Les espoirs de paix à la suite des deux conflits mondiaux : la SDN et l’ONU
Note de Recherches : Les espoirs de paix à la suite des deux conflits mondiaux : la SDN et l’ONU. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NiallIsMyHusband • 26 Mai 2013 • 1 192 Mots (5 Pages) • 1 236 Vues
Les espoirs de paix à la suite des deux conflits mondiaux :
la SDN et l’ONU
L’espoir d’établir un ordre mondial garantissant une paix durable semble pourvoir se réaliser après la Première Guerre Mondiale. En 1919, le Traité de Versailles créé en effet la première organisation internationale : la Société des Nations. Malgré certaines réussites, la SDN est cependant impuissante à éviter une nouvelle guerre. En 1945, elle est remplacée par l’Organisation des Nations Unies. C’est alors que se mettent en place des moyens de concertations ambitieux et des institutions de solidarité internationales actives. On se demandera quels sont, après les deux conflits mondiaux, les moyens mis en œuvre pour instaurer un nouvel ordre mondial. Nous étudierons d’abord la Société des Nations, puis l’Organisation des Nations Unies.
I. La Société des Nations et l’espoir d’une sécurité collective
1. Naissance de la SDN
Le 11 novembre 1918 a lieu l’armistice de la Première Guerre Mondiale. Avant même la fin de la guerre, les principaux pays alliés évoquent la nécessité de créer un nouvel ordre mondial. Le bilan terrible de la Première Guerre Mondiale (8 millions de morts) ne peut que conforter le pacifisme naissant qui veut absolument éviter la répétition de la Grande Guerre. Ainsi, le président des Etats-Unis Wilson, dans son discours du 8 janvier 1918, énonce « les quatorze points de Wilson », programme créer pour mettre fin à la Première Guerre Mondiale et reconstruire l’Europe. Wilson veut définir le fondement des relations internationales en rassemblant les Etats qui veulent entrer dans la SDN. Il s’agit d’établir un nouvel ordre mondial fondé sur la défense de la démocratie, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la sécurité collective garantie par une « société des nations ».
2. Organisation et règles de la Sécurité Collective
Le pacte de la SDN fut signé le Pacte de la SDN, avec pour but de garantir la sécurité collective. Il a été incorporé dans le Traité de Versailles. Les institutions de la SDN, l’Assemblée Générale et le Conseil sont installées à Genève ; et son assemblée se réunit une fois par an alors que son conseil est composé de 9 membres dont 5 permanents (France, Royaume-Uni, Chine, Italie et Japon).
Mais la SDN ne dispose pas d’une force internationale pour sanctionner les manquements. Privée de réels moyens de contrainte, l’actions de la SDN repose avant tout sur la bonne volonté des Etats membres dont ne font partie ni les Etats-Unis (car le Sénat, composé de Républicains hostiles à Wilson, refuse de ratifier le Traité de Versailles), ni l’Allemagne vaincue, ni l’URSS communiste.
3. De l’espoir à l’échec de la SDN
Dans les années 1920, la SDN connaît quelques succès diplomatiques, notamment par le règlement pacifique de conflits frontaliers en Europe. C’est aussi sous son égide que se réalisa la réconciliation Franco-Allemande en 1925. Le milieu des années 1920 apparaît ainsi comme l’apogée de « l’esprit de Genève », incarné par le Français Aristide Briand. Mais, elle reste impuissante devant les problèmes les plus graves : isolationnisme (politique extérieure fondée sur le refus d’intervenir dans les grandes affaires du monde) des Etats-Unis, révisionnisme (idéologie politique visant à faire réviser le traité de Versailles afin de satisfaire des revendications nationales) de l’Allemagne Nazie et au bellicisme (diplomatie fondée sur le recours systématique à la guerre) de l’Italie et du Japon. Ainsi, le Conseil vote des sanctions mais elles ne sont pas appliquées en raison des divisions entre grandes puissances. En 1933, Hitler décide de quitter la SDN, qui ne peut rien devant la remilitarisation de l’Allemagne et l’expansionnisme
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