Qu’est ce qu’une capitelle
Analyse sectorielle : Qu’est ce qu’une capitelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar capitella • 26 Mars 2014 • Analyse sectorielle • 670 Mots (3 Pages) • 662 Vues
Qu’est ce qu’une capitelle ?
C'est tout d'abord un type d’architecture, puisqu’elle renvoie à une activité de construction qui s'est concrétisée dans des édifices caractérisés par des procédés de couvrement spécifiques et dotés d'une esthétique propre.
C'est ensuite une architecture fondamentalement rurale, de par son implantation dans les campagnes, ses fonctions agricoles et son mode d'utilisation principalement temporaire.
C'est enfin une architecture de pierre sèche car le matériau d'élection en est la pierre, extraite du sol en liaison avec les activités agricoles, et assemblée à sec, sans mortier, par économie de moyens.
Mais c'est aussi une architecture populaire et anonyme, puisqu’elle n’est pas l'œuvre d'architectes mais de paysans ou de maçons anonymes détenteurs d'une tradition d'autoconstruction.
nous citerons un article critiquant le préambule à une plaquette administrative sur "Les terrasses de culture en Languedoc-Roussillon" parue en 1999 intitulée "Les terrasses de culture font aujourd'hui partie intégrante du patrimoine régional". « Faut-il en être surpris alors que le mot "patrimoine" est depuis une décennie appliqué à n'importe quelle production humaine, même la plus terre-à-terre ? De fait, accoler l'étiquette "patrimoine" à ces aménagements agricoles, c'est d'emblée inviter les pouvoirs publics à sortir leur carnet de chèque pour entretenir des structures qui ont désormais passé le terme de leur durée de vie utile et qui, faute d'entretien et de cultures, s'effaceront progressivement du paysage rural, tout comme sont disparus leurs bâtisseurs et utilisateurs de naguère. En dehors de la préservation de quelques sites marquants promus au rôle de musées en plein air, on voit mal comment les paysages bâtis légués par le XIXe siècle pourraient être sauvegardés à moins d'engloutir en permanence des sommes pharaoniques à payer des dizaines de milliers de maçons et de jardiniers. »
Nous aimerions critiquer cette remarque, qui tend à formaliser la définition du patrimoine dans une reconnaissance purement administrative et d’expertise des artefacts humains. Si l’on s’en remet aussi à d’anciens percepts, l’inventaire, c'est-à-dire l’inscription dans la mémoire d’un artefact jugé « digne de valeur » n’eut-il pas l’utopie de vouloir tout protéger, « du monument à la… » ?
Afin de conclure le sujet, il nous semble important d’insister sur la reconnaissance de ce patrimoine vernaculaire. Aux études et protections des fermes dans les années 1930, succèdent les années 1980 qui font émerger le « patrimoine vernaculaire fonctionnel », ne se rattachant plus à une histoire générale de la vie humaine enrichie par une typologie de l’habitat, mais accordable à des histoires plus locales et moins époustouflantes. Cette nouveauté, qui correspond aux lois de décentralisation des pouvoirs, notamment culturel, dénote l’avènement certain d’un régionalisme de la notion, d’autant plus accentué par le désengagement financier progressif de l’Etat à l’égard du patrimoine.
Quelle en est la cause ? Il semble qu’il y ait eu un véritable transfert du droit de juger
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