John Cabot
Étude de cas : John Cabot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ThzMind • 12 Mai 2019 • Étude de cas • 583 Mots (3 Pages) • 630 Vues
Intro :
Durant cet exposé, nous allons vous présenter « la place de l’Histoire dans Le Livre des Nuits ». Dans ce roman, les personnages principaux sont les différents membres de la famille Pénils, que nous pouvons suivre à travers les différentes époques.
L’Histoire des Pénils se déroule des années 1860, jusqu’à peu près 1945, soit environ un siècle. Le monde extérieur n’apparaît pas seulement que par allusion, mais par des interventions violentes dans la vie des Hommes : la guerre de 1870, puis la Première Guerre Mondiale, et enfin la Seconde Guerre Mondiale, qui fera disparaître le personnage central du livre : Victor-Flandrin, dit Nuit-d ’Or-Guelle-de-Loup.
Ce roman est constitué de six nuits : Nuit de l’eau, Nuit de la Terre, Nuit des roses, Nuit du sang, Nuit nuit la nuit ; et chaque titre évoque le contenu du récit.
L’eau, c’est la période où la famille vivait sur une péniche de mariniers. La terre, c’est l’ancrage dans le pays, ce qui représente le travail de la terre comme la mine ou la ferme. Les roses pourraient faire penser à une période de bonheur, et enfin les trois derniers titres ne laissent pas de doute sur le contenu du texte.
Enfin, les titres renvoient aux éléments primaire, l’eau, la terre et et le feu, mais aussi au sang, qui lui est associé à la vie et à la mort.
Nous pouvons donc dire que la nuit, avec cette répétition dans le titre des chapitres, et le sang sont les deux bases de ce récit ; mais, donc cet exposé, nous allons nous pencher particulièrement sur le sang.
Le sang est un élément vraiment ambigu dans ce texte. Il y a d'abord sang qui coule de la blessure ouverte et entraîne la mort, comme le sang de Mélanie, frappée par le pied du cheval, ou encore le sang de la femme qui est en train de mettre au monde, et c'est encore une histoire de sang versé qui a déclenché la guerre.
Mais le sang est aussi force vitale, une énergie. Il est l'élément vital double : il entraîne la vie tant qu'il reste à l'intérieur du corps, et la mort dès qu'il s'en échappe.
Liée au sang, au cri et à la mort, la violence forme la base même de cette histoire.
Elle est originelle chez les hommes de cette histoire : le premier Pénils, Théodore-Faustin, revient mutilé de la guerre, le visage tranché en deux par un coup de sabre. Il est caractérisé comme totalement désespéré, et même « sauvage ». La violence ne le quittera plus. La peur de voir son fils un jour partir à une nouvelle guerre le conduit à protéger l'enfant par « une terrible œuvre de sauvegarde », pour ne pas qu’il connaisse les malheurs qu’il a lui-même vécu. Mais l'horreur de la guerre est bien plus violente encore. Les scènes de la « Nuit des cendres » sont d'une violence extrême : les nazis en déroute saccagent la ferme, brûlent les enfants au lance-flammes. Cette scène, comme celles des représailles au lavoir du village reproduit ce que l'Histoire a consigné depuis longtemps dans les livres. On ne peut pas imputer à l'auteur le goût macabre de ces épisodes.
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