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Les Jeux Du Cirque Dans L'antiquité

Mémoire : Les Jeux Du Cirque Dans L'antiquité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2014  •  1 436 Mots (6 Pages)  •  2 569 Vues

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INTRODUCTION

L’histoire des jeux est longue et complexe. Elle est faite des nombreux « bricolages » permanents. Les jeux connus sous le nom de « jeux romains » ont donc diverses origines : même avant la création de Rome, des formes de sports rassemblant les gens existaient déjà chez les Grecs (1500 avant JC) et les Etrusques (an mille avant JC). La tradition attribue aussi à Romulus la création des jeux Capitolins et à Tarquin l’Ancien après la construction du grand cirque (Circus Maximus) au VIème siècle avant JC, celle des Jeux du cirque (Ludi Circenses), Jeux romains (Ludi Romani) et Grands Jeux (magni Ludi). Les ludi, épreuves sportives ou jeux, avaient lieu à Rome pendant les jours fériés. Sur 109 jours néfastes, quarante-cinq jours étaient consacrés aux fêtes accompagnées de prières, de sacrifices en l'honneur des dieux, de processions et de ludi. Á l'origine ces ludi étaient des courses de chars. Ce que l'on appelle communément aujourd'hui Jeux du cirque correspond à des spectacles, souvent sanglants, qui se donnaient principalement dans les amphithéâtres, et plus spécialement, à Rome, dans le Colisée (ou amphithéâtre flavien) qui pouvait contenir plus de 50 000 personnes. Ces jeux étaient l'occasion pour les empereurs de commémorer leurs victoires, leur avènement, un anniversaire ou un mariage, et ainsi de se rendre plus populaires

Plusieurs jeux y étaient donc pratiqués. On va donc voir comment ces jeux étaient organisés.

1° Courses de chars (cursus).  

Les courses de char sont très populaires. Pour chaque course, quatre ou huit chars menés par un équipage y participent. A Rome, les cochers (aurigae, agitatores) étaient partagés en quatre compagnies ou Factions qui se distinguaient entre elles par la couleur de leur costume; elles représentaient les quatre saisons de l'année. La faction verte représentait le printemps; la rouge, l'été; la bleue, l'automne; et la blanche, l'hiver. Domitien (empereur romain, qui régna de 81 à 96) en ajouta deux : la pourpre et la dorée.

Le cocher se tenait debout dans son char, les rênes passées autour du corps, ce qui lui permettait, en cas de besoin, de peser de tout son poids sur les chevaux, en se penchant en arrière; mais dans le cas où le char venait à verser, il risquait fort de mourir. Pour échapper à ce danger, le cocher portait à sa ceinture un petit couteau fort tranchant, afin de couper les rênes en cas de nécessité : c'est ce qu'on voit sur plusieurs sculptures anciennes, particulièrement sur un fragment de statue de la villa Negroni (ci-dessous); ce fragment donne aussi une idée de costume des cochers. 

Lorsque, les portes des loges de départ étaient passées, les concurrents faisaient sept fois le tour de la spina (sorte de longue base portant divers éléments marquant l'axe de la piste autour de laquelle tournent les chars.). Très peu de règles existent. Le vainqueur de la course était récompensé d’une couronne, d’une importante somme d’argent et des palmes de la victoire remise par l’empereur.

La passion des Romains et, plus tard, celle des habitants de Constantinople pour les courses de chars et de chevaux, allèrent jusqu'à l'extravagance. Des listes des chevaux (Libelli) avec leurs noms et leurs couleurs étaient colportées dans la foule; des paris énormes s'engageaient pour ou contre chaque faction. Quelquefois les disputes entre les factions dégénéraient en violences ouvertes et en bagarres sanglantes.

2°Jeux Troyens (Ludi Troja). 

Ces jeux étaient une sorte de combat simulé qu'on prétendait avoir été inventé par Enée (Héros de la guerre de Troie). Ils étaient exclusivement exécutés par des jeunes gens qui appartenaient aux premières familles de Rome, et qui combattaient à cheval. Ces jeux furent fréquents sous le principat d'Auguste (empereur romain et fils adoptif de Jules César). Auguste et les empereurs qui lui succédèrent se plaisaient beaucoup à ces jeux.

3° Les combats avec les fauves ou la chasse (Venatio). 

Les Romains nommaient ainsi les exhibitions d'animaux sauvages que l'on faisait combattre soit entre eux, soit avec des hommes. Le plus souvent ces sortes de jeux se donnaient dans le cirque; parfois, cependant, ils avaient lieu dans les amphithéâtres. Les individus qui combattaient contre les animaux féroces étaient nommés bestiaires (bestiari) c'étaient tantôt des criminels condamnés à mort ou bien des prisonniers, tantôt des hommes qui faisaient de ce métier périlleux une véritable profession. Ils étaient considérés comme la plus basse catégorie des combattants : ils permettaient d'achever les condamnés à mort. Les gladiateurs qui affrontaient l'animal au corps-à-corps étaient armés d'un pieu renforcé d'une pointe de fer ou d'une lance, et étaient vêtus d'une simple tunique sans armure.

Les animaux étaient des taureaux, des ours, des sangliers ou encore des molosses spécialement dressés. Néron (dernier empereur romain de la dynastie Julio-claudienne de 54 à

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