Le corps artificiel, un risque pour l'homme ?

Le corps artificiel, un risque pour l’homme ?

a. Lisez attentivement les textes et classez, pour chacun, les différents risques évoqués.

b. Confrontez le texte de Mary Shelley au texte de Bernard Andrieu.

c. Mettez en lumière dans le texte de Jean-Michel Besnier le risque majeur encouru par l’espèce humaine en général.

Seconde partie : Écriture personnelle

Pensez-vous que le corps artificiel constitue un risque pour l’homme ?

Vous répondrez à cette question d’une façon argumentée en vous appuyant sur des documents du corpus, vos lectures de l’année et vos connaissances personnelles.

a.

Document 1 : Le Portrait de Dorian Gray par Oscar Wilde

Risques : Dans le document 1 d’Oscar Wilde avec « Le Portrait de Dorian Gray », on remarque comme risque évoquer que le personnage Dorian Gray énonce le désir de rester jeune à son peintre Basil lors de la fin de son portrait. En effet, il remarque à ce moment-là que ce tableau vieillit pendant que lui reste jeune, lignes 32-35 « Cette peinture ne pouvait-elle donc être marquée des lignes de souffrance et de doute, alors que lui-même garderait l’épanouissement délicat et la joliesse de son adolescence ! ». Donc ici, le risque est que Dorian Gray ne connaîtra jamais l’étape de vieillissement dans sa vie à cause de son désir de jeunesse éternelle. En effet, le tableau va commencer à changer, prendre les traits de ses vices et de la fatale vieillesse. Il s'aperçoit alors qu’en regardant son portrait, c’est son âme elle-même qu’il contemple et cela lui fera peur.

Document 2 : Frankenstein ou le Prométhée moderne par Mary Shelley

Risques : Dans le document 2 de Mary Shelley avec « Frankenstein ou le Prométhee moderne », le risque que l’on rencontre est que la créature vivante faite de parties de chairs mortes par le docteur Victor Frankenstein se rends compte avec effroi que ce corps artificiel qui a mit 2 ans à être réalisé en négligeant son repos et sa santé est en faite la création d’un corps monstrueux. Lignes 16-18 « mais maintenant que j’y étais parvenu, la beauté de mon rêve s’évanouissait et j’avais le cœur rempli d’épouvante et de dégoût. ». De plus, il en fait même de terribles rêves qui lui hante ses nuits et ne supporter même plus sa création par peur. Lignes 18-19 « Incapable de supporter la vue de l’être que j’avais créé ». On constate alors, que le corps artificiel en est devenu après réflexion du créateur un corps monstrueux qui l’effraie.

Document 3 : L’homme hybridé : mixités corporelles et troubles identitaires par Bernard Andrieu

Risques : Dans le document 3 de Bernard Andrieu avec « L’homme hybridé : mixités corporelles et troubles identitaires », le philosophe développe dans cet article les risques sur les limites de l’homme augmenté. En effet, on nous parle ici de « trouble identitaire » à partir de la ligne 1, on fait référence aux prothèses, par exemple lignes 13 à 16 « Si pour la conscience du corps propre, la dette du don d’organe maintient l’idée d’une impropriété des organes greffés, le cerveau, lui, les a incorporés dans une nouvelle activation de cette zone au sein du schéma corporel interne. ». Donc ici, le risque est le conflit identitaire avec « des discordances du moi ». On parle également d’impropriété de l’artifice sur le corps.

Document 4 : Demain les posthumains : le futur a-t-il encore besoin de nous ? par Jean-Michel Besnier

Risques : Dans le document 4 de Jean-Michel Besnier avec « Demain les posthumains : le futur a-t-il encore besoin de nous ? », le philosophe spécialiste des nouvelles technologies nous montre le risque que l’homme avec son corps humain sera en concurrence avec les machines qui risquent de prendre sa place et de le détruire avec le principe de la cybernétique qui selon lui enlèvera tous les humains du monde industriel, lignes 8 à 10 « Ce n’est qu’au moment où le dernier homme aura été chassé de l’usine que l’on pourra envisager le perfectionnement harmonieux et sans limites de l’ensemble des machines. ». Il y a également le risque que l’homme perde le contrôle des machines à la ligne 3 « nous soyons dépassés par les machines que nous avons créées pour nos besoins ».

b. Confrontez le texte de Mary Shelley au texte de Bernard Andrieu.

Dans le texte de Mary Shelley nous avons à faire à une expérience d’un savant qui consiste à créer une créature vivante faite de parties de chairs mortes. Donc nous remarquons que le mort donc l’artificiel essaye de devenir du vivant donc un humain originel à partir de rien de vivant. Et c’est là que nous remarquons que les risques sont présents en mélangeant le naturel et l’artificiel car le créateur craint sa création. En revanche dans le texte de Bernard Andrieu, nous partons de l’homme qui se rajoute de l’artificiel pour changer son apparence ou augmenter à l’aide de prothèses donc d’artificiel. Ici aussi les risques sont présents car l’artificiel ne se connecte pas avec le naturel car le cerveau ne se met pas en relation avec l’artificiel donc le mort.

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