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Philipe d'Orléan pendant la révolution

Étude de cas : Philipe d'Orléan pendant la révolution. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2025  •  Étude de cas  •  3 715 Mots (15 Pages)  •  35 Vues

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Philipe d’Orléans

        PO est réformiste acteur de la révolution française, c’est a dire, réformiste car il aspire à une reforme des pouvoirs. Il souhaite mettre en place une monarchie moins autoritaire, en somme la monarchie constitutionnelle semble pour lui un modèle idéal pour répondre à la volonté du peuple, et aux revendications du mouvement des lumières dont il s’inspire beaucoup. Le nom qu’il prend Philippe Égalité, marque le renoncement symbolique avec la monarchie absolue, même si ce surnom peut paraître peut crédible dans le sens ou il est en parti hypocrite et grandiloquent, il  marque tout de même l’engagement politique de cet homme. Il semble alors s’éloigner de sa famille, mais il est pourtant cousins germains avec louis XVI. Leur grand-père, Louis XV, était le roi de France avant Louis XVI. Philippe Égalité appartenait à la branche cadette des Orléans, tandis que Louis XVI était de la branche principale des Bourbons. Cette différence de rang au sein de la famille royale n’a cependant pas empêché les deux hommes d’entretenir une relation familiale assez rapprochée et tumultueuse. En effet, une discorde s’installe entre ses deux personnages. Louis XVI va souvent éloigner son cousin notamment en le contraignant à l’exile, car celui-ci semble être un opposent de premier ordre et rentre parfois en confrontation direct avec le roi. Ph semble un des seuls à tenir tête au roi, il va même faire du palais un anti-Versailles. Les deux entretiennes alors une relation complexe.

 Ses idées cassent avec son héritage familial et répondent à une volonté social. PH rentre alors sur la scène politique française au cours de la révolution mais ses divergences à la fois avec la monarchie, et dans ses propres idées le conduiront  à être une des victimes de cette rupture sanguinaire. En effet, il va jouer un rôle majeur dans la construction de l’héritage politique actuel. Dans une France qui cherche au début de son processus révolutionnaire, à redorer l’image du roi pour instaurer une monarchie constitutionnelle solide, afin que les pouvoir soient davantage représentatifs du peuple.

Dans la perspective d’analyser les rapports complexes de ph et de sa société nous verrons comment ph devient une puissance d’opposition à la monarchie, et acteur révolutionnaire.

Pour ce faire, nous étudierons dans un premier temps le coté précurseur dans ses idées réformistes de ph, puis dans un second temps nous analyserons sa prise de position politique qui s’avère parfois contradictoire, et puis dans un troisième temps nous nous intéresserons à sa position d’aristocrate victime d’une révolution instable.

        Ph serai un précurseur dans ses idées, sa place au sein de la monarchie fait de lui un atout pour les révolutionnaire, qui espèrent bien tirer profit de sa position.

Duc de Chartres puis d’Orléans à la mort de son père, il entretient des relations étroites avec la monarchie, il réalise une carrière militaire ou il fait face à des hauts et des bas. C’est par la suite qu’il jouera un rôle sur la scène politique. Le courant des lumières l’inspire beaucoup, c’est pour cela qu’il aspire à une régence d’une monarchie qui associerai aristocratie et monarchie, il n’est pas encore question d’une quelconque république. ll porte alors les rêves des réformateurs libéraux. Il est aussi un adepte des idées nouvelles et des institutions britanniques, ph manifeste plus d’une fois avant la Révolution, son hostilité au régime et à la Cour, ses ambitions politique sont affichées et il devient à lui seul le représentant d’un contre pouvoir. Qui s’illustre notamment  à partir de 1785, lorsque qu’il devient duc d’Orléans à la mort de son père, il offre au Palais-Royal — « l'anti-Versailles » , c’est-à-dire un centre et un point de ralliement aux ennemis de la cour, qui va lui permettre de faire entendre ses revendications. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faisait déjà parti de la  franc maçonnerie, qui lui permettait déjà de contester l’ordre avant l’heure. Ce noble issu des lumières espère une plus grande liberté et une modernisation du régime, il affirme son soutien aux idéaux républicains de l'égalité et de la liberté. Pour lui, le roi est trop rigide et incapable de comprendre les bouleversements sociaux de l’époque. Car le peuple à besoin, et est en droit d’être représenté par le pouvoir, ce qui entre en adéquation avec les idées du siècle des Lumières, et commence à prendre forme dans les cercles intellectuels et politiques.. Il faut alors se tourner vers un gouvernement plus représentatif. Le roi était souvent vu comme un obstacle à ce changement. Il aspire à une rupture avec la monarchie traditionnelle et aux réformes pour moderniser le royaume, favorable aux idées de changement, notamment en faveur de l’égalité des droits et de la fin des privilèges de la noblesse. Ainsi, il s’oppose à certains aspects du despotisme royal. Il a notamment été en faveur de certaines réformes fiscales et sociales, et sa position modérée l’a rapproché de la bourgeoisie et des philosophes des Lumières. Cependant, ses idées n’étaient pas révolutionnaires au sens propre, mais plutôt réformistes, cherchant à transformer le système sans forcément le renverser. Même si nous pouvons lui attribuer un certain extrémisme vers la fin de sa vie.

