Les Dynamiques De La Population Francaises

Quelles sont les dynamiques de la population française ?

Au niveau européen, la France fait partie des pays avec une évolution démographique importante. En effet, la France compte 65 millions d’habitant selon l’INSEE et se place ainsi à la deuxième place du classement européen des pays les plus peuplés juste après l’Allemagne. Elle représente ainsi 13% de la population européenne qui compte près de 500 millions d’habitants. On constate néanmoins que la démographie française tant à se stabilisée depuis 2007 grâce a une baisse de la natalité et une hausse de la mortalité en 2009.

On entend par le terme population les groupes humains définis selon des critères variables pouvant reposer sur l'entité politique du territoire qu'ils occupent on parle ainsi de la population d'un État, sur la nature géographique de ce territoire (par exemple population urbaine par opposition à population rurale), ou sur d'autres critères tels que la langue, la nationalité, l'ethnie.

Dès lors on pourrait se demander de quelle manière se distribue la population sur le territoire français? Quelles sont les principales dynamiques du peuplement?

C’est pourquoi on envisagera tout d’abord l’étude de la répartition de la population française sur le territoire français en mettant l’accent notamment sur le contraste de peuplement. Enfin nous analyserons les mutations récentes du peuplement du territoire en commentant les nouvelles dynamiques du territoire en France.

A/ La France : un territoire avec des contrastes de peuplement.

1. Deux zones avec des densités différentes

On constate que le territoire français comporte deux types de peuplement. En effet, on distingue des zones de fortes densités (« les pleins ») et des zones de faibles densités (« les vides »). Comme on peut le voir à l’aide du document 1, les régions dominantes sont les régions les plus peuplées. Ainsi parmi les régions les plus peuplées on compte la région Ile de France avec une densité de 950 habitants par km2, le Nord-Pas de Calais, le Rhône-Alpes et les littoraux atlantiques et méditerranéens.

De ces zones à fortes densités on distingue des zones à faibles densités qui sont essentiellement les régions intérieures de l’Ouest et une grande « Diagonale du vide » allant des Ardennes aux Pyrénées en passant par l’Auvergne, le Limousin, le Centre, la Bourgogne, la Champagne et les Ardennes.

2. Comment expliquer les inégalités de répartition ?

Les densités les plus élevées s’observent dans les aires urbaines. L’aire urbaine de Paris concentre 1/6e de la population totale (+ 11 M hab.). Trois autres aires urbaines dépassent le million d’habitants (Lyon, Marseille, Lille) Toulouse s’en approche. L’urbanisation progresse car les villes concentrent l’essentiel des emplois et des services. De plus, les plus fortes croissances ont été observées dans les plus grandes villes : les métropoles : on parle de métropolisation avec une croissance plus vive de la population et de l’emploi.

Les espaces peu peuplées (moins de 30 hab. /km²) correspondent aux principaux reliefs (Alpes du Sud, Massif central, Pyrénées, Corse) et à des campagnes ayant connu un fort exode rural, notamment dans « la Diagonale du vide ». Ou au type d’agriculture comme en Bourgogne où les grandes exploitations céréalières nécessitent peu de main d’œuvre. Le relief est souvent un obstacle aux communications et rend difficile l’agriculture et certaines régions ont des sols pauvres comme les Landes. Cependant, il faut remettre en question cette « diagonale du vide

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