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Les sanctuaires grecs/panhelléniques.

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Par   •  16 Novembre 2016  •  Cours  •  2 936 Mots (12 Pages)  •  1 019 Vues

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Recherche de grec sur les sanctuaires :

Sanctuaire de Délos :

Délos est l'une des îles des Cyclades, en Grèce.         Voisine avec l’ile de Rhénée. Elle est petite (3,5 km²), aride et inhabitée depuis longtemps.

Elle a joué un rôle considérable en Grèce antique, lorsqu'elle avait de l'eau potable, tant sur le plan commercial que religieux, elle connue son apogée sur le plan religieux au VIe siècle av. J.-V.

Son nom de Délos (« claire », « visible ») s'explique par la mythologie.

Selon la légende, Zeus immobilisa cette île, jusque-là flottante, pour que Léto, poursuivie par la jalousie d’Héra sur terre et sur mer, trouve enfin un asile où elle mit au monde deux jumeaux Apollon et Artémis. Mais l'île était sacrée, il n'était pas permis aux femmes d'y accoucher, ni d’y enterrer les morts.

L’île aurait été soit créée par le plongeon d’Astéria, la sœur de Léto dans la mer, pour échapper aux poursuites de Zeus. Ou bien par Poséidon, car Zeus lui aurait demandé. Donc Poséidon a utilisé son trident,  et il fit sortir de la mer deux rochers plats (Délos et Rhénée).

Les pèlerins arrivaient à Délos et ils suivaient un itinéraire. Ils étaient accueillis à l'agora des Compitaliastes, du nom des Compitalia, c’est-à-dire qu’en Rome antique, une fête annuelle se déroulait à date non-fixe. La date était annoncée au début de janvier par le préteur urbain pour marquer la fin de l'année agricole. Les esclaves pouvaient y participer et se voyaient accorder certaines libertés.

De l'agora des Compitaliastes, la voie conduisait au sanctuaire d'Apollon, précédé d'un propylée en ruines. Sur une vaste esplanade subsistent les vestiges de quatre temples consacrés au dieu. Il s'y dressait aussi jadis une colossale statue le représentant, mais qui a subi des dégradations et des tentatives de déplacement multiples. Il ne demeure que le torse et une partie du bassin, une main est conservée au musée local et un pied au British Museum.

Au Nord du portique d'Antigone s'étend l'agora romaine, avec le Lac sacré, asséché de nos jours, et la fameuse « Terrasse des Lions » disposés ici pour la protection symbolique du site. Au nombre de neuf au départ, il ne reste plus que cinq lions (ou peut-être des lionnes) en marbre de Paros, abrités dans le musée de l'île.

 [pic 1]    [pic 2]

Sanctuaire de Délos                                                       Les lions de Délos

Sanctuaire d’Epidaure :

 Le sanctuaire d’Epidaure se situe dans une petite vallée du Péloponnèse, à Epidaure.

Dans ce sanctuaire se trouve le temple d’Asclépios, qui est le dieu de la médecine, issu du culte d’Apollon, mais s’en détache car le culte d’Asclépios devint celui d’Epidaure officiellement. C’est le fils d’Apollon et Coronis, qui cette dernière était la fille de Phégias, roi de Lapithes. Coronis était déjà enceinte lorsqu’elle prit pour amant Ischys, un arcadien d’après la légende. Apollon fut averti de ce que Coronis avait fait par une corneille, qui fut maudite par Apollon, depuis ce jour-là corneille avait un plumage noir. Apollon raconta tout à Arténis, sa sœur. Cette dernière les (Coronis et Ischys) tua de ses flèches, pour condamner l’infidélité de Coronis. Lorsqu’Apollon se rendit compte que sa femme était enceinte, elle brûlait déjà sur le bûcher funéraire. Alors Apollon arracha son fils du ventre de Coronis.

Le nouveau-né fut recueilli par un berger qui le nourrissait du lait de ses chèvres. Lorsque Asclépios devint plus grand in le confia aux centaures qui lui appris l’art de la médecine. Athéna lui donna deux fioles : l’une pouvant ressusciter, l’autre pouvant donner la mort. Asclépios l’utilisait souvent (par exemple : Capanée, Tydare, Lycurgue, etc.) Mais Hadès se plaignit à Zeus que l’ordre dû, allait être changé et se dernier foudroya Asclépios. Cet acte mis en colère Apollon, qui alla tuer les cyclopes, qui eux ont forgé la Foudre. Zeus envoya  Apollon comme esclave chez Admète. Toutefois Zeus rappela Asclépios à la vie, sous la forme d’un serpent. Réalisant ainsi la prophétie de la fille de Chiron, qui avait prédit qu’Asclépios deviendrait un dieu.

Asclépios devint alors un dieu très populaire, il épousa Epioné, la fille du roi Cos, dont il eut quatre filles, et deux fils.

Asclépios a été dédié à cinq principaux sanctuaires dont celui d’Epidaure, où l’on venait chercher la guérison, en suivant des règles particulière. Des serpents (non-venimeux) s’y promènent. Asclépios apparaissait en songe aux prêtes et leur révélait le remède qui rendait la santé.

