Utilisation de documents dans les écoles secondaires et secondaires
Commentaire de texte : Utilisation de documents dans les écoles secondaires et secondaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elodiefifi • 2 Février 2015 • Commentaire de texte • 408 Mots (2 Pages) • 693 Vues
Cette réflexion sur l’utilisation des documents au collège et au lycée part d’un constat partagé par la
plupart des enseignants d’histoire géographie, quelle que soit leur ancienneté ou leur formation.
Comment se fait-il qu’après sept ans passés au collège et au lycée, une bonne partie des élèves, au
moment des contrôles et des examens, ne sachent pas présenter un document ? Que seule une
petite minorité possède assez de recul et de distance pour en avoir une lecture critique ou
simplement en dégager un sens général et synthétique qui s’élève un peu au dessus de la simple
paraphrase.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Dès la sixième, à coup d’exercices méthodologiques et de rituels
pédagogiques les professeurs inculquent à nos chères têtes blondes et brunes de strictes règles de
présentation. C’est le triomphe de la méthode ANDI (auteur-nature-date-interlocuteur) que les élèves
appliquent par devoir sans toujours en comprendre l’intérêt. Il m’est souvent arrivé, lors de visites de
stagiaires de l’iufm, de voir un enseignant essayer sans relâche d’obtenir toutes les réponses
indispensables à la présentation. Après cet accouchement au forceps, le capital de concentration et la
bonne volonté participative de la classe semblent épuisés et il ne reste presque plus rien pour le
travail explicatif proprement dit.
En seconde, dans l’enseignement modulaire, les professeurs proposent régulièrement à leurs élèves
des exercices d’entraînement à la présentation et à la lecture de documents de toutes natures. Les
résultats sont assez satisfaisants pour que l’enseignant ait l’impression de conduire un véritable travail
d’évaluation formative. Las, lors de la correction des contrôles, le retour sur investissement n’apporte
que de faibles dividendes. Comme si, devant l’angoisse de la feuille blanche les élèves perdaient une
grande partie de leurs acquis méthodologiques.
Pendant cinq ans, jusqu’en 2003, les bacheliers et leurs correcteurs ont été confrontés à une nouvelle
mouture de l’épreuve du commentaire dont la première partie consistait à rédiger une présentation
globale d’un corpus de 5 documents. On demandait au candidat d’effectuer des croisements et des
regroupements thématiques. La plupart du temps, le futur bachelier se contentait de recopier les uns à
la suite des autres tous les paratextes des documents. Devant l’échec d’un tel exercice, l’épreuve
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