Les thèmes de l'enfance
Cours : Les thèmes de l'enfance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Janvier 2013 • Cours • 521 Mots (3 Pages) • 1 622 Vues
Les thèmes
Ils sont nombreux, retenons les plus importants
L'enfance et le refus du monde des adultes.
Le héros, qui, pourtant, n'a pas connu
une enfance heureuse (« Enfant écartelé depuis
la naissance avec peut-être un petit six
mois de bonheur éparpillé ici et là, pas de
quoi faire un souvenir complet », p. 32), est
resté très attaché à son enfance, période où
il a connu une véritable et grande amitié. Il
rejette le monde des adultes, celui de ses parents
et des voisins. Il a compris « pourquoi
les adultes avaient besoin de solitude. C'était
uniquement pour parfaire leurs mensonges
et examiner les multiples méandres de leur
[sic] discours journaliers afin d'y repérer les
contradictions qui pourraient les mener tout
droit au flagrant délit » (p. 120). Selon lui,
ce qui fait dégénérer les êtres humains, c'est
l'épaisseur des couches de mensonge accumulées
tout au long de l'existence » (p. 123).
Léon s'inscrit en faux contre un tel monde
incapable de prendre ses responsabilités
La liberté dans la fuite. Léon, après le départ de sa mère, s'évadede la maison paternelle où il se sent profondément malheureux.
Après avoir constaté la violence dans la chambre de ses parents, il se réfugie chez les Marinier où il saccage la maison, surtout la chambre à coucher. C'est aussi dans la chambre à coucher des Dupré qu'il découvre l'argent, qu'il prend sans remords : « Le grand problème qu'engendre l'argent, c'est qu'il permet à des imbéciles d'acquérir des choses qu'ils n'auraient jamais dû avoir en leur possession. Faudrait une loi » (p. 116), tranche-t-il. C'est uniquement loin de son quartier, une fois rendu rue de l'Anse, qu'il trouve, aux côtés de Clarence, une certaine forme de bonheur : « Le bonheur dans nos yeux était inexplicable et d'une intensité qu'un adulte n'aurait même pas pu imaginer dans ses rêves les plus fous » (p. 136). C'est sur ce terrain inconnu qu'il avoue son amour à Clarence et qu'il parvient à vaincre ses peurs (p. 147), autre thème important du roman : « La peur, c'est comme une boîte de Prismacolor, il y en a de toutes les couleurs : la peur bleue, la peur du noir, on peut aussi devenir blanc comme un drap ou rouge de colère et il y a le péril jaune, mais pas dans nos régions. De toutes ces peurs, il y en avait une dont je ne connaissais pas la couleur mais qui me travaillait sans arrêt. C'était cet amour
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