Villes en Suisse
Analyse sectorielle : Villes en Suisse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Benoitmeylanpapa • 8 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 980 Mots (4 Pages) • 898 Vues
Villes
Article détaillé : Villes de Suisse.
Zurich, ville la plus peuplée de Suisse avec 382 569 (juin 2009)[17] habitants, se trouve au nord-est à l'extrémité nord du lac de Zurich. C'est la capitale économique et la principale place bancaire du pays. L'École polytechnique fédérale de Zurich s'y trouve. La ville est desservie par le principal aéroport ainsi qu'un performant réseau de voies ferrées et quelques autoroutes. Avec 360 000 passagers quotidiens, lagare centrale de Zurich est très importante.
Genève, deuxième ville du pays avec 188 142 (juin 2009)[18]habitants, se trouve à l'extrême ouest du pays à la pointe dulac Léman. L'agglomération se développe également de l'autre côté de la frontière, en France. Genève est le siège de nombreuses organisations internationales, d'organisations non gouvernementales, de banques privées et d'entreprises horlogères.
Bâle, troisième ville avec 168 422 (juillet 2009)[19] habitants, se trouve au nord-ouest du pays. L'agglomération se développe également de l'autre côté de la frontière, en France et en Allemagne. La ville est traversée par le Rhin et dispose de l'unique port fluvial du pays. Elle accueille de nombreuses industries pharmaceutiques.
Lausanne, quatrième ville avec 131 344 (juin 2009)[20]habitants, se trouve à l'ouest du pays au bord du lac Léman. Elle est le siège du Tribunal fédéral, de l'École polytechnique fédérale de Lausanne et du Comité international olympique.
Berne, cinquième ville avec 129 957 (juin 2009)[21] habitants, se trouve au centre-ouest. C'est la ville fédérale, autrement dit la capitale, siège du gouvernement et des principales institutions fédérales.
La Suisse compte 2596 communes[22].
ToponymieModifier
Dans ses différentes langues nationales, le pays est appelé respectivement Suisse en français, Schweiz en allemand,Svizzera en italien et Svizra en romanche. Depuis 1803, le nom officiel de l'entité politique suisse est Confédération suisse en français, Schweizerische Eidgenossenschaft en allemand, Confederazione Svizzera en italien et Confederaziun svizra en romanche[23]. Au xixe siècle, le latin servait traditionnellement de langue commune pour les inscriptions officielles. Ainsi, la formule Confederatio Helvetica se trouve inscrite notamment sur les pièces de monnaie suisses ainsi qu'au fronton du Palais fédéral à Berne. Le sigle CH en est la forme abrégée[24] pour les plaques minéralogiques[25],[26], les codes postaux et les extensions de noms de domaine sur Internet.
En français, l'expression Confédération helvétique est par conséquent incorrecte, mais reste néanmoins fréquente, notamment dans la littérature suisse[n 4]. L'adjectif helvétique se réfère normalement à l'Antiquité romaine (comme gaulois, germain, …), à l'exception de la seule République helvétique(1798-1803). Il s'agit également d'un État fédéral (depuis 1848), le terme de Confédération a été conservé par pure tradition.
Origine
Depuis le milieu du xive siècle, le terme de confédération est employé pour qualifier les systèmes d’alliance qui se sont formés sur le territoire de la Suisse actuelle. Le mot français, comme ses équivalents dans les langues latines, est issu du latin foedus, « traité d'alliance », alors que l'allemandEidgenossenschaft renvoie au « serment devant Dieu », Eid, prêté par des Genossen, « compagnons » de même rang. Le mode d’association ainsi désigné contraste avec la dissymétrie des liens de dépendance féodaux[27].
Le nom de Schweiz, d'où dérive le français Suisse, est utilisé dès le xvie siècle par les Autrichiens, par déformation de celui du canton de Schwytz (Switz ou Sweitz en moyen haut-allemand) qui est alors, parmi les trois cantons d’origine, le plus proche géographiquement de Vienne, pour désigner l’ensemble de la communauté révoltée contre eux[28]. Le terme de Schwytz, quant à lui, viendrait de celui apparu en972 pour
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