Les problèmes du Rohingyas en Birmanie et des Ouighours en Chine sont-ils d’origines religieuses ?
Étude de cas : Les problèmes du Rohingyas en Birmanie et des Ouighours en Chine sont-ils d’origines religieuses ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Polion Clara • 17 Décembre 2021 • Étude de cas • 1 713 Mots (7 Pages) • 625 Vues
Clara Polion Le 15/03/2021
Groupe 2 Géopolitique[pic 1][pic 2]
Sujet : Les problèmes du Rohingyas en Birmanie et des Ouighours en Chine sont-ils d’origines religieuses ?
Les Ouighours en Chine et les Rohingyas en Birmanie sont tous deux des populations musulmanes et minoritaires des pays asiatiques.
La Birmanie se trouve au carrefour de l’Inde, de la chine et de l’Asie du sud Est. La population qui est majoritaire sont les Bama de religion bouddhiste, l’ethnie rohingya est rejetée par une grande partie de la population des Bama. Les Rohingyas vivent en majorité dans l’Ouest de la Birmanie, ils sont principalement musulmans et sont un groupe ethnique indo-aryen. La Chine est un pays d’Asie de l’est on y répertorie 56 ethnies cependant l’ethnie des Hans est majoritaire représentant 92% de la population. Les Ouïghours sont un peuple turcophone principalement musulmans sunnite et sont l’une des 56 ethnies qui composent la République populaire de Chine, dominée par les Hans (92% de la population). Ils se situent dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang et en Asie Centrale. L’origine représente ce dont quelqu’un est issu. La religion est l’ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré. Un problème est une situation complexe dans laquelle il y a une différence entre l’état des choses et celui souhaité. On se demandera si les problèmes du Rohingyas en Birmanie et des Ouïghours en Chine sont d’origines religieuses. Dans une première partie on constatera que ses problèmes sont liés à l’origine religieuse puis dans une seconde partie nous observons les facteurs originaires des problèmes du Rohingyas en Birmanie et des Ouïghours en Chine.
Dans un premier temps nous allons constater que les problèmes de ces deux populations sont d’une part lié à leurs origines religieuses.
En juin 2012 les violences inter-ethniques fulminent en les musulmans Rohingyas et les bouddhiste de l’Etat d’Arakan ce qui a eu pour conséquent d’innombrables morts, la destructions des biens, un déplacement interne de la population à grande échelle et une politique de ségrégation dans l’Etat d’Arakan. Les Rohingyas fuient la Birmanie mais sont également exclus des pays voisins le Bangladesh repousse par la mer les demandeurs d’Asile. Malgré le fait que les obligations légales internationales obligent toutes les personnes soumises à leur juridiction à être protéger. L’immigration du Bangladesh, de la Malaisie, de la Thaïlande, de l’Indonésie, du Skri Lanka etc répondent à cela en arrêtant ceux demandant la protection des Rohingyas. Le président Thein Sein déclare en juillet 2012 « Il n’est pas possible d’accepter les Rohingyas entrés illégalement, qui ne sont pas de notre ethnicité ». Alors un signal est donné par ce dernier il ne faut pas avoir peur de tenir publiquement des discours racistes comprenant également ce qui occupe un poste gouvernemental ou à haute responsabilité. Le gouvernement instrumentalise les tensions religieuses ce dernier accentue les tensions birmans et les minorités ethniques. L’armée prend alors la position de défenseur du peuple contre une menace musulmane. Le gouvernement incite à la violence et multiplie les discours de haine envers les musulmans. Le racisme et les préjugés sont ancrés dans la société la propagande du gouvernement plonge le pays dans la folie les religions s’affrontent les bouddhistes en pensant qu’ils vont être tués tue les musulmans par anticipation. Cette haine envers une autre origine religieuse qui est ici celle des musulmans se traduit par les dictatures successives afin de créer des situations où l’armée est nécessaire.
Dix millions d'Ouïghours turcophones de confession musulmane, encore majoritaires, vivent dans le Xinjiang, province frontalière du Kazakhstan. Depuis les années 90 le gouvernement chinois adopte plusieurs stratégie envers les minorités nationale. La Chine poursuit trois problèmes qui seraient les séparatistes, les terroristes et les extrémistes religieux d’après ceci une politique de répression qui relève des violations des droits humains de la communauté Ouïghours. Les autorités chinoises établissent des rapatriements de force des demandeurs d’asile ou de refugiés ouïghours pour ensuite leurs infliger des violences extrêmes et viol leurs droits fondamentaux. Par exemple Shaheer Ali avait obtenu le statut de réfugié mais fut renvoyé du Népal à la Chine et fut condamné à mort il laissera un témoignage de ses huit mois de tortures dans la région de Xinjiang. En faisant cela les autorités chinoises veulent limiter les initiatives en faveur des droits humains. Les attentats du 11 septembre 2001 marque un tournant pour la politique chinoise et ces attentats vont servir à justifier les violations des droits de l’homme envers les Ouïghours. Les autorités ont réglementé la vie des musulmans avec par exemple des camps de « rééducation » plus d’un million de muslmans subissent de violences extrêmes au quotidien, des humiliations, de la maltraitance, des lavages de cerveau. Cette haine envers les musulmans ouïghours se traduit également l’interdiction du port du voile intégral, un appel à dénoncer les barbes anormales, à un découragement de l’éduction au sein des madrassa, les mosquées pluriséculaires et les mazars sont rasés. Le peuple Ouïghours est considéré comme la source d’une volonté séparatiste par les dirigeants chinois.
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