Le Brésil

« Je serai le dernier président d’un Brésil sous-développé » avait lancé, en novembre 1986, José Sarney, en forme de défi. Le dernier président de l’après-dictature héritait d’une dette abyssale laissée par les militaires. Une bombe à retardement pour l’avenir du pays, en dépit de ses multiples atouts : une superficie de 8.5 millions de km², une population de 190 mil- lions d’habitants ayant décuplé en un siècle et d’immenses ressources naturelles. Un quart de siècle plus tard, [le Brésil] est devenu, au côté de la Chine et de l’Inde, une nation émergente qui réclame de participer aux grandes décisions planétaires. N’a-t-il pas contraint les cinq Grands à lui faire une place dans leur club, y compris contre leur gré, dans leurs âpres négociations sur la prolifération nucléaire avec l’Iran ? […] Mais le Brésil garde, dans certaines de ses zones rurales ou urbaines, le visage du dénuement. D’autres points noirs figurent au tableau. La violence extrême notamment [et] les énormes disparités de revenus […]. » « Dans la seconde moitié du XXe siècle, Londres doit répondre à de nouveaux défis. L’effon- drement impérial dans les années 1940, puis la désindustrialisation qui s’accélère à partir des années 1950 plongent la partie est de la ville dans la crise. [,,,] Londres n’est plus le centre du monde, [,,,] mais elle s’adapte à cette nouvelle donne. Grâce à la dérégula- tion des marchés financiers sous Margaret Thatcher et à l’avantage de la langue anglaise, Londres attire de nouveaux capitaux et populations et s’internationalise encore davantage. Elle redevient à partir des années 1990 une place économique et financière incontournable dans les réseaux mondiaux et partage avec New York l’encadrement financier de l’économie mondiale. » Tableaux

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