Sociétés et cultures de l’Europe médiévale, du XIe au XIIIe siècle
Dissertation : Sociétés et cultures de l’Europe médiévale, du XIe au XIIIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anaelleB13 • 2 Janvier 2019 • Dissertation • 1 051 Mots (5 Pages) • 987 Vues
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Sociéts et cultures de l’Europe médiévale, du XIe au XIIIe siècle
L’an 1095 appartient à une période de notre histoire appelée le Moyen Age. Il s’inscrit dans une société féodale et plus précisément dans l’Europe médiévale qui est considérée à la fois comme un lieu, mais avant tout comme un contexte social et culturel en pleine évolution dans lequel l’Église chrétienne tient une place essentielle. En effet, cette dernière après une période de faiblesse établit de nombreuses réformes telles que les réformes grégoriennes afin d’obtenir une entière indépendance vis-à-vis des laïcs. C’est également en 1095 que les croisades ont été lancées par l’Église, ou plus précisément par le pape Urbain II, afin de délivrer la Terre Sainte. On constate également à cette époque la naissance de l’ordre cistercien qui fait son apparition en 1098 avec la fondation de l’abbaye de Citeaux.
Comment l’Église sépare-t-elle les fonctions entre les clercs et les laïcs et organise-t-elle les relations entre les trois ordres de la société médiévale ?
Nous allons dans une première partie parler du texte donné et de son contenu. Ce texte s’agit d’extraits de décrets apostoliques donnés au Concile de Clermont. Ce concile a été ordonné par le pape Urbain II, en 1095, en Auvergne dans le but de résoudre des problèmes ecclésiastiques. Douze archevêques, quatre-vingts évêques et quatre-vingt-dix abbés, pour la plupart français y étaient présents.
Les différents décrets apostoliques rédigés sont destinés non seulement aux clercs, mais aussi aux nobles et aux personnes du tiers-état, c’est-à-dire à l’ensemble de la population de l’Europe médiévale. On y retrouve différentes règles et interdictions auxquelles est soumise toute la population. On peut notamment y voir l’évocation de la Trêve de Dieu qui s’exprime sous la forme d’une suspension de l’activité guerrière, du lundi au mercredi. Durant cette trêve, si quelqu’un porte atteinte à qui que ce soit, il ne sera pas puni pour son crime, contrairement aux quatre autres jours dans lesquels justice est rendue. On peut également remarquer que les règles et interdictions ne concernent pas seulement les personnes mais aussi les biens. En effet, on peut voir que certains de ces décrets s’opposent au nicolaïsme, c’est-à-dire le non respect du célibat par un prêtre, et que d’autres s’opposent au simonisme, c’est-à-dire le trafic de choses saintes ou d’honneur ecclésiastique. Ce texte interdit également aux hommes d’Église de participer à des activités guerrières ou encore de faire un serment de vassalité à un roi ou un seigneur. Il réserve également aux clercs la possibilité d’accéder à des fonctions religieuses telles que de devenir évêque. Ces décrets établissent une certaine forme d’égalité comme on peut le voir avec la dîme des labours qui ne doit être ni retenue, ni perçue par les laïcs.
Puis nous allons dans cette seconde partie parler de la manière dont l’Église sépare les fonctions entre les clercs et les laïcs et organise les relations entre les trois ordres de la société médiévale, c’est-à-dire, les clercs, les nobles et le tiers-état.
L’Église est en grande partie responsable du découpage de la société en trois ordres biens distincts cités précédemment. Cette dernière justifie ce découpage comme une volonté de Dieu, ainsi, tous, qu’ils soient clercs, nobles ou du peuple se doivent de respecter leur place sous peine de remettre en cause la volonté de Dieu.
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