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Crise démographique Russe

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Par   •  6 Avril 2012  •  2 555 Mots (11 Pages)  •  1 625 Vues

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Introduction

Le déclin de la situation démographique Russe est vérifié en grande partie par les trois principaux facteurs des processus démographiques à savoir: la migration, la natalité et la mortalité. Ces trois indicateurs ne sont aujourd’hui pas avantageux pour la Russie, et le contexte de la population du pays est fréquemment désigné de grave. Les démonstrations les plus flagrantes de la « crise démographique » sont une natalité très faible ; une mortalité forte ; la décroissance continu de la population et un solde naturel négatif ce qui fait apparaitre un vieillissement de la population.

Prise en défaut par un taux de mortalité qui ne s’arrête plus d’augmenter (14,7 ‰) et d’une natalité qui ne cesse de baisser (8,4 ‰), la Russie est en proie, depuis le début des années 1990, à une très claire crise démographique, passée de 147,8 millions d’habitants 1989 à 145 millions en 2001.

A terme, dès 2015, le nombre de jeunes Russes entre 15 et 24 ans pourrait être divisé de moitié.

Cette baisse démographique "menace la survie de la nation", avait averti le président russe en juillet 2000, Vladimir Poutine. Aujourd'hui encore en 2011, la question de crise démographique en Russie reste a l’ordre du jour avec toujours les mêmes problèmes.

Si la société Russe acceptait que la conjoncture de la population présente soit la résultante d’une aspiration historique grande et définitive, alors son attitude aurait du en être autrement. Les décisions irréalisables doivent être stoppés. Les objectifs sont maintenant de s’accommoder à une nouvelle situation non conjoncturelle. Pour ce faire, il est indispensable de connaitre les caractéristiques de chacun des principaux processus démographiques (migration, natalité et mortalité) et leur évolution.

La baisse de la population russe

Depuis la chute de l’URSS, le peuple russe a vu son nombre diminuer d’environ 3 millions de personnes, cette baisse est d’autant plus significative qu’elle aurait pu être encore plus forte si le pays n’avait pas pu compter sur le retour des siens en Russie. Malheureusement les prévisions démographiques des russes ne laissent pas a se réjouir puisque cette baisse devrait si on en croit les spécialistes se confirmer dans les années a venir.

Plusieurs situations sont envisagés, pour la pire de toute elle laisserait la Russie a l’horizon du milieu du siècle avec un décroit de presque 50% de sa population soit environ 80 millions d’habitants restant.

Pour ce qui des optimistes, ils espèrent pouvoir limiter la caisse a une perte de 30% de la population afin de laisser le pays au dessus de la barre des 100 millions d’habitants.

La population russe qui était autrefois sa grande force est aujourd’hui son talon d’Achille et menace sa puissance.

L’accroissement de la mortalité

Le premier facteur majeur du déclin démographique précaire de la Russie est une mortalité plus élevée que la majeure partie des autres pays occidentaux, Cependant on a pu observer une baisse significative du taux de mortalité russe, notamment du a des évolutions en matière de santé, de ce fait elle s’est vu se rapprocher des pays les plus avancés comme les USA. La période qui en a suivi et qui est toujours d’actualité aujourd’hui, est celle que l’on pourrais appeler « période se stagnation »

Le système de santé de la Russie est montré du doigt, il est vrai qu’il est en retard que les autres pays de vieux continent. On a vu l’espérance de vie des Russes s’effondrer au fil des années 1970, et ce sont les hommes qui ont été le plus touchés, les femmes quant a elles ont été plus épargnées. L’espérance de vie pour les Russes a atteint son niveau le plus faible du 20ème siècle au cours de l’année 1979, à cette époque, elle était de 73 ans pour les femmes et de 61,5 ans pour les hommes. Durant la décennie 1980 les russes ont vu leur espérance de vie augmenter même si cette augmentation reste faible, puis l’augmentation devient nette a partir de la fin des années 1980. A partir des années 2000, des améliorations significatives sont notés mais cependant on ne sait pas combien de temps ces améliorations vont durer : pour l’instant les hommes russes restent en retard leurs voisins et cet écart est plus grand qu’au tout début du siècle.

D’immenses pertes démographiques sont à mettre au crédit du défaut de qualité de la santé publique de la Russie, qui à un retard considérable a ce niveau sur les autres pays développés. Si la Russie avait eu le même taux de mortalité que les autres pays développés, on estime a environ quinze millions les pertes qu’il y aurait en moins sur une période de cinq avant le début du 21ème siècle.

Dans le processus observé sur les pays développés, après une courte période de réflexion et d’estimation, tous les gouvernements on su trouver des réponses pour lutter contre le taux de mortalité élevé. C’est pourquoi aujourd’hui il est faible. A l’époque contrairement a ces pays, l’URSS n’a jamais su comment lutter efficacement contre le taux de mortalité qui était plus élevé chez elle que chez les autres. Cette incapacité a gérer ce problème est du en majorité a l’inefficacité de système de santé de la Russie, et de l’URSS a l’époque car elle a accumuler trop de retard sur les autres pays. On peut en conclure qu’à cette époque les gouvernements en place n’avaient pas fait de ce secteur leurs priorités pour le peuple. Et aujourd’hui les situations qu’elle soit économique ou bien politique ne peut guère faire espérer les russes sur une amélioration a cout terme, ni même a moyen terme pour le moment, car rien n’est envisagé.

Le système de santé russe est en partie responsable des freins qui aujourd’hui empêche la baisse normale de la mortalité en Russie. Leurs voisins européens qui ont réussit a faire baisser la mortalité assez vite ainsi qu’augmenter l’espérance de vie en même temps, ont fait des sacrifices afin d’augmenter considérablement les dépenses du gouvernement en terme du système de santé afin de le rendre plus fort et plus efficace. Par exemple les grandes puissances européennes allouent un budget de 8 à 10% de leurs PIB à la santé. Pour comparer

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