Cours : Villes et Développement Durable
Cours : Cours : Villes et Développement Durable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar missphotography • 9 Septembre 2017 • Cours • 2 038 Mots (9 Pages) • 834 Vues
CHAPITRE 5 : VILLES ET DEVELOPPEMENT DURABLE
Intro : Pages 188-189
Aujourd’hui, on estime que 53 % de la population mondiale vit en ville contre 2% au milieu du XIXème. Ces chiffres sont encore plus forts dans le pôle de la Triade où le taux d’urbanisation est supérieur à 70%. A l’inverse, en Asie et en Afrique le taux d’urbanisation est souvent plus faible (inférieur à 50%).
Les mégapoles sont désormais présentes sur tous les continents. Les trois villes les plus peuplées se trouvent en Asie : Tokyo : 38 millions. New Delhi : 25 millions et Shanghai : 23 millions. Le nombre de mégapoles ne cesse d’augmenter notamment dans les pays des Sud qui continuer à gagner énormément de population.
On constate aujourd’hui dans la plupart des grandes villes des dysfonctionnements économiques, sociaux et environnementaux. La mise en place de politiques durables apparait comme nécessaire pour assurer la pérennité des villes.
I. Etude de cas, aménager durablement une mégapole du Nord et du Sud : le cas de Londres et de Lagos
A. Les formes de la croissance urbaine dans les villes de Londres et de HFJJJJ Lagos
Première partie du tableau
B. Transports et mobilités dans les villes de Londres et de Lagos
Seconde partie du tableau
C. Un effort pour aménager durablement les villes de Londres et de kkkkkLagos
Dernière partie du tableau
II. Les caractéristiques de la croissance urbaine dans le monde
A. Croissance et étalement urbain
Tendance générale : la multiplication des grandes villes et notamment des villes millionnaires = plus de 500 villes dépassent aujourd’hui le million d’habitants. 30 d’entre elles sont des mégapoles.
Ces villes ont tendance à s’étendre spatialement. Dans les pays des Sud, l’étalement urbain s’explique par l’exode rural : les populations fuient la campagne pour s’installer en ville dans l’espoir de trouver un emploi et de s’enrichir. Le solde naturel y est souvent très positif : différence entre le nombre de décès et les naissances est considérable = transition démographique inachevée.
Problème : l’étalement urbain n’est pas maitrisé : cela aboutit à la construction de quartiers informels ou bidonvilles = habitations précaires, insalubres, souvent très pauvres. Dans le cas de Mexico, des populations s’installent sur les pentes d’un volcan.
Doc 1 p.188 : On constate que le nombre de personnes vivant dans des bidonvilles est en constante augmentation. Dans les pays des Sud près d’un tiers des personnes y vivent (surtout en Afrique Subsaharienne et en Asie). Cela représente aujourd’hui près d’un milliard de personnes.
Dans les pays du nord, l’étalement urbain s’explique par la volonté de s’installer dans un espace que l’on appelle le périurbain. Mouvement de périurbanisation : population qui s’installe au-delà des limites des agglomérations dans les communes rurales situées à leur périphérie. Cas par exemple en France de Bussy Saint-Georges : s’installer dans une maison, loin des nuisances urbaines, à un prix plus attractif que le centre. Progrès des transports permet de faire facilement le déplacement quotidien.
B. Espace urbain et ségrégation-socio-spatiale
Doc 3 p.193 : La ségrégation socio-spatiale est clairement visible à Sao-Paulo, c’est-à-dire que les riches et les pauvres sont séparés, ne se côtoient pas et vivent dans des lieux différents. Les pauvres vivent dans les bidonvilles ou les quartiers sensibles. Exemple de Clichy-sous-Bois en région parisienne : paysage se traduit par des tours d’immeubles, le chômage et la pauvreté y sont considérables.
Est-ce que l’habitat informel existe dans les pays du nord ? Exemple en France : la Jungle de Calais, environ 6 000 migrants qui sont dans l’attente d’une régularisation ou qui espèrent entrer sur le sol britannique = occupe un terrain illégal. Problèmes de sécurité et de salubrité mais forme de vie s’organise sur place… Débat ces derniers mois pour savoir que faire de ces migrants = Gouvernement envisage son démantèlement.
Aux USA et de plus en plus en France, les populations riches ont tendance également à se rassembler et à vivre ensemble dans des espaces clos : les Gates community : Quartiers résidentiels fermés et surveillés. Populations riches se retrouvent également dans certains quartiers réhabilités du centre-ville comme c’est le cas à Manhattan. Les populations pauvres sont rejetées en périphérie et notamment dans des ghettos : Brownsville à NY.
III. Transports et mobilités dans les villes
A. La multiplication des déplacements dans les espaces urbains
Cela peut s’expliquer par l’analyse spatiale de la ville. En règle générale, les villes s’organisent selon un système que l’on appelle le zonage : doc 1 p.193 : politique qui vise à diviser l’espace urbain en secteurs distincts : chacun dispose d’une fonction particulière : Habitat, travail, commerce, loisir. Il est donc nécessaire de se déplacer pour passer d’un espace à l’autre.
Rôle joué par l’étalement urbain : idéal de la maison individuelle éloignée du centre dans les Nord : provoque un essor des mobilités pendulaires = déplacement domicile-travail. Mobilités aussi visible dans les sud, volonté des populations de rejoindre le centre de la ville pour travailler.
B. Repenser la question des transports dans la ville
Modèle de la voiture individuelle aujourd’hui remis en cause : voir dessin de presse. Problème lié aux embouteillages, à la pollution et aux nuisances sonores.
Il est dès lors nécessaire de réfléchir à des modes de transport plus durables :
Favoriser la mobilité douce : voies piétonnes, pistes cyclables = avantage de ne pas polluer du tout.
Transports collectifs : développement des lignes de bus et des tramways : cas par exemple de Grenoble = 5 lignes de tramway qui permettent de rejoindre le centre-ville depuis l’ensemble des communes de l’agglomération très facilement. Création de voies réservées aux bus. D’autres moyens plus exotiques : doc 2 p.195 :
...