VILLES ET DEVELOPPEMENT DURABLE
Compte Rendu : VILLES ET DEVELOPPEMENT DURABLE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Octobre 2013 • 2 454 Mots (10 Pages) • 3 406 Vues
Introduction: La ville, ennemie du développement durable ?
• Aujourd’hui, 53% de l’humanité vit en ville. La ville est un espace définissable par la concentration de population et la présence d’activités de commandement (au rayonnement est proportionnel à l’importance de la ville) que l’on ne trouve pas dans les espaces ruraux alentours : hôpitaux, musées, sièges sociaux d’entreprises, administrations…
• A l’heure où le développement durable est devenue une priorité à la fois médiatique et politique, les acteurs urbains (élus, entrepreneurs, habitants…) doivent s’entendre pour rendre les villes plus vivables et plus fonctionnelles. En d’autres termes, il s’agit d’appliquer les principes du développement durable aux espaces urbains. Or, ces objectifs sont souvent difficilement compatibles (car les acteurs n’ont pas les mêmes intérêts, parce que certaines villes du Sud n’ont pas suffisamment de moyens financiers...).
Etude de cas : « Toulouse est-elle une aire urbaine aménagée durablement ?
• Avec 1,1 million d’habitants, Toulouse est la 4ème aire urbaine française. Depuis 25 ans, elle enregistre une croissance démographique et économique très forte. Mais cette croissance pose des problèmes, notamment en terme de déplacements et de gestion de l’environnement. Les acteurs en charge de l’aménagement essaient d’en tenir compte dans les politiques menées.
• Problématique : En quoi l’exemple toulousain met-il en évidence les difficultés à
aménager durablement les villes dans le monde ?
I. Toulouse est-elle une aire urbaine aménagée durablement ?
A. Une croissance démographique et spatiale forte qui génère des inégalités
Etude de cas : « Toulouse est-elle une aire urbaine aménagée…»
• En 1986, l’aire urbaine accueille 750 000 habitants et l’espace urbanisé ne dépasse pas le périphérique (hormis à Blagnac). Il reste de nombreux espaces non bâtis à l’Ouest et à l’Est de Toulouse. En 2011, la population atteint 1,1 million d’habitants (soit une croissance de 46% en 25 ans !). Tous les espaces non urbanisés en 1986 le sont en 2011.
L’augmentation de la population s’est donc traduite par un étalement urbain important.
• Plusieurs facteurs expliquent la croissance de l’aire urbaine toulousaine :
- la petitesse des autres villes de la région Midi-Pyrénées : l’aire urbaine
Toulouse écrase littéralement le réseau urbain régional (Tarbes, seconde aire
urbaine de la région ne compte que 77 000 habitants) ;
- la concentration d’activités économiques créatrices d’emplois (aéronautique,
spatial…) qui sont à l’origine de migrations importantes vers Toulouse (depuis
10 ans, l’aire urbaine gagne en moyenne 11 000 habitants par an !).
• L’aire urbaine est marquée par des inégalités. Plus on s’éloigne de Toulouse et plus le revenu moyen, comme le prix de l’immobilier baissent. La croissance urbaine contraint les ménages modestes à s’installer en périphérie où le coût du logement est moindre.
B. Du tout-automobile à la victoire des transports en commun ?
Etude de cas : « Toulouse est-elle une aire urbaine aménagée…»
• Dans l’aire urbaine toulousaine, la voiture reste le mode de déplacement le plus utilisé (à hauteur de 79% des déplacements en 2008, contre 16% pour les transports en commun et 5% pour le vélo). Cette situation est à l’origine de très nombreux embouteillages sur le périphérique et voies rapides urbaines notamment aux heures de pointe (entre 7h30 et 9h et entre 17h et 19h). Il suffit d’un accident pour paralyser la circulation dans tout ou partie de l’agglomération. L’usage massif de la voiture est aussi à l’origine d’une importante pollution atmosphérique.
• Les pouvoirs publics en charge des transports en commun se sont lancés depuis 20 ans dans la réalisation d’un réseau de transports en commun en site propre (c’est-à-dire donc la circulation est séparée des voies sur lesquelles roulent les voitures). Deux lignes de métro et une ligne de tramway sont pour l’instant en service (surtout dans le centre de l’agglomération) mais d’autres projets sont prévus en périphérie (extensions du tramway et construction de lignes de bus en site propre). Le but est de faire reculer l’usage de la voiture (l’objectif est de le faire tomber à 70% en 2020).
• Pour l’instant, cette politique ne semble pas avoir révolutionné les habitudes de
déplacement des Toulousains, qui privilégient toujours leur voiture
C. Andromède, un écoquartier aménagé selon les principes du DD ?
Etude de cas : « Toulouse est-elle une aire urbaine aménagée…»
• Les écoquartiers sont plutôt situés proche de Toulouse (mais en périphérie, pas dans le centre-ville). Ceci s’explique par le prix des terrains qui est moins élevé (et par le fait qu’il reste des terrains à bâtir). Ils sont aussi souvent situés à proximité des infrastructures de transport (que ce soit les rocades ou les lignes de métro/tramway).
• Un écoquartier est un quartier conçu en respectant et en équilibrant les trois piliers du développement durable (le pilier social, le pilier écologique et le pilier économique).
II. Un aménagement durable encore limité dans l’aire urbaine toulousaine
Rédaction d’une synthèse de l’étude de cas, comme s’il s’agissait d’une composition.
Ensemble, on rappelle les grands principes méthodologiques, le plan leur est donné. Puis, ils rédigent l’introduction et la conclusion et complètent le plan sous la forme d’un plan détaillé.
En 1987, le rapport Brundtland définit pour la première fois de l’histoire la notion de « développement durable ». Il s’agit de répondre aux besoins des générations présentes en permettant aux générations futures de répondre aux leurs. Il se fonde sur trois piliers –>
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