Birmanie
Étude de cas : Birmanie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Novembre 2013 • Étude de cas • 1 597 Mots (7 Pages) • 1 207 Vues
Birmanie :
Introduction
« Une dictature qui a anéanti les acquis démocratiques, une économie en déroute et un pays dirigé par des hommes sans foi, ni loi ». Ce sont les paroles de Aung San Suu Kyi pour définir la situation de la Birmanie. La Birmanie se situe en Asie Orientale et a une frontière commune avec l'Inde, le Bangladesh, le Laos, la Chine et la Thaïlande. Comment la situation actuelle douloureuse, explosive de la Birmanie s’explique-t-elle ?
I Caractéristique du pays :
1) Caractéristiques culturelles :
135 ethnies. Population : 48 millions d'habitants.
La Birmanie se divise en sept régions administratives (Ayeyarwady, Bago, Magway, Mandalay, Sagaing, Tanintharyi et Yangon) et sept États (Chin, Kachin, Kayin, Kayah, Mon, Rakhine et Shan). Ces différentes ethnies peuvent être reparties en quatre groupes qui sont les Tibéto – Birmans, les Môn – Khmers, les Sino – Thaï et les Karens. Le pays compte aussi 150 000 Chinois et 800 000 Indiens. les Karènes, les Kachins et les Shans sont connus pour se révolter contre la majorité birmane.
Différentes religions (islam bouddhisme hindouisme christianisme
Des centaines de langues mais la langue officielle est le birman
2) Ancienne colonie et indépendance :
Ancienne colonie britannique. Une résistance s’est organisé contre les britanniques pour avoir un pays libre. Pays soumis aussi à la domination japonaise. Birmanie proclama son indépendance le 4 janvier 1948 et refusa d’entrer dans le Commonwealth . Indépendance douloureuse car les différentes éthnies tentent de faire sécession.
Mise en place dictature militaire (junte birmane en 1962
La Birmanie s’est rebaptisée Myanmar en 1989
II) Les conflits :
1) Une icône : Aung san suu kyi :
La lutte contre la junte birmane est incarnée par Aung San Suu kyi ou la « dame de Rangoon », né en 1945 a Rangoon, fille du célèbre général : Aung san, elle part tout d’abord faire ses études en Angletterre, puis revient en 1988 dans son pays. Elle s’engage alors dans la lutte contre le gouvernement au pouvoir. Cette année des manifestations pro démo éclatent dans le pays. Elle fonde la même année la LND ( La Ligue Nationale pour la Démocratie). Lorsqu’en 1990, la LND remporte les élections, mais ASSK assignée en résidence surveillé depuis 1989 ne parviendra jamais a la tête de l’état. Celui-ci annule les élections et se reconstitue, mep du SLORC (State Law and Order Restoration Council) . Des les années 90, la préparation d’une nouvelle constitution se met en place, cependant en 1995, le Lnd, le parti d’Aung San Suu Kyi se retire des négociations estimant que celles-ci ne correspondent pas a leurs attentes démocratiques, ces discussions sont donc annulées. Elles reprennent en 2003, la junte met en place une feuille de route qui aboutit en 2008 a la présentation d’un texte constitutionnel, rédigé entièrement par les militaires au pouvoir. Le texte est adopté par référendum en 2008 avec un score de 92.4%, cette constitution écarte définitivement les opposants du pouvoir. Elle reçoit le prix Nobel en 1991 plus de nombreuses autre récompenses. Libérée puis incarcéré puis encore assigné à résidence, dés qu’une action est entreprise par l’opposition, le gouvernement intervient militairement : controles, préssions, emprisonnement… Le 13 novembre 2010 elle est libérée mais elle ne pourra se présenter aux élections, en effet la junte a dissous son parti en septembre.
1) Les causes de ses conflits :
-> Religieux : En Birmanie le bouddhisme est la religion prédominante, considérée comme la religion d’état, 89 % de la population la pratique. D’autres ethnies exercent d’autres cultes mais ceux si sont toujours reliés au bouddhisme. Deux autres religions sont pratiqués : l’islam sunnite = 20% de la population selon les dirigeants, seulement 4% selon le gouvernement, le christianisme qui représenterait aussi 4% de la population. Ces différences culturelles sont à l’origine de problèmes, tels que des persécutions religieuses, des actions violentes envers ses minorités telles que : destructions des villages et des récoltes, tueries systématiques, usage du viol comme arme de guerre et du déminage humain, travail forcé, privation de l’accès au soin.. Le gouvernement est accusé d’une politique de birmanisation pour la destruction des cultures des ethnies. Certains analyste parle de « guerre d’annihilation culturelle ». La junte appuie son pouvoir sur la religion bouddhiste, elle sait les prêtres très respectés et joue de cela pour asseoir son autorité.
Article 153. Constitution 1974.
2) Tout citoyen aura le droit d'utiliser librement sa langue et sa littérature, de suivre ses coutumes, sa culture et ses traditions et de pratiquer la religion de son choix. L'exercice de ce droit ne pourra cependant se faire au détriment de la solidarité nationale et de l'ordre social socialiste, exigences fondamentales de l'ensemble de l'Union. À cet égard, toute action pouvant porter atteinte aux intérêts de l'une ou de plusieurs races nationales ne pourra être entreprise qu'après consultation et consentement des parties concernées.
Economiques :
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