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Les prêtresses d’Apollon oraculaire : La pythie et la Sibylle

Cours : Les prêtresses d’Apollon oraculaire : La pythie et la Sibylle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2018  •  Cours  •  1 994 Mots (8 Pages)  •  1 441 Vues

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Les prêtresses d’Apollon oraculaire : La pythie et la Sibylle

Quelle était l'importance des prêtresses d'Apollon dans le monde greco-romain ?

Plan:

  1.  Les origines des prêtresses d’Apollon
  2. La sybille
  1. Qui était-elle ?
  2. La sibylle de Cume
  1. La pythie
  1. Qui était-elle ?
  2. Les oracles de Crésus et de Oedipe

Introduction : Durant l’Antiquité, dans le monde gréco-romain, la religion rythmée la vie des populations. En effet, les dieux avaient une place central dans leurs vies. Que se soit dans le foyer familial, la rue ou même la politique. A L’époque, les Hommes étaient très spiritueux. Nous pouvons alors nous demander quelle était l’importance des prêtresses d’Apollon pour les gréco-romains...

  1. Les origines des prêtresses d’Apollon

Avant de vous expliquer en détail, le rôle des pythies, nous allons vous expliquer leurs origines.

Leur nom vient d’un serpent qu’Apollon a vaincu. En effet,  Python,son nom, est un serpent gigantesque né des miasmes du déluge, son nom signifie pourriture. Il est posté dans une grotte sous le parnasse d’où il est chargé de garder l’oracle de Delphes, à l’origine présidé par la Terre-mère, Gaia. Il s'acquitte de sa mission en dévorant tout ce qu’il rencontre sur son passage, hommes et bêtes. Plus tard la femme de Zeus, Héra, furieuse une nouvelle fois de ses infidélités lança le monstre Python contre sa nouvelle maîtresse, Léto, pour que celle-ci n’accouche. Mais la fugitive est caché par les dieux sur une île flottante, la future Délos, et elle réussit à mettre au monde ses jumeaux, qui sont alors Apollon et Artémis. Devenu adulte en quelque jours, le jeune dieu accourt à Delphes pour venger sa mère. armé d’un arc et de flèches, fournis par Héphaïstos, Apollon se rendit sur le mont Parnasse affronter le monstre. Il le blessa très fortement avec ses flèches. Python s’enfuit vers Gaïa, situé là, à Delphes, suivi de près par le dieu. A proximité de la fissure sacrée, il lui envoya des flèches mortelles. Gaïa se senti alors blessée et alla se plaindre auprès de Zeus. Dans la mesure où Apollon avait profané l’enceinte sacrée, il dut aller se purifier et institua les jeux pythiques, tenus ensuite tous les quatre ans à Delphes, en son honneur qu’il aurait fondés pour célébrer sa victoire sur le serpent Python. Ces jeux comportaient des concours poétiques, dramatiques et musicaux, des courses et exercices gymniques. De retour en Grèce, il réussit à convaincre Pan de lui enseigner l’art de prédire l’avenir et s’empara de l’oracle de Delphes. Ainsi Apollon prends le surnom de Pythien lorsqu’il inspire des prophéties, à sa prêtresse la pythie (dont le nom vient du monstre originel des lieux).

Oeuvre: Nous pouvons alors ici voir une sculpture d’Auguste Rodin qui a représenté la scène de combat entre Apollon et le Python. Elle se trouve au Musée Rodin de Paris.

vers le VIème siècle av. J.-C,

II. La sybille

  1. Qui était-elle ?

Dans la mythologie grecque, la sibylle est une prêtresse d'Apollon qui personnalise la divination  et prophétise, elles apparaissent en Asie Mineure au viiie siècle av. J.-C.. Au contraire de la Pythie de Delphes, elles étaient indépendantes et exerçaient leur art dans diverses régions du monde gréco-latin.

Les sibylles expriment leurs oracles dans un langage énigmatique permettant de nombreuses interprétations  Par exemple, si un soldat demandait son devenir avant de partir en guerre. Le sens pouvait être bien ou mal interpréter... « Ibis redibis non morieris in bello ». Si une virgule est placée avant le « non », la phrase devient «Tu iras, tu reviendras, tu ne mourras pas en guerre », mais si la virgule était placée après le « non », la phrase est « Tu iras, tu ne reviendras pas, tu mourras en guerre ».

L'obscurité et l'ambiguïté de la divination des sibylles a d’ailleurs donné le qualificatif « sibyllin » qu'on attribue à des propos confus, énigmatiques, mystérieux ou à double sens.

On peut ainsi comparer par leurs capacité de communiquer avec le divin les sibylles aux prophète. Les sibylles furent considérées comme des incarnations de la sagesse divine, aussi vieilles que le monde, et dépositaires de la révélation primitive. Celles-ci témoignent de l'importance attachée dans l'Antiquité aux pouvoirs divinatoires.  

Au Ier siècle av.J.C. on compte 12 sibylles, mais la plus connue était celle de Cumes, près de Naples. Les romains conservaient dans le temple de Jupiter Capitolin les derniers livres sibyllins au nombre de 6 qui furent acquis par Tarquin le Superbe, dernier roi de Rome, entre 534 et 509 av.J.C. car les 6 premiers furent détruits par la Sibylle devant le refus du roi de les acheter, les trouvant trop chers. Le texte de ces livres sont d’une telle obscurité que l’on pouvait en tirer le sens que l’on voulait, d’où encore le terme de sibyllin.

B-La sibylle de Cume

Elle fut appelée Mélankraera, Amalthée ou bien encore Déiphobe. Le poète Ovide raconte dans les Métamorphoses (XIV) qu’Apollon, épris des charmes de la sibylle de Cumes, offrit de réaliser son vœu le plus cher en échange de ses faveurs. Feignant d'accepter sa proposition, elle lui demanda autant d'années de vie que sa main contenait de grains de sable. Cependant, elle n'a pas honoré sa promesse. Comme elle avait omis de formuler son vœu de manière à conserver toujours la fraîcheur de ses vingt ans et que sa main contenait mille grains de sable lors de son vœu. Apollon l’a exaucé à la lettre, changeant ainsi le souhait en malédiction. Elle vieillit au fur et à mesure de son interminable existence, elle répondait au passant qu’elle désirait mourir. Virgile décrit la descente d'Énée aux Enfers accompagné de la sibylle de Cumes ; elle lui avait montré où cueillir, dans les bois sur les bords du lac Averne, le rameau d'or qui devait lui permettre de pénétrer dans le royaume d'Hadès. Sa vieillesse devint légendaire, et comme elle était venue en Italie au déclin de sa vie, on l’appela la Sibylle de Cume. Une autre, de ses légendes,  est celle qui la conduit à Rome auprès de Tarquin le Superbe, à qui elle apporte les livres sibyllins.

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