Systèmes et approches systémiques
Dissertation : Systèmes et approches systémiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amir ben • 3 Novembre 2022 • Dissertation • 2 096 Mots (9 Pages) • 241 Vues
Devoir géographie environnementale : systèmes et approches systémiques
Question : Les grandes villes doivent adapter et/ou modifier leurs stratégies d’aménagement et innover en termes de solutions techniques pour être plus résilientes face au changement climatique. Quels seraient les effets de ces nouvelles stratégies sur la morphologie urbaine des grandes villes ?
Introduction
Le dernier rapport du GIEC (Groupement d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) intitulé « Changement climatique 2022: impacts, adaptation et vulnérabilité » paru ce lundi 28 février 2022 réitère ses alertes sur l’impact des changements climatiques sur l’ensemble de la planète.
Ce rapport atteste d’une augmentation des risques climatiques : vagues de chaleur, précipitations extrêmes, sécheresse, fonte de la cryosphère, changement de comportement de nombreuses espèces … Avec l’augmentation du réchauffement climatique, les risques vont s’aggraver dans toutes les régions du monde. Le rapport insiste sur les nécessaires adaptations à mener par l’ensemble des acteurs (Etats, collectivités, acteurs privés, individus).
Ce rapport évalue aussi les impacts du changement climatique, ses risques et propose des solutions pour l’adaptation des villes qui concentrent à ce jour plus de la moitié de la population mondiale.
Les Villes sont au cœur des sujets d’adaptation face aux changements climatiques. Les urbanistes doivent ainsi se projeter dans l’avenir afin d’imaginer ce que seront les villes résilientes du futur. Cette projection est nécessaire pour pouvoir planifier et aménager les territoires en conséquence. Elle ne peut se faire sans intégrer une complexité d’éléments pour comprendre les processus à l’œuvre. Il s’agit, en effet de les qualifier, de décrire les dynamiques qui la composent, afin d’élaborer une démarche prospective en matière d’aménagement.
C’est ce que nous proposerons au travers de ce devoir : une modélisation d’un système de ville résiliente représentant les effets de ces nouvelles stratégies d’aménagement sur la morphologie urbaine de grandes villes.
Mais avant de commencer ce qu’est la résilience ? D’après le dictionnaire Larousse, la résilience désigne la capacité d’un écosystème, d’un biotope ou d’un groupe d’individus (population, espèce) à se rétablir après une perturbation extérieure (incendie, tempête etc.)
La ville résiliente possède deux objectifs : être stable et restée désirable. La résilience d’un système urbain vise donc à court terme à se rétablir de ses fonctions dans un niveau de service proche de l’état antérieur au choc et à long terme, à maintenir ou trouver des adaptations pour garantir ce niveau de fonction.
Rappelons que les fonctions de la ville sont nombreuses : se loger, se déplacer, travailler, se nourrir, accéder au végétal en ville, accéder à de l’énergie, parfois même recycler et tout en conservant et en tendant vers une cohésion sociale entre ses habitants.
Ainsi, nous proposons ci-après un schéma systémique de la ville résiliente selon la méthodologie des schémas de Forrester.
Nous tenterons ici de représenter les mécanismes du réchauffement climatique, ses incidences sur les milieux humains en ville tout en modélisant la ville durable et résiliente capable de se remettre de ces chocs. Nous présenterons d’abord le schéma suivi d’une explication dans le détail du schéma.
Schéma systémique de la ville résiliente et des incidences sur sa morphologie urbaine et sur ses différentes fonctions
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Explications du schéma et test des hypothèses du schéma
La partie haute du schéma rappelle les mécanismes à l’œuvre dans le cadre du réchauffement climatique. En effet, le réchauffement climatique est un processus global de transformation du climat et d’augmentation des températures moyennes. Ce processus est favorisé par les activités et les usages liés aux humains qu’ils soient d’ordre domestique, industriel ou agricole, notamment celles qui utilisent des énergies fossiles que nous avons qualifiées dans le schéma d’activités carbonées. La plupart de ces activités génèrent du CO2 (dioxyde de carbone) et d’autres gaz à effet de serre qui sont rejetées dans l’atmosphère. La cumulation des gaz à effets de serre dans l’atmosphère empêche 95% des infrarouges projetées par l’énergie solaire de s’échapper et sont donc retenus dans l’atmosphère. C’est donc ce qui provoque cet effet de cloche terrestre (effet de serre) qui favorise ce réchauffement climatique. Les principales sources de ces gaz à effet de service proviennent d’activités de production humaine : principalement production d’énergie telle que le chauffage, l’électricité ou le carburant pour les transports (principalement les véhicules tels que les voitures, les poids lourds, les avions ou encore le transport maritime). D’autres causes favorisent la production et le maintien de ces gaz dans l’atmosphère telle que la déforestation (les forets sont les principaux écosystèmes qui capturent du CO2). Les problèmes du réchauffement climatique sont également aggravés par l’acidification des océans. Ainsi, ce réchauffement climatique devient la cause d’évènements climatiques jugés comme anormaux parfois même jugés comme extrêmes. En effet parmi eux : des forêts qui s’embrasent, des pluies torrentielles qui s’abattent dans de nombreuses régions du monde. Nous avons ici délibérément de centrer notre schéma sur les phénomènes de chaleur urbaine et sur la gestion des eaux qui semblent être les risques les plus prégnants pour les villes.
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