Commodore Edward Smith's diary
Fiche : Commodore Edward Smith's diary. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yatto2005 • 14 Décembre 2019 • Fiche • 3 192 Mots (13 Pages) • 465 Vues
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The RMS Titanic |
The White Star Line Company |
Yoni ATTAL & Benjamin MADAR & Samuel MIMOUN |
11/04/2019 |
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Grand Oral
3°1
Socle commun :
Carnets de bord / journal intime
Période : XXème siècle
Projet : [pic 10]
Le RMS Titanic
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Journal de Bord
Commodore des navires de la
White Star Line
White Star Line de Lord et du [pic 12]
Royal Mail Steamer Titanic
Sir
Edward John Smith
Journal de bord : 31 mars 1912
Il est 12 heures. Après avoir pris une semaine de vacances avec ma femme et ma fille, je m’apprête à monter pour la première fois à bord du plus beau navire du Monde dont je suis censé prendre les commandes dans une dizaine de jours à peine.
Je suis entré dans le paquebot avec Mr Andrews, l’architecte du navire, accompagné d’ouvriers car ils l’ont déjà arpenté maintes fois.
A première vue, je dirais qu'il reflète tout simplement la grandeur de la Grande-Bretagne. Il doit faire au minimum 900 pieds de long et 100 pieds de large.
A part l'Olympic, je ne crois pas qu'un seul bâtiment n'ait jamais été aussi plus beau que celui-ci.
Je monte sur le pont des embarcations et accède directement à la passerelle : elle est gigantesque ; c’est très impressionnant. Le RMS Titanic est beaucoup plus perfectionné que l’Olympic.
La passerelle est entièrement vitrée et permet d’avoir une vue d’ensemble et dégagée depuis tous les postes de pilotage. En outre, elle est directement reliée à la cabine de pilotage du capitaine par une simple porte communicante, ainsi qu’à la cabine de l’opérateur radio, située juste en dessous, à laquelle on accède par un petit escalier.
Les instruments de pilotage sont à la pointe du modernisme. Au centre, trône une table traçante, un compas et surtout, un appareil de détection acoustique des obstacles immergés.
Il y a également un téléphone direct, relié aux chaufferies.
Très vite, j’entre dans ma cabine, elle aussi entièrement vitrée et me mets à mon poste. La vue est totalement dégagée.
Après un rapide contrôle de mes instruments, je rejoins Mr Andrews pour la visite complète du navire. Il ya 10 ponts et plus de 700 cabines de passagers. J’ai pu observer l’originalité de la décoration et la somptuosité des cabines et des suites de 1ère classe.
Elles avaient un charme très particulier et étaient décorées dans des styles différents et très raffinés. Deux d’entre elles, d’époques Romaine et Renaissance, m’ont particulièrement impressionné. Le luxe s’étend jusqu’aux cabines de 2nde classe, ce qui confère encore plus de prestige au navire. Les cabines de 3ème classe, situées essentiellement au niveau des ponts E, F et G, quant à elles, sont plus exiguës et vétustes.
Je m’enfonce un peu plus profond et rejoins l’immense salle des machines. D’envergure, ses 6 chaudières et turbines sont adjacentes aux 6 compartiments à charbon.
D’un léger hochement de tête, je salue les mécaniciens, qui me répondent d’un mouvement de main au front.
Après cette visite du Titanic, je remonte pour consigner mes observations sur mon journal de bord et les partager avec Sir Andrews.
Demain matin, je demanderai au 4ème mousse de se présenter à 9heures précise afin que j’entame mes exercices de commandement des navires, depuis mon somptueux Royal Mail Steamer Titanic, à commencer par le lever du pavillon bleu Royal Naval, du pavillon de la White Star Line et non moins prestigieux drapeau des Etats-Unis d’Amérique.
Journal de bord : 01 avril 1912
Je viens de m’installer dans la passerelle avec deux de mes futurs officiers : Mr Herbert Pitman et Mr Joseph Boxhall. Ils montent à la vigie et reviennent une quinzaine de minutes plus tard, m’affirmant que le vent « souffle de l’Est ». Cette information me parait surprenante et m’amène naturellement à m’interroger. Après vérification, je provoque leur inquiétude, puis leur hilarité, en leur rétorquant qu’ils ont confondu l’Est et l’Ouest.
Après cet intermède, je leur confie la tâche de réaliser une rapide visite avec l’ouvrier des chantiers et de tester la ligne directe du téléphone. Puis, ils me rejoignent pour éprouver le fonctionnement optimal des principaux outils de navigations, ainsi que des instruments géographiques et de sécurité.
Alors que je m’apprêtais à effectuer un essai en mer prévu de longue date, un fort vent d’ « Est », susceptible d’endommager la coque du navire, m’oblige à l’annuler.
Un peu plus tard dans l’après-midi, ma déception est vite effacée par la visite surprise du charmant Sir Ismay, directeur de la White Star Line et de son acolyte, le sympathique Lord Pirrie, président des chantiers navals Harland & Wolff. Ils viennent m’annoncer la formidable nouvelle la programmation de nouveaux essais du Titanic, demain matin, dès 5h30, suivi d’une première sortie en mer. Visiblement anxieux, ils me rappellent que je serai aux commandes du plus grand navire du Monde avec la direction d’un nombre considérable d’équipage : 880, et que je devrai, en outre, faire attention à la coque du navire pendant la traversée de nuit jusqu’au port de Southampton.
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