Les Muses
Note de Recherches : Les Muses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar caca • 13 Mai 2013 • 444 Mots (2 Pages) • 736 Vues
Le corpus présenté est composé de quatre poèmes de différents auteurs et époques. Nous avons le « sonnet IV » de J.Du Bellay paru en 1558 dans le recueil Les Regrets, le « Sonnet à Caliste » écrit en 1620 par F.Malherbe , puis « La muse malade » de C.Baudelaire extrait du recueil Les Fleurs du mal publié en 1861 et enfin , « Per te praesentit aruspex » de G.Apollinaire extrait du recueil Il y a datant de 1925. Ces quatre poèmes nous présentent la muse respective de chacun des poètes et la relation qui les lie à leur muse. Dans un premier temps nous verrons que la muse évoquée est une référence à la muse antique, puis, la muse est la femme aimée.
Les poètes et les artistes plus généralement, ont souvent recours à une ou plusieurs muses. Les muses sont à l’origine, dans la mythologie grecque au nombre de neuf. Ce sont les neuf filles de Zeux et Mnémosyne (déesse de la mémoire).Elles sont les allégories de l’art : elles représentent la musique, le chant, le théâtre, la danse, la rhétorique, la poésie et l’astronomie. Ce sont les muses qui apportent l’inspiration et l’imagination aux artistes car pour les grecs, l’art n’est pas humain, il provient des divinités. De tout temps, les muses sont des femmes qui inspirent les poètes. kbvsDans le poème de Du Bellay, « Les muses » font clairement référence aux neuf muses grecques qui escortaient Apollon. On remarque que dans ce texte, c’est Du Bellay qui joue le rôle d’Apollon : il les « menait danser ». Baudelaire lui aussi évoque les origines mythologiques des muses et de sa « pauvre muse ». Il emploie le second prénom d’Apollon : « Phoebus » et cite « Pan », l’inventeur de la flûte.
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