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Deux regards sur l'Afrique

Commentaire de texte : Deux regards sur l'Afrique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  1 351 Mots (6 Pages)  •  740 Vues

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Sujet : « Deux regards sur l’Afrique »

L’Afrique est l’un des continents les plus vastes du monde pourtant celui-ci est à l’écart du développement à l’échelle mondiale. Deux courants distincts portant des regards opposés sur l’Afrique sont apparus, dans les années 1960 jusqu'au années 2000 l’afro-pessimisme prônait. Tandis qu’à partir du 21ème siècle un regard novateur allant à l’encontre de l’ancien se répand, l’afro-optimisme.

Le document 1 est la couverture du magazine GEO parut en septembre 2012 dont le titre est « Le réveil d’un continent ». Le document 2 est un article des Échos, parut le 3 octobre 2012. Sylvie Brunel, l’auteure de cet article, relance le débat sur ces deux regards qui s’opposent en nuançant son opinion dans « L’Afrique est-elle si bien partie ? ».

Quelles sont les réalités sociales, économiques et politiques que révèlent ces deux documents au regard nuancé sur le développement et l’insertion dans la mondialisation de l’Afrique ?

D’une part, l’Afrique peut être considérée comme intégrée à la mondialisation, dû à son développement économique et ses ressources naturelles inexploitées. Cependant, l’afro-optimisme est freiné par les inégalités et l’instabilité que présente ce continent en pleine explosion démographique.

        Dans un premier temps, l’Afrique est un continent en plein développement qui s’intègre progressivement à la mondialisation grâce à sa valeurs ajoutée et sa modernisation.

        Premièrement, depuis le début du 21ème siècle on remarque une accélération du développement sur le territoire africain.

        Tout d’abord, le titre du premier document « Le réveil d’un continent » montre que l’Afrique était auparavant « endormie ». En effet, depuis les années 2000, l’économie du continent africain se développe rapidement. Cela se traduit par un taux de croissance qui se situe entre 2 et 6% et des investissements directs à l’étrangers qui se multiplient. Ainsi ces chiffres « rappellent ceux de la Chine » qui est devenu un pays émergent suite à un développement économique similaire.

        Ensuite, l’afro optimisme se trouve dans les différentes rubriques présentées sur la couverture du magazine. Plusieurs pays sont cités pour leurs particularités : la Namibie pour sa « faune sauvage », le Kenya pour ces industries d’assemblage d’appareils électroniques ou encore l’Angola considéré tel qu’un « Eldorado pour les investisseurs ». Le document fait allusion aux différentes ressources qui sont les terres, les minerais, les hydrocarbures ou les réserves d’eaux dont le territoire africain dispose. Grâce à celles-ci le continent attire de nombreux investisseurs étrangers. Ainsi, cette couverture met l’accent sur les richesses encore inexploité que possède l’Afrique. De plus, avec le Kenya qui se lance dans le « high tech made in Africa » et « plus de 500 millions de téléphones portables en circulation » la technologie commence à se développer dans cette partie du monde touché par la pauvreté.

         Deuxièmement, l’Afrique possède de nombreux facteurs montrant son intégration au sein de la mondialisation.

        Tout d’abord, « l’intégration de l’Afrique du Sud dans les fameux BRICS » témoigne d’un développement réussi de ce pays et de sa stabilité au niveau économique et démographique. Ainsi, l’Afrique du Sud est le premier pays africain faisant parti des quelques pays émergents au monde.  Cependant, l’Afrique est divisée dans son intégration. En effet on constate deux groupes différents, les Africains « du dedans » et ceux « du dehors », qui sont respectivement les populations intégrées à la mondialisation et celle qui sont marginalisées. L’Afrique « du dedans » est surtout constituée de citadins connectés au reste du monde par leurs activités. Cette Afrique, est celle des métropoles où se trouvent les échanges mondiaux et économiques. Tel que la ville de Johannesburg en Afrique du Sud où se trouve la plus grande bourse africaine.  

        Puis, l’attractivité de ce continent grâce à ses ressources naturelles diverses lui permet de se glisser dans la Division International du Travail. En effet, l’Afrique est un continent atelier où les matières premières sont disponibles, comme aux « Grands Lacs » qui suscitent néanmoins des conflits pour se les procurer. Ainsi, la plupart des ressources sont exportés, notamment vers les pays émergents tel que la Chine, ce qui permet à l’Afrique d’appartenir au processus de la mondialisation.

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