La piraterie en somalie
Synthèse : La piraterie en somalie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marie-Charlotte Savignac • 2 Avril 2020 • Synthèse • 708 Mots (3 Pages) • 612 Vues
Les problèmes de piraterie en Somalie créaient tensions et débats. En effet, ils provoquent des attaques, pillages et enlèvements et se justifient comme « gardes-côtes » protégeant le littoral somalien des prédations ennemis. C’est une menace pour le transport maritime international puisqu’ils utilisent une route très convoitée par les flux de marchandises et car ils mobilisent également des bâtiments de l’OTAN russes, indiens, chinois et sud-coréens. En 2019, une diminution des actes de piraterie sur la corne de l’Afrique a été constatée mais une sévère augmentation des ces mêmes actes a été recensée du côté du Nigeria. Ces actes mesquins ont engendrés entre 339 et 413 millions de dollars entre 2005 et 2012.
Cette piraterie est le résultat de cinq causes graves à l’intérieur du pays :
- L’absence d’état, de gouvernement, 30 ans de guerre civile
- Problèmes économiques (population locales pauvres)
- Son lieux géographique ; La piraterie en Somalie bénéficie d’une route commerciale maritime majeur.
- Problèmes culturelles ; La piraterie somalienne serait une pratique traditionnelle du pays.
- Stratégie et militaire ; Recherche de ressources nécessaires pour renforcer les moyens et de pouvoir dans cette zone.
Les côtes somalienne est un lieu où de multiples activités illicites se produisent, du trafic d’armes ou de drogue aux terrorismes. Cette zone est devenue le théâtre d’une déstabilisation hors norme des actes de piraterie de nature à fragilisé le commerce mondial. Désormais en mer de Chine et dans le détroit de Malacca, maintenant que les quatre Etats concernés (Singapour, Malaisie, Indonésie et Thaïlande relativement marginale) fournissent leurs efforts dans des patrouilles efficaces, la piraterie a connu en 2008 un essor remarquable au large de la Somalie, en particulier dans le golfe d’Aden. C’est une zone par laquelle transite 20 000 navires et 30% des approvisionnements européens en pétrole.
Un rapport détaillé d’Interpol dénonce que la piraterie somalienne ne profite guère directement aux pirates, qui ne touchent qu’entre 0,01 et 0,025 % des rançons. En revanche les financeurs (pirate financiers) récupèrent entre 35 et 75 % des sommes versées.
Les bénéfices réalisés sont réinvestis dans le trafic de drogue, la prostitution, l’immobilier, l’import-export et les services financiers à l’échelle internationale.
L’essentiel des flux quittent la Somalie pour Djibouti, Dubaï ou Nairobi. Au-delà des réponses navale militaire, « opération efficace mais de plus en plus coûteuse », les auteurs du rapport préconise une « coopération internationale de lutte contre les circuits d’argent sale à l’échelle de toute la région. »
Une approche globale doit être privilégiée. En effet, l’instabilité politique et sociale de la Somalie ainsi que les problèmes de pauvreté et de malnutrition qui l’affectent sont des facteurs encourageant à la piraterie et à l’argent facilement gagné. Parallèlement à l'opération Atalanta(mission militaire et diplomatique mise en place par l'Union européenne, dans le cadre de la force navale européenne (Eunavfor), dans le but de lutter contre l'insécurité dans le golfe d'Aden et l'océan Indien), l'Union européenne s'est donc engagée aux côtés du gouvernement fédéral de transition somalien pour trouver des solutions durable à la crise. L’Union européenne soutient ainsi les mesures qui visent à améliorer la situation sécuritaire en Somalie, notamment en apportant une aide financière à l'opération de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) et en soutenant la formation d'une force de police somalienne.
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