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L'Empereur Et L'administration Impériale

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Par   •  19 Septembre 2014  •  705 Mots (3 Pages)  •  914 Vues

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Ecrit par D.Feissel, le document en question s’intitule « l’empereur et l’administration impériale » et est extrait du [le] monde byzantin : l’empire romain d’orient ».

Dans ce texte, D.Feissel tente de décrire le pouvoir de l’Etat romain d’Orient à l’époque byzantine mais il met surtout en évidence les failles et limites de ce pouvoir instauré dans l’ancien empire. Il est possible de découper le texte en trois parties, qui dévoile chacune une réflexion de l’auteur. La première partie dresse un descriptif bref de ce qui définit ce pouvoir impérial (l.1-10), ensuite les limites et défauts de ce pouvoir (l.11-l.28), et pour terminer l’auteur énumère les qualités qui a permis à cet empire de dominer durant la période protobyzantine. (l.28-30)

Premièrement, l’auteur rappelle qu’il régnait à l’époque byzantine un régime monarchique. Aussi ce régime est « héritier du régime impériale d’Auguste ». Cela signifie que ce régime monarchique descend et donc présente des similarités avec les régimes impériaux. Il faut tout d’abord une figure qui incarne le pouvoir impérial. C’était le rôle de l’empereur. « L’empereur, une fois proclamé ne répond de son action que devant Dieu » (l.5) : C’est-à-dire que l’empereur est la figure centrale du pouvoir impériale, il concentre tous les pouvoirs et il est perçu comme sacré. Selon l’auteur, cet homme est tout puissant, il ne serait que redevable à dieu et ne serait à la tête d’une « monarchie sans contre-pouvoir » (l. 7)

Pour autant, ce mode de fonctionnement de l’Etat est, selon l’auteur, proie aux reproches et aux disfonctionnements.

Certes l’empereur « garantit l’Etat de droit » mais il est bel et bien « maitre des lois et des institutions. Ce que l’auteur entend par là, c’est que les institutions sont sous la tutelle en quelques sortes de l’empereur. Toutes décisions ou réclamations arrive « aux oreilles de l’empereur ». Il n’y a aucune possibilité de liberté d’expression ou ni même de séparation quelconque des pouvoirs dans ce régime.

Aussi, le monarque est donc parfois contestable. Ce qui entraine une certaine fragilité dans l’empire. L’auteur parle d’usurpations. Il est certain que lorsqu’une instabilité politique s’installe au sein de l’empire, L’armée par exemple tente de promouvoir ses candidats durant les crises. Mais aussi de révolte populaire. On constate donc qu’il y a tout de même des contrepouvoirs, du moins un : la cité. En effet le brai pouvoir ce sont les cités. Le monde romain antique est le monde des cités qui détiennent un une certaine indépendance de par leur sénat local par exemple. Ainsi l’oikoumène a la possibilité de faire pression et d’affronter le pouvoir impérial lorsque celui-ci devient instable. Le pouvoir de l’empereur en place peut donc être remis en cause.

De plus, même si l’empereur est accepté et considéré comme légitime, son pouvoir impérial peut avoir du mal à se répandre dans l’empire tout entier. L’auteur explique cela par les « moyens limités » (l.24) du gouvernant. Il a fallu du temps à l’empire et à la bureaucratie pour pouvoir instaurer les volontés de l’empereur sur toute l’étendue de l’empire, jusque dans les provinces les plus éloignées. Il est difficile de faire régner les lois lorsque

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