Le monde agricol
Étude de cas : Le monde agricol. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lesliiiiiie • 3 Avril 2019 • Étude de cas • 689 Mots (3 Pages) • 409 Vues
D'ici 2050 la planète Terre comptera entre 9 et 10 milliards d'habitants. L'agriculture cherche donc à nourrir une population humaine toujours plus nombreuse pour laquelle il faudra donc étendre les surfaces cultivées et augmenté la productivité des cultures. Cependant, les ressources agricoles, notamment les surfaces cultivables et l'eau, ne sont pas illimitées. Nous verrons comment les pratiques alimentaires individuelles, peuvent avoir des répercussions tant sur l’environnement que sur l'avenir alimentaire de l'humanité.
Tout d'abord, d'après le document 2, le pourcentage de population sous-alimentée dans les pays en développement diminue, en effet, entre 1969 et 1971, 34 % de la population étaient sous-alimentés tandis qu’en 2010, la sous-alimentation touchée 20 % de la population soit 925 millions de personnes. Il s’agit d’une situation très préoccupante, d’autant plus que les ressources agricoles mondiales seraient suffisantes pour subvenir aux besoins de ces populations sous-alimentée, en effet, dans les pays industrialisés la production de céréales est supérieur à la consommation des populations. D’après le document 8, 120 millions de tonnes alimentaires produite par les pays industrialisés n'ont pas été consommés par ces derniers en 2008. En revanche dans les pays en développement le déficit de production de céréale est de 95 millions de tonnes. Cela suggère une mauvaise répartition mondiale de ressources alimentaires et des pratiques agricoles qui reste à développer pour éviter la sous-alimentation.
D’autre part, d'après le document 1, le Bangladesh et la République démocratique du Congo (RDC) qui sont des pays pauvres, consomment plus de végétaux et de féculent que de viande qui occupe seulement 3 % de leur apport calorique alimentaire. En revanche, dans un pays riche comme les États-Unis, l’apport calorique alimentaire en viande avoisine les 25 % un taux nettement supérieur à celui des pays pauvres et 3 fois supérieur à la consommation des Américains en fruit et légumes. De plus, le document 4 montre que la consommation en viande aux États-Unis est en augmentation. En effet, en 1980 elle était de 110 kg par habitant et par an, et a atteint 130 kg par habitant et par an en 2005. En plus d’avoir des effets négatifs sur la santé, la forte quantité de viande consommé par les Américains entraîne, indirectement, une augmentation des terres cultivables affectées à l'élevage et une augmentation de la production de céréales pour leurs alimentations ce qui nécessite des besoins en eaux supplémentaire. La consommation de viandes a donc un impact plus important sur l’environnement que celle de végétaux mais aussi une productivité bien plus faible à cause des besoins énergétiques important des animaux. D’autre part, dans la plupart des pays à faible revenu les habitants se nourrissent majoritairement de céréales, mais si les productions céréalières sont utilisées pour nourrir le bétail afin de produire de la viande, ces populations ne peuvent plus subvenir à leurs besoins alimentaires. Enfin, les ressources animales de la planète n’étant pas inépuisable, la consommation de viande entraine la disparition progressive de beaucoup d’espèces et a donc un impacte sur la biodiversité.
Par ailleurs, d’après le document 4, les populations des pays riches consomment des aliments importés de régions lointaines pour le cout des produits parfois peu élevé ou pour l’envie de consommer des végétaux a une période ou le climat locale n’est pas propice à leurs cultures. Des aliments vont donc parcourir des milliers de kilomètres par avion ou encore par train avant d’arriver dans nos assiettes. De ce faite, une salade provenant de Californie consommée en France entrainera la libération de 64g de dioxyde de Carbonne dans l’atmosphère. Ainsi, l’acheminement de produits provenant d’autres pays ou régions augmente les émissions de gaz à effet de serre, responsables des changements climatiques actuels.
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