Molière, Les Fourberies de Scapin, (1671), acte II, scène 7

Molière, Les Fourberies de Scapin, (1671), acte II, scène 7

I. Introduction : à vous de la faire en respectant les différentes parties !

Problématique : Dans quelle mesure Scapin est-il le représentant du valet traditionnel de comédie ?

SI VOUS PREFEREZ TRAVAILLER AVEC UN TABLEAU (CITATION / PROCEDES / COMMENTAIRE) LIBRE A VOUS, C’EST POSSIBLE.

Jean Baptiste Poquelin alias Molière est un comédien et dramaturge français du 17ème siècle, il fait parti du mouvement du Classicisme. Il est l’auteur des Fourberies de Scapin mais aussi de Les Précieuses ridicules ainsi que Dom Juan ou le Festin de Pierre.

Les Fourberies de Scapin a été publié en 1670, c’est une comédie en 3actes, c’est l’histoire de 2 jeunes gens qui sont tomber amoureux de 2 filles mais qui n’ose pas en parler à leurs père donc Scapin qui est le valet de l’un des 2 garçons va donc essayer de faire en sorte que les 2 père soit heureux pour leurs fils.

Dans cette comédie, le fils de Géronte, Léandre, est secrètement amoureux de Zerbinette une jeune esclave égyptienne. Cette dernière risque d’être enlevée si Léandre ne rachète pas rapidement sa liberté. Scapin, le valet rusé, décide donc d'aider les jeunes gens : il fait croire à Géronte que son fils a été enlevé et qu’il est retenu dans une galère turque. Il ne pourra être libéré que contre le paiement d’une rançon de quinze-cent écus.

[LECTURE DU TEXTE]

Dans quelle mesure Scapin est-il le représentant du valet traditionnel de comédie ?

3 Mouvements ont été repéré dans le texte, le 1er mvt est la mise en scène du mensonge de Scapin,

le 2eme mvt est la stratégie de Scapin afin de récupérer l'argent, feindre le temps qui presse et pour finir le 3eme mvt est l'avarice de Géronte qui tarde à payer la somme.

II. Développement

1er MOUVEMENT : la mise en scène du mensonge de Scapin

« GÉRONTE. Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? »

« Que diable » montre la stupéfaction de Géronte fasse à la situation. Phrase interrogative qui permet d’introduire le mensonge de Scapin. Phrase au passé car elle parle d’une action déjà déroulée.

« SCAPIN. Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu'à l'heure que je parle, on t'emmène esclave en Alger ! Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu, et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père. »

« Que de paroles perdues » Scapin utilise cette phrase pour que Géronte se dépêche et ne puisse pas réfléchir à une autre solution que celle proposée par Scapin.  « Mon pauvre maître[…] en Alger ! » Scapin dramatise pour faire en sorte que Géronte craque et décide de se dépêcher.

« Mais le ciel[…] d’un père » cette phrase est utilisé par Scapin pour accusé Géronte et le rendre coupable de la situation.

« GÉRONTE. Attends, Scapin, je m'en vais quérir cette somme. »

Géronte cède et décide d’aller chercher l’argent « je m’en vais quérir cette somme »

2ème MOUVEMENT : la stratégie de Scapin afin de récupérer l'argent, feindre le temps qui presse

« SCAPIN. Dépêchez-vous donc vite, Monsieur, je tremble que l'heure ne sonne. »

Scapin fait en sorte que Géronte se dépêche en lui fesant croire qu il ne reste plus beaucoup de temps « je tremble que l’heure ne sonne. »

 « GÉRONTE. N'est-ce pas quatre cents écus que tu dis ?

 SCAPIN. Non, cinq cents écus.

 GÉRONTE. Cinq cents écus ?

 SCAPIN. Oui. »

Géronte commence à paniqué car on peut constater qu’il se trompe sur le montant de la rançon ce qui signifie qu’il n’a pas les idée claire à cause du stresse de plus il pose une question ce qui appuis sur le fait qu’il n’est pas bien. Scapin reste ferme et affirme une autre réponse que celle attendu par Géronte. Ce qui provoque un étonnement de la part de Géronte avec une nouvelle phrase à la forme interrogative. Et suivi par une réponse affirmative de Scapin.

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