L'édit de Caracalla

En 212 ap JC l'empereur de Caracalla décide d'accorder le droit de cité a tous les hommes libres de l'empire. L'édit de Caracalla apparait comme l'aboutissement d'une lente évolution fondée sur une conception ouverte de la citoyenneté. Avant cette date, malgré une extension progressive, les citoyens romains restent restent minoritaires dans l'empire, peut être pris de 6 millions sur 70 millions d'habitants. L'édit marque donc la fin de la suprématie du citoyen romain sur les autres citoyens de l'empire. D'une manière générale, c'est a la divinité qu'il faut avant tout reporter et les causes et les raisons des choses; et moi aussi, comme il se doit, je voudrais rendre traces aux dieux immortels pour m'avoir sauve d'un tel complot tramé contre ma vie. Voila pourquoi j'estime pouvoir accomplir de manière si magnifique et si digne des dieux un acte qui convienne a leur majesté, en ralliant a leur culte comme romains autant de fois de dizaine des milliers de fidèles qu'il en viendra chaque fois se joindre a mes hommes. Je donne donc a tous ceux qui habitent l'empire la droit de cité romaine étant entendu que personne ne se trouvera hors du cadre des cites excepté les dédicaces. Il se doit en effet que la multitude soit non seulement associé aux charges qui rasent sur tous mais qu'elle soit désormais aussi englobée dans la victoire. et les présent édit augmentera la majesté du peuple romain: il est conforme a celle-ci que d'autres puissent être admis a cette meme dignité que celle dont les romains bénéficient depuis toujours.

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