Développement Durable et sa perception dans les pays du Sud

Ce document est un extrait du livre Le développement durable aux Éditions Seres sous la direction d'Yvette Veyrel. Ce texte fut publié en 2007 et pendant cette même année il y avait la mise en place de nouvelle mesure en faveur du développement durable avec par exemple le Grenelle de l'environnement ou encore la charte de Leipzig. Ce document nous relate de comment est perçu le développement durable dans 3 différentes parties de l'hémisphère Sud de notre planète qui sont en croissance démographique.

Tout d'abord définissons ce qu'est le développement durable. Le développement durable c'est un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations du futur. Dans notre société le développement durable est devenu une des préoccupations importante des gouvernements politiques et de la population principalement dans les pays développés. Les pays développés prennent conscience de la destruction de l'environnement qu'ils ont causé mais les pays du Sud qui sont encore en cours de transition démographique et croissance économique ne se sentent pas responsable, ils savent que c'est important mais ne veulent rien faire et veulent acquérir autant de confort que les pays riches. Nous allons voir par le biais de ce document comment est perçu le développement durable dans les pays du Sud et les raisons de leurs choix.

Dans un premier temps le développement durable est perçu de différentes façons dans l'hémisphère Sud selon la situation économique des pays en question. Pour la plupart des pays du Sud ce n'est pas une priorité, ils pensent à leurs problèmes en premier plan. Dans les pays insulaires du Pacifique et de l'Afrique avec les ONG environnementales «  les préoccupations écologiques s'imposent » ce qui ressemble à un « colonialisme environnementales », mais parfois cet aspect écologique s'estompe avec «  l'intérêt économique de la "rente noire" et jugée supérieur à celui de la "rente verte' ». pays tels que la Chine, le Brésil ou la Corée du Sud par exemple, «  où le développement économique et l'État puissant, la question environnementale commence à être intégrée  mais on sait que ce n'est pas vraiment le cas avec l'exemple de la Chine qui a signé le protocole de Kyôtomais comme c'est un pays en développement n'a aucune restriction alors qu'il est le premier producteur mondial de CO2. « Là où la pauvreté et le sous-développement n'ont pas désarmé » c'est-à-dire principalement dans les PMA (Pays les moins avancés) qui compte 12 % de la population mondiale et seulement 1 % du PIB planétaire, ils ne peuvent prendre aucune mesure en ce qui concerne l'environnement sans aide internationale « au détriment de la qualité environnement et des conditions de vie. »

Au Sud beaucoup de contraintes s'opposent à la mise en place du principe du développement durable. La majeure partie des pays du Sud tel que les PMA sont « toujours en croissance démographique » et doivent lutter contre la pauvreté, réussir sa transformation sociale et son décollage économique, ne pas hypothéquer l'avenir en détruisant son environnement et en épuisant ses ressources fossiles

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