La citoyenneté athénienne et romaine

L’invention de la citoyenneté dans le monde Antique

CHAPITRE 2 : La citoyenneté à Athènes et à Rome

I) Le citoyen et la cité à Athènes au Vè siècle avant JC.

A) Athènes un lieu, un temps.

Athènes est une ville, il y a des temples, des fortifications. Athènes est une cité-état. (l’attique). La cité-état se compose de la ville d’Athènes et de son territoire, l’Attique, environ 2600m2

• frontières

Au Vè siecle av JC Athènes est une cité-état grecque, parmi beaucoup d’autres (voir carte p42) par exemple Sparte ou Byzance (sur le détroit du Bosphore).

Athènes n’est pas seulement un lieu c’est aussi une période, une époque, un temps. (chronologie p41) Vè siecle av JC (-500 à -400) -> mise en place de la démocratie, innovation politique majeure, c’est la première fois (démocratie différente de notre démocratie actuelle) Cette démocratie se finit en – 322. Avant le Vè siècle av JC la cité d’Athènes ne connaît pas le même système politique -> aristocratie.

L’aristo/cratie signifie « le pouvoir détenu par les meilleurs ». Une aristocratie appelée aussi olig/archie « pouvoir, petit nombre ». Au Vè siècle av JC les grecs abandonnent l’aristocratie pour la démo/cratie «  peuple, pouvoir » Ce qui nécessite des réformes politiques : réformes de Solon, Clisthène et Dracon.

        B) Citoyens et non-citoyens a Athènes

Un citoyen à Athènes doit être âgé de 18 ans, il faut être un homme, avoir un père citoyen et une mère fille de citoyen, il faut être libre (non-esclave), avoir fait l’éphébie (« système militaire » de 2 ans).

Ceux qui défendent la cité sont citoyens, les citoyens ont la charge de défendre la cité.

Pour Aristote, le citoyen est celui qui participe à la direction de la cité, une cité est une collectivité des citoyens (Athènes). Aristote donne une autre définition de la cité état, une collectivité humaine de citoyens.

2) Les non-citoyens à Athènes ?

Les non-citoyens a Athènes, c’est toutes les autres personnes, donc 300 000 non- citoyens :

- femmes (elles peuvent transmettre la citoyenneté)                                       - enfants[pic 1]

- métèques, étrangers

- esclaves (non-libres), comme des objets.

LA POPULATION DE L’ATTIQUE  340 000.

Les esclaves sont importants, ils réalisent les travaux de la cité, un esclave coûte cher, il est ensuite propriété de son maître (marché des esclaves).

À Athènes, les citoyens sont minoritaires, ils sont 40 000 sur une population de 350 OOO. Une cité c’est une ville, un territoire, un groupe d’individus (uniquement les citoyens) c’est une communauté de citoyens grecs.

        C) Le système politique, la démocratie Athénienne comment elle fonctionne ?

1)

Ce sont les citoyens qui dirigent la cité, gèrent les impôts, les guerres. Les citoyens sont le peuple.

Les institutions Athéniennes :

• ecclésia : assemblée du peuple sur la Pnyx, se réunissent 40 fois par an, votent à main levée. C’est l’organe décisionnel.
• les magistrats : ce sont des citoyens, certains sont élus par l’ecclésia (stratèges), les autres sont tirés au sort. Les magistratures sont collégiales, ils sont plusieurs pour éviter le pouvoir d’un seul (dictature). Une magistrature dure 1 an. Les magistratures sont adressées à tous les citoyens même les plus pauvres, grâce au tirage au sort.
• la boulée : 500 citoyens tirés au sort ce sont les Bouleutes, la boulée prépare les réunions de l’ecclésia et vérifie si les magistrats font bien leur travail.
• l’héliée : 6 000 citoyens tirés au sort ce sont les Héliastes ils sont les juges de la cité. Les citoyens rendent eux-mêmes la justice.

La vie des citoyens est centrée sur les affaires de la citée.

2) Spécificité de la démocratie Athénienne.

Athènes est une démocratie directe : les citoyens décident eux-mêmes.

La citoyenneté Athénienne est restrictive, réservée a une partie de la population : citoyenneté sélective.

La citoyenneté est fermée : 1 seule possibilité seuls les fils de citoyens deviennent citoyens.

Le système démocratique Athénien cherche l’égalité entre tous les citoyens, l’isonomie qui se traduit par un tirage au sort.

Les limites de la démocratie athénienne

La richesse entre quand même en compte car pour être élu il faut faire un discours et la capacité à faire un discours se traduit par des études, donc à une famille riche.

Tous les citoyens ne peuvent pas participer à l’ecclésia. Pour inciter les citoyens à y participer on leur donne le mystos (indemnité)

La richesse est un pouvoir, permet de se constituer une clientèle en leur offrant des cadeaux (vin, blé, esclaves, terres,...) C’est ce que l’on appelle le système de clientélisme.

Pour devenir stratège il est plus facile d’être riche : Périclès.

II) Être citoyen sous l’empire, Rome Ier – IIIè siecle après JC

1. De la cité romaine à l’empire romain

1) De la cité-état a l’empire

La citoyenneté romaine est complètement différente de la citoyenneté Athénienne. La citoyenneté Romaine est plus ouverte que celle des grecs.

L’histoire de Rome se compte en dizaine de siècles. On l’étudie au IIè siècle après JC, Rome est un empire. Au IIè siècle après JC l’empire Romain ce sont tous les territoires qui bordent la méditerranée (Espagne, France, Angleterre, Turquie, Égypte, Lybie, Algérie,…) par exemple Palmyre est une ancienne cité romaine en Syrie. Les romains nome donc avec quelque peu d’orgeuil mais non sans justesse la mer méditerranée « Mare Nostrum ».

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