BTS Tourisme: la Corse
Dissertation : BTS Tourisme: la Corse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Althea • 11 Décembre 2014 • 961 Mots (4 Pages) • 2 700 Vues
1. La Corse, une montagne dans la mer…
La nature a donné un formidable potentiel paysager pour cette grande île (la 5
ème de la Méditerranée par sa superficie), d’environ 150 km du Nord au Sud. On n’est jamais à moins de 40 km de la mer. « Ici rien n’a été ajouté, c’est Dieu qui a tout fait ».
C’est la montagne qui structure l’Île, comme une colonne vertébrale orientée du Nord-ouest au Sud-est.
Des sommets de plus de 2 000 m caractérisent la haute montagne, enneigée l’hiver, lieu de randonnées sportives le long du sentier de grande randonnée 20 (GR20) en été. Autour de cet axe, on trouve une moyenne montagne où le relief est toujours vif et boisé, lieu privilégié du maquis (formation végétale basse de type méditerranéen résultat de la dégradation de la forêt méditerranéenne, aux essences arbustives odoriférantes et souvent impénétrables). Ces reliefs importants expliquent la configuration très riche des littoraux : très découpés sur la côte occidentale ou la montagne « verse » dans la mer (golfes, baies, criques, calanques, falaises… de Bonifacio par exemple), ou plats et rectilignes sur la côteorientale dotée d’une plaine littorale.
La Corse est une île. Elle présente donc un linéaire côtier d’environ 1 000 km (équivalent à la totalité du littoral continental méditerranéen français). C’est un atout pour le balnéarisme surtout en Méditerranée où la température de l’eau dépasse en saison estivale les 25 °C. C’est donc la nature qui inspire les touristes et motive l’essentiel des séjours sur « l’Île de beauté » : la diversité et la beauté des paysages, la qualité des plages et le contexte méditerranéen (le climat méditerranéen) sont plébiscités. De surcroît, 30 % seulement du littoral est urbanisé et le Conservatoire du Littoral et des Rivages lacustres gèrent de très nombreux sites, comme celui du site naturel de Roccapina dans le Sud-ouest de l’île. Les sites naturels protégés sont très nombreux, dans l’arrière-pays montagneux (le Parc Naturel Régional de Corse) ou sur les littoraux (réserve de Scandola inscrite au Patrimoine del’UNESCO au titre des sites naturels).
2. Le défaut de ses qualités : l’insularité en question.
L’insularité recherchée par les touristes, symbole de dépaysement, de calme, de « fuite du monde », si elle est un atout précieux, peut être aussi une suite de contraintes.
L’accès à l’Île se fait par des moyens de transport onéreux, le transbordeur ou l’avion. Il y a donc toujours rupture de charge pour accéder à la Corse et cela induit des coûts de transport, point faible de la Corse face à d’autres destinations méditerranéennes françaises (la côte d’Azur est accessible en voiture ou train) ou insulaires méditerranéennes. La faible part du Low Cost, de petits aéroports pour des villes moyennes (Ajaccio et Bastia n’atteignent pas le seuil critique de 100 000 habitants) ne permettent pas toujours de concurrencer des villes comme Palma de Majorque aux Baléares ou Palerme en Sicile. C’est peut-être ce qui explique la faible part (à peine le quart) des touristes étrangers en Corse, en majorité italien (en raison de la proximité géographique et linguistique), à la différence des autres grandes îles
comme les Baléares ou la Crète. C’est
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