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Du Monde Romain au Monde chrétien : naissance et la diffusion du christianisme

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Par   •  28 Janvier 2019  •  Cours  •  1 719 Mots (7 Pages)  •  734 Vues

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Chapitre 2 : Du Monde Romain au Monde chrétien : naissance et la diffusion du christianisme

I Naissance du christianisme

A) Jésus

La naissance du christianisme se fait progressivement.

4 sources principales : - Evangiles (Mathieu, Marc, Luc, Jean) écrit entre 70 et 90, ce sont des points de vue engagés de la communauté qui avait suivi Jésus et qui croyaient qu’il était ressuscité

  • Lettres de Paul (mort en 67), personnage majeur qui n’a pas connu Jésus mais il se met à y croire car il aurait eu une illumination sur la route de Damas
  • Flavius Josèphe (petit passage) juif qui travaillait pour l’empereur romain
  • Tacite une ou deux phrases seulement, historien romain

Jésus était un homme juif né en 4 ou 5 avant notre ère et mort en 30. C’est un homme qui prêche qu’il est le fils de Dieu. Beaucoup l’on suivi pour ce qu’il prétendait être et d’autres le considérait comme un sage ou le libérateur qui devait chasser les romains de Palestine, les 3 raisons ne sont pas incompatibles. Pierre est considéré comme le chef des disciples de Jésus. Jésus s’est retrouvé très vite en conflit avec les autorités romaines et juifs (de Jérusalem dont ils dirigeaient le temple). Cette double hostilité le condamne à la mise à mort et crucifixion. Après sa mort, les disciples croient qu’il est ressuscité. Pour autant en 30 on ne peut pas encore parler de christianisme, la nouvelle religion n’est pas encore née.  

B) Du Judaïsme au christianisme (Ier IIème siècle)

On peut parler de naissance du christianisme au IIème siècle puisque cela a été une construction longue et progressive. Au milieu du Ier siècle, les communautés qui avaient suivi Jésus se demande si le message de Jésus était pour tous les Hommes ou pour les juifs. Quelle attitude avoir face aux commandements de la voix juive ?

Rôle important de Paul : pour lui le message de Jésus pouvait être pour tous. La pratique des commandements n’est pas indispensable. Eloignement vis-à-vis du judaïsme.

A partir de 70 il y a un renforcement du christianisme par la destruction de Jérusalem par les romains à cause d’une révolte juive. Les chrétiens n’y ont pas participé. Pour les juifs se sont des traîtres. Au IIème siècle on voit apparaître nettement le christianisme et la communauté juive et chrétienne tendent à se séparer.

C) Structure idéologique et institutionnelle (IIIème-IVème siècle)

Le christianisme trouve sa structure idéologique, institutionnelle et ses rituels comme le baptême qui marque l’entrée dans la communauté chrétienne. A l’époque elle s’adresse aux adultes après un long travail, l’eucharistie, la réunion dominicale, la fête de Pâque…

Institutionnelle : Il y a des chefs locaux de l’Eglise : les évêques.

Idéologique : A travers la réunion de Concile qui détermine le dogme. Apparition de penseurs, « les pères de l’Eglise » pour les chrétiens comme Augustin et Jérôme.

II L’encadrement des Hommes

A) Plusieurs catégories de chrétiens

On différencie les clercs c’est-à-dire ceux qui ont des fonctions de direction dans l’Eglise et les laïcs qui sont des chrétiens qui ne sont pas des clercs, ce sont des fidèles comme on dit aujourd’hui. Les clercs ont des privilèges notamment de manière fiscale, pas d’impôts, de contrainte militaire et sont sous protection. Mais ils ont aussi des devoirs dans leur comportement personnel : pas de commerce, impose le célibat, l’abstinence sexuel où en tout cas un grand nombre de texte essayent de l’imposer (ce n’est pas comme aujourd’hui dans le christianisme latin après la réforme du XXIème siècle), ce genre de devoir sont mal acceptés chez les Byzantins (aujourd’hui les orthodoxes). Parmi les clercs il y a aussi une hiérarchie : - les évêques au sommet, ceux sont eux qui dirige l’Eglise dans leur cité et dans le territoire qui dépend de la cité. Ils dirigent l’Eglise du point de vue de la doctrine, de la discipline matériel (chargé de collecter les fonds nécessaires pour l’Eglise, construction de refuge pour pauvres). Ce sont les personnages de 1er plan de la cité, l’empereur lui reconnaît un certain nombre de droits (juge, protecteur de la cité)

  • Les prêtres qui sont nommés et surveillé par l’évêque et qui ont la fonction de dire la messe.  
  • Les diacres qui sont le personnel au service de l’évêque, administration…

B) Une Eglise ou des Eglises ?

Est-ce que l’organisation de l’Eglise est centralisé ou non ?

A l’époque c’est la décentralisation car ça repose sur les évêques qui sont les maîtres chez eux. Peu de structure au-dessus d’eux. On parle d’Eglises avec s. Mais les chrétiens considèrent qu’ils font partis d’une même Eglise. Il y a tout de même eu une recherche d’unité/unificatrice :

  • Conciles : réunions d’évêques (conciles locaux existent). Les conciles généraux qui prétendent rassembler l’ensemble des évêques de la chrétienté. Le 1er est en 325 à Nicée à l’initiative de l’empereur Constantin. Il y a aussi ceux de Chalcédoine en 451 ou Constantinople en 553. Le but est de fixer des règles ou des choix doctrinaux.
  • Les évêques métropolitains et suffragants (aujourd’hui archevêques) un des évêques est supérieur aux autres c’est le métropolitain et les autres sont les suffragants. D’un point de vue juridique son pouvoir est limité
  • Grands sièges épiscopaux : 5 patriarcats (Alexandrie, Antioche, Jérusalem, Constantinople, Rome). Supériorité moral de ces évêques. Ces 5 se réduisent à 2 sièges principaux : Constantinople c’est le patriarche de l’Empire de Byzance ; Rome évêque de Rome qui reçoit le surnom de pape, cet évêque se dit successeur de Pierre donc se donne une autorité supérieure par rapport aux autres. Mais cette autorité n’est pas forcément reconnue comme dans l’Empire Byzantin, on lui reconnaît un certain prestige mais pas une autorité décisionnelle. En Occident, c’est davantage reconnu mais les évêques ne se reconnaissent pas comme soumis aux choix de Rome.

Comment les évêques sont-ils choisis ? Elu par le peuple et le clergé de la ville ou élus puis ordonner par l’évêque métropolitain. A cette époque on dit alors des Eglises mais avec des tentatives d’unification.  

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