Compte rendu de lecture le Rhinocéros d'or et inventaire à Grand Zimbabwe
Compte rendu : Compte rendu de lecture le Rhinocéros d'or et inventaire à Grand Zimbabwe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Claire Mnd • 1 Février 2021 • Compte rendu • 916 Mots (4 Pages) • 643 Vues
Compte rendu de lecture
Le Rhinocéros d’or et inventaire à Grand Zimbabwe
Cette lecture rassemble deux textes, deux chapitres tirés d’un même ouvrage : Le Rhinocéros d’or et Inventaire à Grand Zimbabwe, tirés du livre Le Rhinocéros d’or, Histoire du Moyen-Age africain de François-Xavier Fauvelle, un historien spécialiste de l’Afrique. Ce sont des textes riches, alimentés par de nombreuses sources de différents horizons. Dans ces textes, l’auteur retrace l’histoire de la statuette du rhinocéros d’or (chapitre 20) et aussi de l’histoire des fouilles faites au Zimbabwe et ce qu’elles nous permettent de découvrir (chapitre 31).
Dans un premier temps, l’auteur nous pose les bases de son récit. Que ce soit dans le chapitre 20 ou le chapitre 31, il nous fait une description assez précise des lieux dont il va parler ensuite. Il y a une volonté de placer le lecteur dans de bonnes conditions pour comprendre la suite du récit. L’auteur parle aussi de ce qu’était le paysage il y a des années « au temps de l’apartheid », si cela est précisé, il y a un impact sur la suite du récit.
La question de l’occupant est aussi importante puisque la réponse n’est absolument par sûre. L’auteur parle alors de nobles, puis de non nobles. L’ethnicité des populations est aussi une question puisqu’il n’y a pas de possibilité de savoir s’ils étaient blancs ou noirs : « se pouvait-il que des Noirs bantous fussent à son origine ou fallait-il invoquer quelque autre population de plus noble pedigree ? Se pouvait-il que les Africains qui avaient ici vécu et prospéré fussent les ancêtres des Noirs d’Afrique du Sud, que l’on confinait alors dans des bantoustans, ou réserves noires, et des townships ? Était-il possible que des indigènes civilisés aient précédé les colons blancs sur le sol où ceux-ci croyaient être, où faisaient mine de se croire, les premiers occupants ? » (chapitre 20). Les sources indiquant la population qui y vivait ne sont donc pas présentes. De même dans le chapitre 31, l’organisation sociale et politique est inconnue.
Ce manque de sources sûres mène à penser, d’après l’auteur que c’est peut être une histoire inventée : « qui s’est peut être passée ainsi », mais c’est la seule histoire présente en ces lieux donc laisse aussi penser qu’elle s’est vraiment passée.
L’auteur retrace ensuite l’histoire d’un homme qui y vivait et qui a offert à un ami africain une poterie en terre cuite. Celle-ci a servi alors à un homme blanc qui chassait le lion pour se désaltérer, celui-ci étant un instituteur. Il revient alors sur ces collines, fouillant et cherchant le trésor dont ils avaient entendu parler. L’auteur dit alors « remuer en tout sens » lorsque les gens reviennent pour fouiller les collines, comme s’il n’y avait aucun respect des objets trouvés. Cela ne permet donc pas de faire un inventaire précis de tous les objets trouvés, la fouille n’est pas organisée. Cependant, l’homme va découvrir un petit rhinocéros d’or et s’en emparer. Ce n’est que des années plus tard qu’il dira qu’il a volé cette statuette. C’est alors que des fouilles organisées vont être mises en place et un inventaire précis va être créé. Ce vole de cette statuette prouve alors que les premières fouilles n’étaient pas faites exprès pour retracer l’histoire. De même dans le chapitre 31, l’auteur nous apprend que un inventaire a été fait sur un autre site au Zimbabwe et les fouilles très mal faites aussi, on ne sait alors pas si les objets ont été retrouvés à l’endroit dit par des rapports : « à ce trésor aux contours flous ».
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