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La Crise De 1929

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Par   •  14 Août 2014  •  2 206 Mots (9 Pages)  •  2 356 Vues

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La Crise de 1929 et la dépression des années 1930

Le 24 octobre 1929, le krach boursier de Wall Street à New York, surnommé le « Jeudi noir », l'évenement le plus célébre de l'histoire boursière, marque le point de départ de la crise de 1929. La conséquence directe aux Etats-Unis est que le chômage et la pauvreté explosent pendant la Grande Dépression.

Il s'agit d'une crise économique majeure qui a frappé les contemporain par son universalité, sa profondeur et sa durée. Elle frappe durement les Etats-Unis, avant de s'étendre à l'Europe puis au reste du monde. Elle engendre des transformations politiques majeures dont l'une est l'arrivée au pouvoir d'Hitler et la montée du nazisme en Allemagne. En quoi marque-t-elle la fin du monde ? Peut-on dire qu'elle est l'une des causes de la Seconde Guerre mondiale ?

L'étude portera successivement sur les causes de la crise de 1929 et de la dépression des années 1930 qui suit, puis sur les manifestations et enfin pour finir sur les tentatives de solutions.

La crise de 1929 et la dépression qui suit trouvent leurs origines dans des signes avant-coureurs aux Etats-Unis dans les années 1920, le krach d'octobre 1929 et la diffusion très rapide au monde entier.

Le monde capitaliste dans lequel a éclaté la crise de 1929 n’était certainement pas un monde stable et prospère. Au contraire, il sortait depuis à peine 10 ans de la boue des tranchées, et la guerre avait laissé aux humains comme aux économies bien des cicatrices. L'éclatement de la crise intervient à la fin d'une décennie de prosperité, d'une ère nouvelle, et surprend par sa soudaineté. En réalité de nombreux signes avant-coureurs pouvaient être decelés. Les années 1920 ont été marquées aux Etats-Unis par une prospérité sans précedent. Entre 1921 et 1929, la production augmente de 50%. Herbert Hoover, le président des Etats-Unis de l'époque, déclare : « La prospérité est au coin de la rue ». Mais les salaires ne connurent qu’une augmentation de 7%. Rien à voir avec les dividendes versés aux actionnaires qui, eux, grimpèrent de 65%.

Dans les années dites de prospérité, au moins un tiers de la population américaine restait dans la pauvreté. La production s’accroissait beaucoup plus vite que le niveau de vie de la population. Cet écart entre les deux devait forcément finir par se transformer en crise, quand la production ne pourrait plus s’écouler

Cette prospérité masque cependant l'apparition de déséquilibre alarmant. La prospérité est artificiellement entretenue par la spéculation qui prend, à partir de 1928, une dimension inquiétante. Elle se fixe notamment sur la bourse, où le climat de confiance se traduit par une hausse constante de la valeur des actions. Cette pratique a débouché sur la constitution d'une « bulle spéculative » qui ne demandait qu'à éclater. La spéculation apparaît comme une solution aux limites de l'économie américaine, le prix des spéculation a été multiplié par 4 en 10 ans, c'est le Boom spéculatif. Le système financier des Etats Unis est complétement déconnecté du réél à cause de la surspéculation, ils deviennt une société de consommation. Les profits liés au développement de certains secteurs, comme l'automobiles, s'essoufflent dans un marché saturé. L'automobile dans les années folles se transforme en symbole.

La crise est enfin entretenue par les banques qui accordent des crédits avec une grande facilité. Elles prétent des petites sommes sans avoir aucune garantie, et aux Etats Unis à l'époque, une société d'investissement est créé par jour.

En 1928, le Patron de Général Motors déclare : « Tout le monde à le droit d'être riche ». La Ford T devient un modèle de développement de crédit, sa vente a été multiplié par 4 en l'espace de 10 ans.

Des signes inquiétants existent pourtant et touchent certains secteurs qui ont échappé à la prospérité. L'agriculture apparaît dès 1920 comme un secteur sinistré, et les « farmeurs » (paysans américains) rencontrent de grandes difficultés. En effet, la Grande Guerre avait créé une conjoncture favorable qui les avait incités à s'équiper à crédit pour produire plus. Mais en 1920, la conjoncture s'inverse : la demande de produits agricoles s'effondre, entrainant une baisse spectaculaire des prix. Les «farmers» ne peuvent plus honorer leurs dettes. Ils sont expropriés et chassés de leurs terres. Il s'ensuit un fort exode rural qui vient accroître la masse des pauvres dans les villes, ce dort l'écrivain John Steinbeck a témoigné dans son roman 'Les Raisins de la colère'. Cette situation préfigure la crise de 1929.

La crise et la dépression s'expliquent aussi par le krach est directement lié à la spéculation : il était plus intéressant de jouer à la bourses plutot que d'investir ou de consommer.

Entre la première guerre mondiale et la crise de 1929, le monde a eut à peine le temps de respirer.

Le jeudi 24 octobre, appelé « le jeudi noir », les cours de la bourse jusque-là orienté à la hausse s'effondrent, suscitant une immense panique dans le milieu actionnaires. Le décalage entre l’offre et la demande a fait chuter les prix des actions. Les pertes sont estimés à plus de 13 millions de dollars, soit 10 fois le budjet fédéral.

Les banques tentent d'enrayer la baisse, mais la confiance est perdue. La panique est liée à la découverte du mécanisme de la bourse, la prise de conscience que la prospérité n'est qu'une illusion.

Le 29 octobre, les détenteurs d'actions s'empressent de vendre leurs titres. Plus de 16 millions de titres ainsi échangés, participant à la baisse des cours qui durera jusqu'en 1933. Les pertes boursières ont une répercussion immédiate sur le système bancaire américain, constitué d'une multitude de petites banques dans l'incapacité de réagir face à la situation. Une rumeur de suicides éclate : de nombreux traders se serait suicidé en se défenestrant des tours. Le patron du Ritz demandait même : « Vous voulez une chambre pour dormir où pour sauter de la fenêtre ? ». En quelques semaines, on compte des milliers de faillites qui ont un impact immédiat sur l'activité économique. On passe ainsi rapidement d'une crise financière à une crise économique, qui se traduit par un recul spectaculaire de la production. Les dirigeants de l'Etats disent aux Américains de garder confiance et de ne pas paniquer.

Très vite,

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