Conclusion : La France : les systèmes productifs entre valorisation locale et intégration européenne et mondiale

La France : les systèmes productifs entre valorisation     locale et intégration européenne et mondiale

Conclusion :

Les espaces productifs français ont été marqués par une profonde mutation qui a abouti à un recul de l’industrie au profit de l’économie de services dans le sillage de la métropolisation et de la littoralisation des activités. Les différents secteurs des espaces dynamiques sont l’agriculture intensive, l’industrie de pointe, la finance et le tourisme. Ces espaces sont bien intégrés aux flux mondiaux. Cependant certains espaces sont moins dynamiques et connaissent des mutations tels que la reconversion ou encore les nouvelles demandes de consommateurs.

Ils doivent faire face à de nouvelles dynamiques de localisation centrées sur la recherche et la synergie des territoires autour d’acteurs publics et privés. Ces acteurs publics sont l’état, les régions et les collectivités territoriales. Néanmoins, les entreprises privées restent un acteur essentiel et majeur, les grandes FTN intégrées dans la mondialisation s’appuient sur un territoire et organisent autour d’elles des réseaux de sous-traitants, créant ainsi des espaces productifs spécifiques. L’un des atouts des espaces productifs français reste la position du pays au sein de l’UE. En effet, celle-ci représente plus de la moitié des échanges commerciaux de la France, des projets industriels communs et des flux transfrontaliers importants. La mondialisation conduit à une spécialisation dans la haute technologie, à une hausse du tourisme et à une concurrence entre les territoires.

Ainsi, l’un des enjeux reste assurément l’intégration de ces espaces dans l’UE, tout en conservant un ancrage local qui permet de maintenir le dynamisme des territoires.

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