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Résister à la colonisation française en Afrique de 1984 à 1962

Dissertation : Résister à la colonisation française en Afrique de 1984 à 1962. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2024  •  Dissertation  •  2 348 Mots (10 Pages)  •  141 Vues

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« O tous mes frères, que je chante votre sang rouge, vos labeurs blancs mais vos joie noires Que je chante pour qui je chante Je chante l’oriflamme de l’Afrique aux forces essentielles », cette citation est un extrait de l’œuvre poétique de Léopold Sédar Senghor. La littérature africaine est profondément marquée par les événements historiques de son époque, tels que le colonialisme et les luttes indépendantistes. Les écrivains africains de l'existence d'une authentique civilisation africaine, ont pris la parole pour dénoncer l'impérialisme occidental. Les poètes de la Négritude se sont particulièrement distingués dans cette entreprise de contestation et de remise en question de la suprématie européenne en Afrique.

Pour mieux le comprendre nous allons étudier le sujet suivant qui est résister à la colonisation française en Afrique de 1984 à 1962. Ces populations autochtone ont durant la colonisation française résister. Le terme résister renvoie à l’étymologie du mot latin resistere qui signifie « se tenir en faisant face » d'où « tenir tête » et « opposer de la résistance à quelqu'un ou quelque chose ». La résistance africaine à la conquête coloniale est le fait de refuser de se soumettre à la domination étrangère. Cette domination est mise en place par la colonisation qui est une idéologie prônant l’exploitation par une puissance politique de territoires non intégrés a son espace national et considérés comme sous-développés. Le colonialisme justifierait ainsi la colonisation, a partir d’arguments différentialistes, ce que Frederick Cooper appelle une « politique de la différence ».  Le sujet étudier offre une perspective importante pour comprendre les expériences des peuples colonisés, les mouvements de résistance qu'ils ont initiés à travers l’étude des acteurs, des formes et facteur de ces résistances, et les conséquences de ces luttes pour la décolonisation et la construction des sociétés postcoloniales. Les historiens se sont penchés très tôt sur ces résistances ; l’historiographie vise à reconstruire les récits historiques de manière plus inclusive et à révéler les multiples formes de résistance et les complexités des luttes anticoloniales. Il n’est pas possible de la présenter ici dans son intégralité. On peut cependant évoquer rapidement les travaux de l’historien Marc Michel «Essai sur la colonisation positive. Affrontements et accommodements en Afrique noire » en 2009 ou encore l’ouvrage co écrit avec Charles-Robert Ageron «  L'Afrique noire française : L'heure des indépendances » en 2010. Il a consacré une grande partie de ses recherches à l'histoire de la colonisation et des luttes anticoloniales en Afrique mettent en évidence les conséquences de la colonisation en Afrique, les formes de résistance et les luttes anticoloniales, ainsi que les dynamiques sociales et politiques qui ont marqué cette période. De même, l'historien Jean Suret-Canale est connu pour son ouvrage intitulé "De la Résistance à l'anticolonialisme". Cet ouvrage examine le lien entre le mouvement de résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale et l'émergence des mouvements anticoloniaux en Afrique. Suret-Canale analyse comment les combattants de la Résistance française, qui ont lutté contre l'occupation nazie, ont également influencé les mouvements de libération en Afrique coloniale.

Nous nous demanderons Comment se manifestent les différentes formes de résistance à la colonisation et quels sont les mécanismes mis en place pour lutter contre la domination coloniale ?

Dans un premier temps nous étudierons les résistances de la conquête coloniale. Puis nous évoquerons dans un second temps la lutte contre l’impérialisme coloniale. Et pour finir nous nous interrogerons sur une révolution africaine.

I) Résistance à la conquête coloniale

a) Les révoltes autochtones

Samori Touré surnomme parfois «le Napoléon africain» est le fondateur de l’empire Wassoulou, qui s’étend depuis le nord de la Côte d’Ivoire jusqu’aux abords de Bamako (actuel Mali). En février 1882, une expédition française attaque une des armées de Samory qui durera jusqu’en 1898 année de sa capture Il va montrer ces talent de stratège en utilisant les tactiques de guérilla pour mener des attaques rapides et éviter les confrontations directes avec les forces coloniales françaises. Cela permet a son armée d’être plus flexible, rendant difficile sa capture. De plus sa connaissance du terrain et ses alliance régionale vont lui permettre de dominer le conflit .

- cet exemple montre que les populations africaine ont contester l’arrivée des colons. De plus, Samori Touré est devenu un symbole de résistance face à l’oppresseur mais également rentre dans une histoire africaine.De plus, face aux leader anticoloniaux, l’état français va mettre en place une violence punitive coloniale dans les années 1890 qui se traduit par des exécutions (Mokrani ; Rabah) soit par des déportations.

b) Contestation de la domination française

Le phénomène du banditisme rural qui prospérait dans les campagnes désorganisées par la colonisation constitue une résistance de fait à l'autorité coloniale. Il témoigne également de la marge de manœuvre que se ménageaient des acteurs de la société locale cherchant à se soustraire à l'emprise de l'État. En Algérie, par exemple, les bandits ont agi en tant qu'hommes de main au service des populations locales, perpétuant ainsi le système de "vengeance légitime" pour laver les affronts subis, plutôt que de se fier au système judiciaire mis en place par les Français. Cette forme de résistance reflète la volonté des colonisés de défendre leur autonomie et de maintenir des pratiques traditionnelles de justice, témoignant ainsi de leur rejet de l'ordre colonial imposé.

- cela marque les limites concrètes de l’autorité coloniale. De plus, ces formes de résistance peuvent  illustrer une certaine « agency des colonisés » terme employer par Mamadou Diouf. Cela fait référence à la capacité des peuples colonisés à agir, à résister et à exercer une certaine forme de pouvoir malgré l'oppression et la domination coloniale. Elle met en avant la capacité des colonisés à façonner leur propre destinée et à s'engager dans des actions de résistance, de lutte et de transformation sociale. Ce concept souligne que les peuples colonisés ne sont pas de simples victimes passives de la colonisation, mais qu'ils sont acteurs de leur propre histoire et de leur libération.

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