Il espérait ainsi pouvoir se poser en leader républicain tout en conservant une certaine légitimité vis-à-vis de son statut princier. Ce qui a donné lieu à quelques contradictions, qui lui seront reprochées.

        Ph répond alors à une attente social, sa figure va devenir populaire durant la révolution, car il est aussi un atout pour les révolutionnaires, grâce a sa position social et son influence.

Il va alors se popularise d’abord en province, il devient un membre vraiment actif politiquement quand il devient membre du club des Jacobins et cela depuis sa fondation. En ayant des amis et une grande influence il parvient à se faire entendre. Dans ses amitiés une ressort particulièrement celle avec le sulfureux Choderlos de Laclos (Les liaisons dangereuses) qui est son secrétaire Choderlos de Laclos est très influent dans sa vie. Ph parvient alors a créer un vrai mouvement révolutionnaire autour de lui et devient un personnage actif de la révolution. On parle alors de la "faction d’Orléans" pour désigner son entourage, des hommes aux aspirations variées, dont Brissot, Laclos, Lauzun, Sieyès et Mirabeau, qui l’entoure et le conseil. Il est d’un tempérament plus ouvert que beaucoup de ses pairs, il s’est rapproché de certains leaders révolutionnaires, comme les Girondins, et a montré son soutien à la révolution en s’engageant dans des réformes politiques. Sa popularité et son opportunisme lui permettent que les gens envisagent depuis 1789 un changement de dynastie en sa faveur. C’est-à-dire, une éventuellement une régence avec ph à sa tête, ce qu’il refusera. Il se radicalisera, en se rapprochant des montagnards, ce qui est symbolisé par le changement de son nom. Il devient Philipe égalité, un député de la seine en 1792 proche de denton Élu à la Convention nationale en 1792 par le département de la Seine, il siège toujours avec les cordeliers, au milieu de la Montagne, sous le nom de « Philippe Égalité ». Un nom très symbolique "Philippe Égalité", qui marque sa rupture avec la monarchie traditionnelle et affirme son soutien aux idéaux républicains de l'égalité et de la liberté. Ce choix de nom était aussi un message politique pour se rapprocher du peuple, tout en accentuant sa dissidence par rapport à la monarchie dont il se distingue le plus possible. Il va même soutenir des mesures radicales, comme la déposition du roi et la république. Philippe Égalité, bien qu’il fût un membre important de la noblesse, choisit de se rapprocher des Jacobins, le groupe politique le plus radical de la Révolution, lui qui était auparavant modéré. Ainsi avec l’éclatement de la Révolution, Philippe d'Orléans a pris la décision de se rallier aux idéaux républicains, un acte symbolique qui marque une volonté de souveraineté populaire. Ce geste, bien qu'il visait à se rapprocher des révolutionnaires, fut aussi une tentative de réconcilier sa position aristocratique avec les idéaux populaires de la Révolution, afin de lui éviter toutes accusations de double jeu. Il affirme publiquement son engagement en faveur des changements radicaux qui secouaient la France. Cette décision reflétait sa volonté de jouer un rôle dans le changement politique de la France, mais cela ne l’a pas empêché de conserver certaines de ses richesses et privilèges.

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