L'amenagement Des Berges De Seine

Ces modifications ont pour but de rendre la ville de Paris plus agréable, mais elles créeront aussi une attractivité nouvelle autour des berges de Seine réaménagées pour les piétons. Les usagers seront donc les parisiens, tout comme les touristes ou les personnages de passage à Paris qui voudront se promener dans un cadre agréable. Ces aménagements participent au PDU Ile de France, ou Plan de Déplacement Urbain, car ces modifications du territoire visent à redonner de l’importance aux circulations douces. Les aménagements font également partie de l’Agenda 21, car ils veulent faire « respirer » Paris. De plus ils créeront de nouveaux emplois du fait de la construction d'infrastructures supplémentaires. Certains quartiers seront transformés par ces aménagements, ils deviendront plus vivants et beaucoup plus fréquentés. La vie parisienne sera donc améliorée, car il y aura une recrudescence d’espaces verts et de lieux de promenade près de la Seine, ce qui sera nettement plus agréable que les voies rapides présentes aujourd’hui. De plus, tout cela participera aux objectifs de développement durable établi par la France car la circulation de voitures sera diminuée ainsi que les émissions de CO2.

Cet investissement s'élève en effet à 35 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter pas moins de 5 millions d’euros annuels de frais de fonctionnement. Nous allons analyser ici les acteurs de cet aménagement du point de vue financier. Bien sûr, la municipalité a joué un rôle pécuniaire assez conséquent pour que ce projet puisse voir le jour. L’investissement de la mairie de Paris a donc également été financier. Cependant, elle a également fait appel à des entreprises privées, comme par exemple l’Agence Eau Seine-Normandie, qui a investi une somme à peu près égale à 157 000 euros dans ce grand projet. Outre ces deux acteurs, les collectivités territoriales ont également joué une part dans le financement de l’opération. L'on prend ici la mesure de l’importance des échelons locaux dans la réalisation financière de ce projet qui est évidemment très localisé (il ne profite pas à la France entière) et ne peut donc être financé que par des acteurs locaux.

Il ne semble pas y avoir eu de débat ou de discussion entre les mairies. En effet, c’est ce que la mairie du VIIème arrondissement reprochait à la mairie de Paris : l’absence de collaboration, mais aussi d’écoute quant à l’avis des usagers. Pour la maire du VII, Rachida Dati, 90% des 5500 personnes interrogées étaient contres cet aménagement, mais cela n’a été nullement pris en compte.

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