Dissertation voyager autrement

Éléments de correction : Tourisme et territoires[pic 1]

Durée 2h

« Voyager autrement, une alternative* au tourisme de masse ?

* états opposés, obligation de choisir entre deux possibilités.

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OBJECTIF : développer une problématique* à partir d’un corpus documentaire.

Tous les sujets de BTS présentent une aire géographique touristique à étudier à partir d’une problématique.

Question 2 :

Introduction : d’abord introduire son sujet par une ou deux phrases de lancement. Il s’agit simplement de dire de quoi vous allez parler dans votre devoir.

« Voyager autrement » est un phénomène dans la mouvance du processus de Développement Durable né dans les années 1980.

Ce processus présente 3 volets, économique, social et environnemental.

Présentation des potentialités : mise en situation …

L’exercice consiste à apporter des éléments introduisant votre sujet. Il est attendu de la valeur ajoutée qui permettra de mettre en relief les conditions du développement touristique. Il est nécessaire de donner des éléments de localisation (aires géographiques à connaître), des éléments de différenciation géographique (archipel, Etat, simple plage …) et des éléments situant ces exemples dans la géographie du tourisme mondial avec un vocabulaire spécifique : bassin, foyer, origine des flux.

Trois exemples, trois destinations touristiques de 2 bassins touristiques différents, européen et asiatique.

Les Baléares appartiennent au premier Bassin touristique mondial, celui des Européens qui accueille un touriste international sur deux dans le monde. Elles constituent un archipel dont la principale île est Majorque et qui est une des régions de l’Espagne, accessible par avion ou par transbordeur. Nous sommes en milieu méditerranéen au climat chaud et sec en été et doux en hiver, un des premiers foyers récepteurs du tourisme dans le monde. Les îles de Méditerranée sont très prisées essentiellement en été pour la température de l’eau de mer et pour s’adonner donc au balnéarisme. Les flux qu’elles reçoivent sont essentiellement des flux d’Européens du Nord (Dorsale européenne et notoirement Allemands, Britanniques, Belges et Néerlandais)

Les deux exemples asiatiques sont différents par leur échelle, l’un présentant une plage du nord-est de la Chine dans la Province du Liaoning et l’autre un pays tout entier pour un circuit, le Viêt-Nam.

La Chine en Asie de l’Est est un des premiers pays touristiques du monde, notamment dans sa partie orientale aux très fortes densités de population, Pékin (Beijing) au Nord, la capitale, Shanghai au Centre-est et Guangzhou (Canton) et Hong-Kong au sud. Comme grande puissance économique internationale, la Chine développe intensément l’activité touristique, tant nationale qu’internationale. Le balnéarisme est une activité récente et ce sont surtout des Chinois qui fréquentent le littoral du nord de la Chine.

Le Viêt-Nam, pays de la zone intertropicale n’est pas encore un grand pays touristique ne serait-ce que par son niveau de développement encore moyen. C’est un espace qui s’ouvre au tourisme dans un des grands foyers récepteurs du monde, l’Asie du Sud-est, essentiellement aire d’accueil de ressortissants de l’Asie de l’Est riche, Chine des grandes villes et Japon, ainsi que de l’Océanie, Australiens et Néo-Zélandais. Cependant, son passé d’ancienne colonie française (jusqu’en 1954) justifie l’intérêt des voyagistes français pour cette destination.

Question 3 : « Une alternative au tourisme de masse ? »

Partie 1 : Le tourisme de masse, symbole du développement touristique des années 60-70 à nos jours.

• Des espaces et des pratiques multiples.

Tous les espaces sont susceptibles d’être touchés par le tourisme de masse.

Les littoraux avant tout et les centres urbains pour le balnéarisme et le tourisme culturel.

• Des images récurrentes.

La foule, la masse : de fortes fréquentations en un lieu et en un temps donné, comme l’occupation de la plage de Dalian (Chine du Sud).

Forte densité des aménagements : front de mer urbanisé, densité de l’habitat et capacité d’hébergement importante (plusieurs milliers de lits comme à Dalian en Chine ou à Benidorm en Espagne)

• Mais des réalités contrastées selon les milieux fréquentés.

Certaines pratiques peuvent être considérées comme du tourisme de masse parfois, et inversement. Dans des zones fragiles, haute montagne, littoraux fragiles, hautes latitudes (Arctique ou Antarctique par exemple), le seuil de fréquentation tolérable pour l’environnement est différent.

Ex : le Machu Pichu à 4000 m d’altitude et ses 70 000 visiteurs et les 650 000 visiteurs de la Pointe du Raz en Bretagne en milieu littoral ne connaissent pas les mêmes impacts du tourisme de masse. Le Machu Pichu est menacé.

Partie 2 : Voyager autrement est-il une alternative au tourisme de masse ?

Partie 2a :  Je définis préalablement ce que signifie voyager autrement en dégageant des points forts. Il s’agit d’utiliser vos connaissances aidées des documents présentés pour dégager une synthèse structurée. 

• Voyager autrement, c’est se déplacer … autrement, pour d’autres activités, d’autres pratiques que les pratiques les plus courantes du tourisme classique.

C’est engager des comportements du voyagiste (organisateur des voyages) et du client (le voyageur). C’est la rencontre de l’altérité dans toute sa dimension.

• Voyager autrement ce sont de nouvelles appellations pour qualifier ce tourisme, tels que le tourisme responsable, le tourisme humanitaire, le tourisme de développement durable. Responsable et durable, c’est la volonté d’imposer un autre regard sur le voyage, de susciter une réelle conscience du voyageur (la rédaction d’une charte du voyageur) ;[pic 2]

Le tourisme solidaire, notamment par la rencontre des voyageurs avec les acteurs du développement.

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