discours de Carrion-Nizas du 3 nivôse de l’an X porte sur la puissance et la privation des droits civils. L’extrait étudié de ce discours, séance du 3 nivôse an X, Fenet, tome VII, pp. 366-368 parle du sentiment patriotique que ressent un citoyen pour son pays. Il est intéressant de voir comment Carrion-Nizas arrive à démontrer l’intérêt du sentiment patriotique envers un pays. La question se pose donc de savoir comment le sentiment de patriotisme peut-il amener la splendeur à un pays. À cette question il est possible constater que les législateurs sont pour la préservation de la paix ( I ), tout en ressentant un sentiment patriotique ( II ).
I- Pour la préservation de la paix.
Les humains ressentent un sentiment d’appartenante à une famille ( A ), mais un sentiment de famille uniquement dans leur pays ( B ).
A- un sentiment d’appartenance
Comme le dit Carrion-Nizas, les êtres humains ressentent un sentiment d’appartenance les uns envers les autres. En effet l’être humain se ressemble tous, ils marchent parle et ont la même intelligence « le genre humain n’est qu’une grande famille ». En temps de paix il n’y a plus de conflit mais cela ne dure jamais longtemps. pour lui, les différents peuples sont des frères mais des frères qui se feront toujours la guerre ils ne pourront jamais être totalement en paix « sont des frères dont les querelles seront éternellement soumises à la décision du glaive et à l'arbitrage des batailles ».
Carrion-Nizas démontre que les êtres humains ont un sentiment d’appartenance, mais ce sentiment d’appartenir à une seule et même famille ne dure pas et est ponctuée par des guerres.
B- un sentiment de famille, uniquement dans son pays.
Carrion-Nizas observe que les peuples après chaque guerre reviennent ensemble, mais cela ne dure jamais longtemps « un mélange
...