La IIIe République : un régime et un empire colonial
Fiche : La IIIe République : un régime et un empire colonial. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar atgooo • 17 Avril 2025 • Fiche • 635 Mots (3 Pages) • 18 Vues
Histoitre : La IIIe République : un régime et un empire colonial
Problématique : Comment la IIIe République s’importe t-elle en France autour de nouvelles valeurs et se bâti un empire colonial ?
1- Les débuts difficiles de la République
A-La guerre et l’épisode de la commune
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B- Un régime parlementaire et démocratique (voir defs)
Mise en place progressive d’un régime républicain (1871-1879) :
- La III République devait être un régime transitoire (A.Thiers = monarchiste modéré) avant le retour du roi mais division des monarchistes et intransigeance du comte de Chambord (drapeau blanc). Le président (73-79) Mac-Mahon après la crise de mai 1877 (manifeste des 363) est dans une position fragile et démissionne en 1879. Election du 1er président pro république : Jules Grévy.
- Lois constitutionnelles de 1875 qui permettent l’installation du régime politique et donnent l’essentiel du pouvoir au parlement. Augmentation de la participation politique par le vote et de la diversité des courants politiques. Mise en application du programme de Belleville (1869).
C- L’enracinement républicain : valeurs, symboles et lois
Les républicains convaincus arrivent totalement au pouvoir en 1879 et enracinent la République :
- Symboles et valeurs : Débats sur les ruines. La Marseillaise devient l’hymne national (1879) et le 14 juillet la fête nationale (1880). On fait apparaître la devise “liberté, égalité, fraternité” sur les édifices publics, on construit des statues, diffusent des représentations (Marianne…), s’approprient des figures (V.Hugo et les funérailles nationales).
- De plus, on fait voter de grandes lois en lien avec les nouvelles valeurs:
En 1881-1882-1886: Jules Ferry fait voter les lois scolaires: cela rend l’école publique gratuite laïque et obligatoire.
On amnistie les Communards (1879-1880). On autorise la presse (1881), les syndicats (loi Waldeck-Rousseau 1884), les associations (1901) et on promulgue la loi de séparation des Églises et de l’État (1905) non sans contestations.
Enfin, on prépare la revanche contre l’Allemagne tant à l’école (patriotisme / nationalisme) que par le service militaire obligatoire (conscription ; 1872 + aug.durée).
II) Une République contestée qui surmonte les crises
A- Le combat anticlérical et la loi de séparation des Églises et de l’État
- Face à une Église catholique hostile aux républicains, Jules Ferry impose la neutralité religieuse (laicité) à l’école en 1882 dans l’enseignement public (86 loi Goblet pour le personnel). Il permet néanmoins un jour libre par semaine pour l’instruction religieuse = l’école républicaine n’est donc pas antireligieuse mais seulement anticléricale (hostilité aux interventions du clergé dans le domaine temporel) .
- Après des désaccords entre l’Église et la République, Aristide Briand cherche un compromis et met en place une laïcité qui vise à respecter les libertés individuelles (de conscience, de culte…) : c’est la loi de séparation des Églises et de l’État (1905). Certains rejettent la loi en refusant les inventaires (comptabilisation des biens des Églises par les agents de l’État).
B- Faire vaciller la République : la crise du boulangisme (1886-1889) et les attentats anarchistes (1892-1894)
1-Le boulangisme
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