Situation LGBT en Afghanistan
Étude de cas : Situation LGBT en Afghanistan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Angeli.na • 9 Avril 2024 • Étude de cas • 391 Mots (2 Pages) • 100 Vues
VIVRE DANS LA TERREUR PERMANENTE
"Mourir de tristesse ou être tué"
Ou quand la communauté LGBTQ+ retombe dans la clandestinité en Afghanistan.
Arrestations, viols, accusations au sein même de leur famille, lapidation, tueries, c'est un génocide fantôme qui se joue dans l'ombre.
"Il n'y a aucun futur pour nous. Tout membre LGBTQ+ doit se préparer soit à une mort lente, par l'isolement, la faim, la tristesse, la dépression ou le stress, soit à être tué par les talibans ou dénoncé par des membres de sa famille"
"Les talibans n'ont pas changé, ils mentent juste mieux qu'avant"
Marwa (prénom modifié pour des raisons de sécurité), jeune lesbienne afghane de 24 ans .
Aujourd'hui plus encore qu'hier, l'homosexualité et le travestissement sont tabous en Afghanistan, car largement considérés comme des activités indécentes en raison de la tradition musulmane qui pose un cadre strict aux pratiques sexuelles et à la place des sexes; ces pratiques sont assimilées à la pédophilie.
Interrogé par le média allemand Bild, Gul Rahim (juge taliban) estimait notamment que "les personnes homosexuelles doivent être condamnées à mort par lapidation ou écrasées sous un mur de briques". Rappelons que la lapidation est une forme d'exécution au cours de laquelle un groupe d'individus lance des pierres sur une personne jusqu’à ce que cette dernière décède d’un traumatisme par contusion. La lapidation n'était plus autorisée, elle est de nouveau pratiquée contre les LGBT+.
"Je me disais : "Les talibans vont venir me tuer"
Marwa s'est mariée deux jours après la chute de Kaboul avec l'un de ses amis gay. Elle n'a plus de contact avec sa famille depuis qu'elle a refusé il y a trois ans un mariage arrangé et révélé dans le même temps son homosexualité.
L'homosexualité reste considérée comme une déviance et une infraction pénale, mais la peine de mort est "atténuée" en peine de prison. Les membres LGBT+ continuent toutefois d'être arrêtées par la police et de faire l'objet de "discrimination, d'agression et de viol", selon un rapport de l'administration américaine publié en 2020. La création d'un ministère de la Promotion de la vertu et de la répression du vice est une grande menace qui pèse lourd sur leurs épaules.
Aucun espoir ne brille pour l'instant...
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