A l’Ouest Rien de Nouveau, d’Erich Maria REMARQUE.
Mémoire : A l’Ouest Rien de Nouveau, d’Erich Maria REMARQUE.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maryh • 23 Mars 2014 • 1 278 Mots (6 Pages) • 1 905 Vues
A l’ouest, rien de nouveau est le témoignage de Paul Bäumer, un jeune homme de dix-neuf ans, combattant dans l’armée allemande durant la première guerre mondiale. Paul et plusieurs de ses camarades d’école ont volontairement intégré l’armée après avoir été soumis par un bourrage de crâne patriotique de la part de leur professeur, Kantorek. Après 10 semaines d’entrainement intense, la rencontre du cruel caporal Himmelstoss et l’inimaginable brutalité de la vie au front, Paul et ses amis réalisent que leur idéal de patriotisme et de nationalisme sont de simples clichés vide de sens. Ils ne croient plus que la guerre est glorieuse et honorable, et vivent dans une terreur physique constante. Qaund la compagnie de Paul reçoit un court répit après deux semaines de combat, seulement 80 hommes sont encore vivants. A l’arrière, les soldats ont de quoi manger et de quoi boire. Paul et ses amis font la visite de Kemmerich, un ancien camarade de classe, qui a eu recemment la jambe amputée à cause de la gangrène. Kemmerich meurt à petit feu et Müller désirerait qu’il lui donne ses chaussures. Paul ne considère pas Müller comme un être insensible ; comme les autres soldats, Müller réalise pragmatiquement que Kemmerich n’aura plus besoin de ses chaussures et les émotions comme le chagin, la compassion ou la peur n’ertre pas en jeu. Peu après cette visite, Paul retourne une dernière fois le voir et Kemmerich confie ses chaussures pour Müller. Un contingent de nouvelles recrues vient renforcer la companie et Kat, un ami de Paul, leur prépare un ragôut qui les impressionne fortement. Kat dit que si tous les hommes, quelque soit leur grade, recevait le même salaire et la même nourriture, les guerres n’existeraient pas. Kropp, un autre camarade de classe, dit qu’ils ne devraient plus y avoir d’armées, mais des "clubs" dans lesquels les dirigeants se rencontreraient et délibèreraient. Ils discutent également sur le fait que des êtres insignifiants dans la vie civile, deviennent durant la guerre arrogant. Tjaden annonce l’arrivée du caporal Himmelstoss, venu combattre au front. Une nuit, une mission est montée pour déployer du fil de fer. Bombardé par l’artillerie, ils trouvent refuge dans un cimetière où les obus font émerger les corps de leur tombe. A leur retour, les survivants discutent de la fin de la guerre. Quelques uns n’ont pas d’idées précises sur ce qu’ils feront plus tard, mais tous craignent que la guerre ne prennent jamais fin. Himmelstoss arrive au front et se heurte vite à Tjaden. Paul et Kat trouve une maison et une oie et se félicite de leur futur destin. La compagnie est engagée dans une sanglante bataille d’infanterie. Les hommes tombent de toute part dans cette boucherie. Paul sent qu’il devient comme un animal, régit par des instincts primaires pour survivre. Après cette bataille, les survivants sont au nombre de 32 et sont évacués à l’arrière pour récuperer un peu. Paul et ses amis, mettent à profit ce répit pour aller nager et rencontrent alors un groupes de jeunes femmes françaises. Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. Ce n’est pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment-là nous ne sentons qu’une chose : c’est que la mort est là qui nous traque, sous ces mains et ces casques. C’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons la voir en face ; c’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons nous défendre contre elle. La fureur qui nous anime est insensée ; nous ne sommes plus couchés, impuissants sur l’échafaud, mais nous pouvons détruire et tuer, pour nous sauver... pour nous sauver et nous venger. Repliés sur nous-mêmes comme des chats,
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