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Résumé de "A l’Ouest Rien de Nouveau", d’Erich Maria REMARQUE.

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Par   •  21 Novembre 2012  •  895 Mots (4 Pages)  •  3 900 Vues

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A l’ouest rien de nouveau de Erich-Maria Remarque

Résumé

« A l’ouest rien de nouveau exprime » le point de vue d’un soldat allemand sur la Première Guerre Mondiale.

Nous sommes en 1916. Dix sept jours plus tôt, Paul Bâumer, 20 ans, est monté en première ligne. Quand il se replie, sa compagnie se retrouve diminuée de moitié et réclame donc une double ration de nourriture et de tabac. Les amis partagent tout, ceux qui ont entamé des études comme Albert Kropp, Muller et Paul Bâumer font cause commune avec les ouvriers, tels Haie Westhus, Tjaden, Detering et Kat. Paul Bâumer se souvient de son professeur, Kantorek : il avait incité toute la classe à s’engagé et causé, indirectement, la mort de Joseph Behm, qui avait pourtant d’abord refusé de se porter volontaire. Ces jeunes gens qui n’ont pas vingt ans se retrouvent seuls devant la mort. Paul et Albert rendent visite à leur camarade Kemmerich, amputé et condamné. Albert songe à récupérer les belles bottes du mourant. Bäumer et ses camarades commencent à avoir des doutes sur les discours patriotiques de leurs parents et de leurs professeurs. Himmelstoss, un chef militaire, ancien facteur, éprouve un plaisir à infliger aux recrues des tâches absurdes et épuisantes qui s’avèrent impuissantes à les briser mais contribuent à les transformer en brutes implacables. Ce chef militaire est en route pour le front car il a mené trop rudement les recrues, à l’arrière.

Sur les positions d’artillerie, les Anglais font subir aux Allemands un tir nourri. Les soldats se sentent alors prêts à tout, en eux s’éveille l’instinct ancestral qui leur permet d’anticiper la chute d’un obus, qui leur fait saisir le hasard de la chance. Mais il faut aussi éduquer cette intuition du danger car les jeunes recrues se relèvent sujettes à une sorte de folie inspirée par les bombardements. L’horreur se déchaine, accrue encore par les gaz. Quand l’accalmie revient, les amis s’entretiennent de ce qu’ils pourraient faire quand la paix sera venue. Les ouvriers pourront reprendre leur ancien métier mais les autres ne parviendront pas à recommencer leurs études : rien ne signifie plus rien. La seule chose qui vaille, c’est l’amitié et la fraternité développées dans l’urgence. Mais survient Himmelstoss, que Tjaden traite de salaud. L’autre le menca du conseil de guerre. Mais les révélations des soldats sur la conduite du chef mettent à mal ses projets. Enfin, Kat, très habile, parvient à leur procurer un excellent rôti d’oie.

L’offensive menace, le front emprisonne les soldats, guettés, aussi, par des rats avides. Des bombardements détruisent en partie les tranchées. Enfin, l’attaque ennemie survient. Les assaillants se rapprochent et, perdant toute humanité, voire tout esprit de solidarité, les soldats laissent parler leur instinct de survie. Au moment du repli, les Allemands s’emparent de boites de corned-beef ennemies. Non loin, les blessés râlent, il n’est pas possible de les localiser tous. Les chocs et les contre-chocs se succèdent, absurdement. Les recrues sont massacrées, les anciens résistent mieux. Dans une tranchée, Paul Bâumer aperçoit Himmerlstoss, planqué, paralysé par la peur : il l’incite à se battre et le gradé s’exécute d’autant mieux que les ordres de

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