Librairie de Pieter Meijer Warnars de Johannes Jelgerhuis Rienksz
Dissertation : Librairie de Pieter Meijer Warnars de Johannes Jelgerhuis Rienksz. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Asachan92 • 31 Janvier 2014 • 1 364 Mots (6 Pages) • 957 Vues
Historique[modifier | modifier le code]
Jeton de la corporation française des libraires et imprimeurs (1723).
La librairie de Pieter Meijer Warnars de Johannes Jelgerhuis Rienksz (1820).
Jusqu’au début du xixe siècle, les libraires étaient également éditeurs, achetant les manuscrits aux auteurs, les faisant imprimer et les débitant dans leur boutique. Ce n’est qu’au xixe siècle que la division des tâches imposera la séparation entre les professions de « libraire » et d’« éditeur ».
Avant la Révolution, les libraires devaient tous demeurer dans les quartiers de l’Université et ils ne pouvaient occuper qu’un seul magasin, fermé le dimanche. Ils ne pouvaient éditer qu’après en avoir obtenu la permission du lieutenant général de police, l’approbation des censeurs et les lettres du grand sceau.
Les libraires étaient forcés, sous peine d’amende, que partageait l’imprimeur, de mettre sur les ouvrages qu’ils éditaient leur nom et leur demeure. Cinq exemplaires devaient être déposés par eux, deux à la bibliothèque du roi, un au cabinet du Louvre, un au garde des sceaux et un au censeur qui lisait l’ouvrage. Les libraires seuls avaient la faculté de décrire les livres et de faire les ventes de bibliothèques, mais sans publicité par voie d’affiche. Une librairie ne pouvait être transmise sans la permission du lieutenant de police.
La Révolution établit la liberté entière pour l’exercice de la profession de libraire. Ceux-ci ne furent plus soumis qu’à la condition d’avoir une patente. La Convention, par décret du 19 juillet 1793, maintint les droits des auteurs, mais n’apporta aucune restriction à l’exercice du commerce de la librairie. Le 18 ventôse an II, elle décréta la prohibition de la sortie des livres précieux et des manuscrits que les étrangers essayaient de s’approprier.
La librairie continua de s’exercer librement jusqu’en 1810, époque à laquelle un décret impérial vint la réglementer et imposer à ceux qui l’exerçaient des obligations qui n’étaient guère qu’un renouvellement de celles de l’Ancien Régime.
Selon le Guiness Book des Records, la plus ancienne librairie au monde est la Livraria Bertrand à Lisbonne. Fondée en 1732, elle est toujours en activité au même endroit depuis 1773 (rua Garret 73-75).
La librairie Broglie (anciennement Berger-Levrault), fondée à Strasbourg en 1676, est considérée comme la plus ancienne de France.
Le métier de libraire[modifier | modifier le code]
Travail de l’assortiment[modifier | modifier le code]
Intérieur d'une librairie.
Le libraire se tient au courant des parutions à venir (environ deux à trois mille nouveautés par mois)
par les canaux d’information professionnels que constituent, entre autres, la revue Livres-Hebdo et la base de données Électre.
en recevant les représentants des maisons d’éditions, qui lui présentent les livres et prennent note de ses commandes, ou à défaut en travaillant à partir de documents de présentation.
Ces commandes concernant les nouveautés s’appellent l’office, qui constitue l’un des modes d’approvisionnement de la librairie. Le libraire choisit aussi de remettre ou non en commande les livres vendus, cela s’appelle le réassort. Il décide avec les représentants de mettre en place des opérations promotionnelles, généralement autour d’une collection. Enfin, il travaille son fonds pour proposer un choix de livres moins récents adapté à sa clientèle et qui correspondent plus spécifiquement au projet de la librairie.
Les retours sont les invendus des nouveautés. Ils sont choisis, retirés des rayons, saisis et mis en colis pour être renvoyés au fournisseur.
Réception et mise en place des livres[modifier | modifier le code]
Le libraire catalogue les nouveautés (en créant des fiches correspondantes dans le logiciel de gestion du magasin), reçoit les livres (en mettant le stock à jour) et leur attribue une place dans le magasin (présentation sur table, vitrines, mises en avant).
Vente[modifier | modifier le code]
La vente revêt plusieurs aspects :
La mise en avant consiste à présenter les livres de façon ordonnée et attractive. Les éditeurs fournissent parfois du matériel (affiches, présentoirs,...) dit de publicité sur le lieu de vente.
Le conseil est la partie la plus sympathique du métier. Le libraire aide le client à choisir un livre, en le questionnant pour formuler sa demande de manière précise et en le renseignant sur les livres susceptibles de répondre à son attente.
La vente, généralement combinée avec le conseil, consiste à convaincre le client d’acheter un ou plusieurs livres, en mettant en avant les raisons pour lesquelles ils répondent à ses attentes, ou plus simplement en les lui proposant.
L’encaissement est la vente proprement dite; le système informatique retire les livres vendus du stock
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