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Polybe et la science politique

Commentaire d'oeuvre : Polybe et la science politique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 100 Mots (9 Pages)  •  1 085 Vues

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Les documents soumis à notre analyse, sont 3 extraits du livre 6 des Histoires écrites par Polybes. Ce dernier est un écrivain grec et historien de la conquête romaine. L’auteur né en -200 a été politisé dès son plus jeune âge par son père chef de la ligue Achéenne. Cette dernière réunissait la majorité des cités du Péloponnèse avait pour but d’obtenir une certaine indépendance à l’égard des romains sans pour autant compromettre leurs alliances avec eux. Malgré le fait que la ligue était restée neutre dans la 3ème Guerre de Macédoine, Rome exigea de prendre en otage ceux se positionnant en faveur d’une indépendance, dont Polybe. Il put s’installer grâce Scipion émilien qui n’était autre que son élève et ami. Ce dernier lui permit de rentrer dans le « cercle de Scipions « qui est la plus prestigieuse des familles. Son exil a Rome lui permet d’observer comment se déroulais la vie politique à Rome et donc comment marchaient ces institutions. Il le fit en 40 livres dont seuls les 5 premiers nous sont parvenus complet, les autres sont incomplets. L’œuvre de Polybe a été utilisé par de nombreux auteurs s’inscrivant dans une époque postérieure comme par exemple Tite Live ou encore Plutarque. A l’aide de ses ouvrages il escomptait que ses contemporains comprenaient le monde qui les entourent. Ces textes ont donc une visée didactique. Ici l’auteur se prête à une analyse des institutions romaines à travers la constitution romaine sous la République ( Donc au 3ème siècle avant JC). En somme Polybe commence l’écriture des Histoires au moment où Rome concoit son plan de conquête universelle, CAD au début de la seconde guerre punique. La prise de carthage et Corinthe mettront un terme à cela ?

Dans l’optique de répondre à la problématique suivante : En quoi le régime politique de Rome sous la République est-il le meilleur possible selon Polybe ? Nous allons tout d’abord voir comment l’auteur présente les différentes formes de constitutions puis son avis concernant la constitution mixte de Rome.

I) La constitution au cœur de son propos

Selon Polybe une constitution influencerait la conduite des Hommes. De fait toute victoire ou défaite est en partie pré déterminé par les institutions. Connaitre les constitutions permettra donc dans cette logique d’expliquer le futur d’un état. (p308 au cas où)Une question s’est alors posée : « Quelle est le meilleur régime politique ? ». Polybe constate que l’on a tendance à trouver 3 types de régimes politiques. La première constitution est celle de la démocratie où le pouvoir appartient au peuple, demos voulant dire en grec peuple et cratos le pouvoir. La seconde est l’aristocratie soit selon Le Larousse une forme de gouvernement dans lequel le pouvoir est détenu par l'élite. La dernière quant à elle est la monarchie qui est un régime dans lequel l'autorité politique est exercée par un individu et par ses délégués. Toutefois L’auteur critique cale. En effet pour lui, il existera une règle appelée anacyclosis selon laquelle chacun de ces 3 régimes suivrait des cycles. Leurs constitutions ne les n’empêcheraient pas de dégénérer. Tout d’abord la monarchie serait issue du droit du plus fort. Cette dernière dégénèrera alors lorsque la société sait différencier le bien du mal. Le monarque doit alors défendre ses sujets de l’injustice. Or des dérives auront lieu et la tyrannie s’installera. Le gouvernement despotique, insupportables, sera remplacé par l’aristocratie. Celle-ci connaitra aussi des excès et se transformera en oligarchie dans laquelle le pouvoir est détenu par un groupe restreint. Cette oligarchie sera renversée par la démocratie qui par la suite ce transformera en ochlocratie soit un Gouvernement où le pouvoir est aux mains de la multitude, la populace. Voilà pourquoi selon l’auteur un régime mixte serai une bonne idée. L’auteur prend alors l’exemple d’un législateur, comme artisan de l’histoire spartiate, Lycurgue. La constitution mise en place par ce dernier, plaisait à l’auteur étudié car elle garantissait sécurité et liberté. En effet la législation mis en place par le spartiate comporte des rois craignant le peuple et les citoyens sont protégés de potentielles dérives des rois par la géroussia. La géroussia veillant au respect de la loi par chacun. Toutefois cet exemple reste l’un des seuls cas de constitution mixte avec Carthage et Rome.

II) Une constitution mixte à Rome

Selon Polybe la démocratie, l’aristocratie et la monarchie ont pour destin d’être corrompus en vue de la notion de cycle. Pour éviter cela, il préconise la constitution mixte. Au sein de cette dernière chacune des 3 institutions est présente mais de manière à pouvoir être arrêtés par les 2 autres en cas de dérives. Tous restent ainsi, pour reprendre les termes du texte, dans leurs « limites naturelles ». Même si c’est un anachronisme total et j’insiste sur cela, c’est la même idée qui sera plus tard mis en avant dans de l’esprit des lois lorsque Montesquieu écrivait « Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ».

INSTITUTION Rome :

La constitution romaine est mixte en témoigne les différentes institutions possèdent chacune une part conséquente de pouvoir. De ce fait sur certains aspect la législation romaine apparait tantôt comme étant une monarchie, tantôt une aristocratie et tantôt telle une législation de démocratique. En effet focalisons sur les consuls et leurs rôles.ils sont d’abord appelés judices puis praetores ont avec l’établissement de la République obtenu le rôle militaire et civil des anciens rois CAD général en chef de l’armée, être le grand prêtre de l’état, dispose du domaine public etc.. Donc lorsque nous constatons qu’ils maitrisent l’armée (, le pouvoir exécutif, nous pouvons avoir l’impression d’avoir à faire à une monarchie. Cependant sur d’autres aspects nous pouvons être tentés de croire l’inverse : Attelons-nous maintenant au

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