La situation des métis au XVe siècle

Étude de document p118 :

Le document 1 présenté est un document de type textuelle plus particulièrement un extrait du livre l’Amérique espagnol de Colomb à Bolivar de Bernard Lavallé, des édition Belin de 2004. Le document se nomme « La réussite d’un métis : Inca Garcilaso de la Vega ». Il s’agit ici d’une biographie d’Inca Garcilaso de la Vega. Ce dernier est un homme né au Pérou, fils d’un père espagnol et d’une mère inca. Par la suite il déménagera en Espagne où il jouira d’une bonne situation sociale.

Le document 2 présenté est un document de type textuelle plus particulièrement une lettre du roi Phillipe III qui s’adresse au vice-roi, le président ainsi que les auditeurs d’Espagne à Madrid le 9 septembre 1600. Il s’intitule « cédille royale sur les métis occupant des emplois publics ». Dans cet écrit le roi d’Espagne nous parle de la place que prennent les métis dans la société espagnol en 1600, et notamment leurs places économiques dans le pays, les emplois occupés par les métis.

Dans la seconde partie du XVIe siècle une hiérarchie sociale s’installe suite au développement du métissage, mettant en haut de l’échelle hiérarchique les enfants issus de famille blanche par rapport aux autres métis comme les espagnols ou les portugais croisés avec les amérindiens.

Dans le document 1 Inca Garcilaso de la Vega, de son vrai nom Gomez Suarez de Fuigeroa est un homme métis, de père blanc et de mère Inca. Ce dernier a eu une très bonne situation sociale durant son enfance malgré son métissage. De plus on peut affirmer que la loi lui était favorable lorsque Inca Garcilaso de la Vega put faire reconnaitre ses droits en Espagne. Pour finir Inca Garcilaso de la Vega était un homme civilisé et éduqué car il publia toute sa vie ses œuvres.

Le document 2 nous montre que les métis, en 1600, occupent des emplois très important dans la société comme par exemple notaire ou corregor. Cette place prise par les métis dans la société nous prouve que leur situation est plutôt bonne. En revanche le roi d’Espagne Phillipe III nous fait comprendre u’il n’est pas d’accord avec cette situation, d’après lui l’intégration des métis dans la société pouvait créer un certain désordre dans la population.

On peut donc en conclure que la situation des métis au XVe siècle est plutôt partagée. D’un côté ils occupe une place plutôt importante dans les métiers mais d’un autre coté cette place prise par les métis comme Inca Garcilaso de la Vega n’est pas forcément apprécié par la population.

                                                                        Simon Daici - 208

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