Le controle d'un seuil stratégique maritime: le détroit de Malacca

Le contrôle d’un seuil stratégique maritime : le détroit de Malacca

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Nom : SOUFOU

Prénom : Abdelhafidhou                                                                                  classe : L3 Géographie

Bibliographie :  

      - http://www.memoireonline.com/04/11/4452/m_Le-detroit-de-Malacca-enjeu-asiatique-et-mondial-majeur3.html#fnref43 

• https://echogeo.revues.org/11414 
• http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/transv/Mobil/MobilScient2.htm
• http://www.lemonde.fr/import/article/2009/04/24/menace-pirate-sur-le-detroit_678240_3544.html
• http://www.lexpress.fr/actualite/monde/nette-diminution-de-la-piraterie-dans-le-detroit-de-malacca_706999.html

Le Détroit comme le dit le Géographe Français Jean Claude Lasserre est une « porte océane », faisant donc basculé le détroit d’un statut de limite à celui de passage. Dans la géographie antique c’était un espace symbolisant une limite, exemple celui de Gibraltar qui est la limite entre le monde civilisé et l'inconnu. Le détroit, en géographie, désigne un bras de mer resserré séparant deux mers, deux océans ou une mer et un océan. Mais aussi l’intérêt de faire rejoindre deux zones géographiques. Notre sujet d’étude le Détroit de Malacca ne fait pas exception à cette définition générale. En effet c’est un passage particulièrement exigu, situé entre la côte occidentale de la péninsule malaisienne et la côte orientale de l'île indonésienne de Sumatra. Géographiquement, on distingue deux détroit dans ce détroit : le premier s’étend le long de la côte orientale de l'île de Sumatra est fait 800 km, sa largeur fait entre 320 et 50 km. Le deuxième est le détroit de Singapour qui sépare l'île de Singapour des îles Riau en Indonésie, celui-ci est beaucoup plus étroit et certains passages ne font que 2,8 km de large. Étant donc un espace géostratégique les états riverains veulent à tout prix garder le contrôle sur cet espace. De quels genres de contrôles s’agissent-ils ?

La géographie politique, nous amène à nous interroger sur le contrôle juridique des eaux ensuite sur les mesures prisent sur les menaces qui rongent cette zone.

1. Le contrôle juridique des eaux

1. Des intérêts divergents entre les trois Etats riverains

Dès leurs indépendances les états riverains du Détroits de Malacca (Singapour, Malaisie, Indonésie) ont rapidement exprimé l’intention de délimiter leurs eaux territoriales. En 1960, l’Indonésie décide d’étendre ses eaux territoriales de 12 miles nautiques (soit 22.224 km). Cette situation ne laissera pas la Malaisie sans voie puisqu’en 1969 elle décide de faire de même. Le problème apparait à ce moment car les deux états veulent nationaliser leurs parties du détroit. Ce dernier étant resserrer à l’extrême sud ne laisse aucune portion de haute mer en survit. Ainsi le détroit se retrouve sous le contrôle de deux états qui souverains décide de tous sur leurs eaux : fermeture, maintien de la sécurité, imposer des règles strictes à suivre pour les navires…. Dans ce jeu de nationalisation des eaux, Singapour se retrouve dans une situation difficile, car elle dépend économiquement du passage dans son port.  En 1971, il y a la déclaration tripartite qui ne calmera pas le problème mais aboutira à une institutionnalisation du détroit. Avec la convention Genève en 1958, on obtient un droit de passage inoffensif (un passage ne portant pas atteinte à la paix, au bon ordre ou à la sécurité de l’état côtier). Cette convention n’est pas un succès car donne toujours le plein pouvoir de laisser passer ou non aux navires. Le 27 février 1977, une deuxième convention a eu lieu. Singapour ayant misé une grande partie de sa richesse sur son grand port ne supporte plus d’être soumis aux bon vouloir de ces voisins et elle décide de promouvoir la liberté de navigation avec le soutien des ETATS-UNIS. Kuala-Lumpur (Capital de la Malaisie) envisageait quand elle de mettre en place un paiement de droit de passage à tous les navires qui ne s’arrêtent pas à un port malaisien ou indonésien et qui se dirigent vers Singapour. Avec le détroit de Lombok et de la Sonde que l’Indonésie a acquis grâce à sa composition de 13 667 îles et îlots, elle souhaitait faire concurrence au Détroit de Malacca et à la puissance portuaire de Singapour en promettant une gestion sécuritaire cohérente d’un seul état.

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