On trouve aussi dans ce lieu de culte le théâtre d’Epidaure, ce dernier est s’en doute le meilleur théâtre conservés et un des plus des plus beaux de la Grèce antique. Il y a aussi un temple pour Aphrodite, un stade, un musée, des bains grecs, ….

Voici le plan du sanctuaire d’Epidaure :[pic 3]

                [pic 4][pic 5]

     Statue d’Asclépios

 

                                           

Théâtre d’Epidaure                                                                      

Sanctuaire d’Olympie :


Olympie est un village de la Grèce, au pied du mont Kronion, au nord-ouest du Péloponnèse, qui s'est développé à proximité des ruines du célèbre sanctuaire voué au culte de Zeus.

Grand centre religieux de la Grèce antique, l'un des quatre sanctuaires panhelléniques. Onomanos, roi de Pisa, en Elide, savait par un oracle qu'il serait tué par son gendre. Il imposa aux prétendants de sa fille Hippodamie de disputer avec lui une course de chars où le perdant serait exécuté. Comme il possédait une paire de juments que le dieu Arès en personne lui avait offert, elles étaient douées d'une rapidité surnaturelle et elles sortaient toujours vainqueur de ce concours. Les douzes prétendants avaient déjà payé leur vie lorsque Pélops, chef des Achéens, se présenta. Il séduisit le cocher d'Onomanos, Myrtilos, qui s'arrangea pour qu'une roue du char de son maître se détache du moyeu durant la course. Pélops, vainqueur, tua le roi et conquit ainsi à la fois la main d'Hippodamie et la souveraineté de Pisa.  

Plus tard, Héraclès aurait organisé à Olympie les premiers Jeux en l'honneur de Pélops. C'est cet ensemble de mythes que l'ensemble des cités grecques décidèrent de célébrer à partir de 776 av. J.-C. en instaurant les jeux Olympiques. L'administration du sanctuaire et la présidence des Jeux furent d'abord assumées par la cité de Pisa, au nom de la confédération des seize villes d'Elide. En 471 av. J.-C., Pisa perdit cette fonction au profit d'Elis, qui fut alors reconnue suzeraine d'Olympie grâce à l'appui de Sparte.

Gouvernée par des princes habiles, la cité sacrée d'Olympie se constitua peu à peu grâce à la générosité d'une clientèle de villes et de princes. Les fêtes périodiques qui accompagnaient la célébration des cultes firent de ce lieu le rendez-vous de tout le monde grec, où, à la faveur d'une trêve sacrée, les différentes cités oubliaient un instant leurs disputes et l'hellénisme prenait conscience de son unité.  

Enrichi de nombreux monuments et offrandes par la dévotion des fidèles, le sanctuaire - qui connut son apogée aux VI e et V e s. av. J.-C. Il devint un véritable musée où chaque peuple grec retrouvait les souvenirs et les archives de son histoire. Olympie fit même fonction de centre diplomatique où se réglaient les affaires des particuliers et des Etats. 

En 342 av. J.-C., le sanctuaire passa sous l'autorité des Macédoniens, puis, au II e s. av. J.-C., sous celle des Romains. Olympie, dont le déclin était alors incontestable, connut encore un dernier éclat avec les largesses des souverains hellénistiques (Philippe II fit construire le Philippeion) et des empereurs romains (Néron et Hadrien), mais après le III e  siècle, le site n'eut plus aucun rôle politique ou religieux. La foule accourait aux fêtes, curieuse, mais sceptique et irrespectueuse. Les Jeux furent arrêtés en 394 et les sanctuaires fermés (édit de Théodose Ier); après la destruction des temples païens ordonnée par Théodose II (426) le site, en ruines, fut abandonné.  
 

L'ensemble des édifices désigné sous le nom général d'Olympie, ne constituait pas une ville. C'était un vaste sanctuaire où les temples et les autels de diverses divinités se trouvaient réunis sous les suzerainetés spirituelles de Zeus et temporelle de Pisa, puis d'Elis. L'enceinte sacrée, l'Altis, renfermait plusieurs temples, d'anciens lieux de culte, des autels, et toutes les offrandes (trésors, pour la plupart offerts par des cités coloniales, trophées, statues, monuments commémoratifs, stèles, etc.). A l'extérieur de l'Altis se trouvaient les édifices civils: le bouleutérion (siège du sénat olympique, VI e -II e s. av. J.-C.), le prytanée (réfectoire des hôtes officiels, V e s. av. J.-C.), etc. Parmi les temples, le plus vaste et le plus fastueux était le temple dorique de Zeus Olympien (468-465 av. J.-C.), tandis que l'Héraïon était le plus ancien, l'un des tout premiers temples grecs construits en pierre (fin VII e -début VI e s.). La cella de l'Olympieion contenait la célèbre statue de Zeus, sculptée par Phidias (vers 430 av. J.-C.), la statue de culte la plus renommée de l'Antiquité. Emportée à Constantinople, elle fut détruite dans un incendie en 475 apr. J.-C.

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