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L'eau, ressource essentielle

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Par   •  9 Avril 2018  •  Cours  •  1 937 Mots (8 Pages)  •  571 Vues

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II-L’eau, ressource essentielle

1-Etude de cas : l’eau en Espagne. (p94-97)

a) La mobilisation d’une ressource inégalement répartie.

1-Schématiquement, les régions les plus riches en eau sont celle du versant Atlantique principalement dans le Nord-Ouest. Inversement, les plus pauvres sont principalement sur le littoral méditerranéen. La plupart des fleuves se jettent dans l’Atlantique à l’exception de l’Ebre.

2-L’Espagne surtout dans les régions méditerranéennes connaît une pluviosité très inégale dans le temps avec de grandes variations interannuelles (d’une année/à l’autre) et intra-annuelles (à l’intérieur d’une année). Les précipitations varient beaucoup d’une année sur l’autre et les inégalités saisonnières sont très marquées (sécheresse estivale). Ces éléments sont aggravés par le fait que c’est dans ces régions que la demande est la plus forte, notamment en été (tourisme et irrigation)

3-Les aménagements pour la maîtrise de l’eau en Espagne, sont très anciens car ils remontent à l’empire romain. L’eau est gérée par les autorités politiques (gouvernements et régions). L’Union Européenne intervient également pour financer certains équipements et localement les utilisateurs de l’eau s’organisent pour gérer sa répartition. Les principaux aménagements réalisés sont des barrages, des canaux pour transférer l’eau d’une région à l’autre et des usines de désallement.

b) Une gestion plus durable de l’eau (p96-97)

1-E n Espagne, l’eau est majoritairement utilisée pour l’irrigation agricole environ 60 %. Cela correspond à peu près à la moyenne mondiale mais c’est très différent du reste de l’Europe, ou l’irrigation agricole ne représente qu’environ 20 % de l’eau consommée. Il existe trois techniques pour l’irrigation : l’irrigation par gravité, par aspersion ou par apports localisés (= »goutte-à-goutte »). C’est l’irrigation par aspersion qui gaspille le plus d’eau car il y a beaucoup de porte par évaporation. Tandis que l’irrigation au goutte-à-goutte est la plus économe.

2-Depuis 2001, l’irrigation eu goutte-à-goutte à fortement progresser et concerne aujourd’hui environ la moitié des cultures cela va dans le sens d’une gestion durable de l’eau car on apporte directement à la plante la quantité d’eau dont elle a besoin.

3-Le désallement de l’eau de mer est une technique de plus en plus répandue. Elle représente l’intérêt d’utiliser une ressource inépuisable et les régions littérales sont celles ou le besoins sont les plus importants.

4-Depuis l’an 2000, la gestion de l’eau à été réorganisées en application des directives européennes. On a crées de grandes régions pour la gestion de la ressource et pour transférer de l’eau des zones excédentaires vers les zones déficitaires mais cela entraîne des contestations entre les usagers.

2-L’eau : une ressource inégalement répartie.

a) Une surabondance apparente.

-Une ressource abondante mais parfois inaccessible.

L’eau est un élément présent en très grande  quantité sur Terre avec un volume total de 1,4x1021L. Cette quantité est constante depuis plusieurs million d’années et le restera encore. Toutefois, seulement 2,6 % de cette eau est présente sous la forme d’eau douce et 0,6 % sous la forme d’eau douce liquide.

-Une ressource parfois non renouvelable.

En principe, l’eau est une ressource renouvelable à travers le cycle de l’eau. Cependant, une partie des ressources que l’ont utilisent provient de réserves souterraines qui ne se renouvelles que très lentement. Elles sont donc disponibles pour un temps limité seulement.

Une partie de l’eau qui s’infiltre dans le sol, se retrouve dans des nappes fossiles qui mettent des milliers d’années à se constituer. Dans certaines régions, l’homme exploitent ces nappes, qu s’épuisent en quelques dizaines d’années. Cette ressource la n’est pas renouvelables à l’échelle humaine.

b) Une répartition très inégale dans l’espace et dans le temps.

-Les inégalités géographiques.

Les précipitations que l’ont mesure en mm ou en L/m² sont très inégalement répartie sur le Terre. Les régions les plus arrosées se situent près de l’équateur ou sur certaines façades littorales. Inversement, les déserts (moins de 250 mm/an) se situent principalement le long des techniques et dans les régions polaires.

-Les inégalités saisonnières.

En fonction du climat, certaines régions connaissent de fortes variations saisonnières de leur niveau de précipitations.

On peut mesurer ces inégalités et leur impact sur les activités humaines à l’aide d’un diagramme ombrothermique.

Ce diagramme permet de repérer pour un endroit donné, les périodes éventuelles de sécheresse lorsque la courbe des températures passe au-dessus des précipitations. L’exemple ci-dessus concerne le climat méditerranéen qui est marqué par une sécheresse estivale. Parmi les différents climats mondiaux plusieurs connaissent des sécheresses récurrentes : le climat tropical et les climats arides.

En règle général dans la zone inter-tropical, la durée de la saison sèche augmente quand on s’éloigne de l’équateur et qu’on se rapproche des tropiques. Les populations des régions tropicales doivent donc s’adapter à cette situation car les températures restent élevées toute l’année. C’est donc dans les régions tropicales et méditerranéennes que le manque d’eau se fait plus sentir su rles sociétés.

-Des inégalités à grande échelle.

Les inégalités de disponibilité de l’eau se retrouvent à l’échelle des pays. Elles sont liées aux conditions locales comme le relief ou la répartition des cours d’eau. Dans certains pays comme la Grèce, l’Espagne ou les pays du porche-Orient. Les inégalités peuvent et extrêmement forte à quelque dizaine de kilomètre de distance. .

c) Un accès inégal à la ressource.

-Des besoins en augmentation, inégalement satisfaits.

Depuis les années 1950, la consommation d’eau double tout les 20ans environ. Elle est donc 8 fois plus importante, alors que la population a doublée. Les besoins en eau augmente donc plus vite que la population ce qui s’explique par le développement économique, l’évolution des modes de vie. Ainsi, les deux tiers de l’eau utilisées servent à l’irrigation, un quart sert à l’industrie et environ 10 % aux usages domestiques. Cependant, les ressources sont très inégalement accessible. 1 cinquième des habitants de la planète ne disposent pas d’eau potable. Un habitant sur deux en dispose pas d’un système d’assainissement d’eau usées. Enfin, les trois-quarts des habitants en disposent pas d’un réseau d’adduction d’eau.

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